L'espace aérien du Niger a récemment connu une fermeture abrupte, une décision prise par le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) suite au Coup d’État. Cet acte sans précédent a entraîné de lourdes conséquences pour le secteur de l'aviation, notamment la suspension des vols de plusieurs compagnies aériennes de renom, y compris Air France.
Suspension des vols d’Air France, Impacts immédiats sur les liaisons régionales
Parmi les liaisons les plus touchées, les vols entre le Niger et des capitales telles que Bamako (Mali) et Ouagadougou (Burkina Faso) ont été suspendus depuis le 7 août. Cette interruption, d'abord prévue jusqu'au 11 août 2023, pourrait avoir des répercussions durables sur la connectivité régionale et les relations commerciales.
L'Agence nationale de l'aviation civile du Burkina Faso réagit
L’impact de cette fermeture ne s'est pas limité aux compagnies aériennes et à leurs passagers. Dans un communiqué daté du 10 août 2023, la Direction générale de l’Agence nationale de l’aviation civile du Burkina Faso a exprimé son mécontentement face à la situation. Pointant du doigt Air France, l'agence a qualifié cette suspension soudaine de vols de "manquement grave" aux termes de l’Accord bilatéral signé entre la France et le Burkina Faso en 1962 à Paris. Les articles 14 et 16 de cet accord semblent avoir été violés, ce qui pourrait entraîner de sérieuses conséquences juridiques et diplomatiques.
Suspension des vols d’Air France
Alors que la situation reste tendue, la fermeture de l'espace aérien du Niger rappelle l'importance des accords bilatéraux et la nécessité de maintenir une communication ouverte et transparente entre les pays, les organismes de régulation et les grandes entreprises du secteur de l'aviation. Il est essentiel que les parties concernées trouvent rapidement une solution pour rétablir la confiance et assurer la reprise des liaisons aériennes.
