Simone Gbagbo, ancienne première dame de Côte d'Ivoire, se lance dans la course à l'élection présidentielle prévue en octobre 2025. Samedi dernier, dans son village natal de Moossou, situé dans la commune de Grand-Bassam, elle a été investie par son parti, le Mouvement des Générations Capables (MGC). Cette désignation marque une étape importante dans sa carrière politique et promet des débats animés autour de sa candidature.
Connue sous le surnom de « Dame de fer », Simone Gbagbo a dévoilé un programme ambitieux. Elle souhaite faire de la réconciliation nationale une priorité à travers des mesures fortes, telles qu'une amnistie générale. Parmi ses autres engagements, on trouve la souveraineté alimentaire, l'industrialisation accumulée du pays et la mise en place de services militaires et civiques obligatoires. Ces propositions visent à bâtir une Côte d'Ivoire unie et tournée vers l'avenir.
Simone Gbagbo :Un programme axé sur la réconciliation et le développement
Le choix de sa candidature intervient dans un contexte politique marqué par de multiples enjeux. Malgré son divorce avec Laurent Gbagbo, son ancien époux et ex-président ivoirien, Simone Gbagbo continue de jouer un rôle majeur sur la scène politique. Elle s'appuie sur un parti jeune, fondé il y a seulement deux ans, mais déterminé à peser lors des prochaines élections.
La candidate a également su rassembler des figures importantes de l'opposition. Lors de son investiture, elle est apparue aux côtés de Charles Blé Goudé, président du Cojep, et du vice-président du PDCI-RDA. Ce soutien élargi pourrait renforcer sa position face aux autres candidats.
Simone Gbagbo devra convaincre une population encore marquée par les crises politiques passées. Son ambition de proposer une « nouvelle Côte d’Ivoire » pourrait séduire, mais les défis restent nombreux. La présidentielle de 2025 s'annonce comme un tournant majeur pour le pays.
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