L’ANEB section UFR SVT Déclare Une Grève de 120 heures

ANEB, L'ANEB

L’Association nationale des étudiants burkinabè (L’ANEB) de l’UFR SVT a annoncé une grève de 120 heures afin de protester contre la planification du renvoi de la promotion master 1 de l’unité, qui compte plus de 500 étudiants. Cette action vise à attirer l’attention de l’opinion publique et de la communauté universitaire sur les difficultés rencontrées … Lire la suite

Éducation: l’ANEB suspend son mot d’ordre de grêve

Les étudiants des Universités publiques de Ouagadougou se sont réunis ce 20 décembre 2017 en Assemblée Générale Extraordinaire. Sous la houlette de l’Association Nationale des Etudiants Burkinabè section de Ouagadougou (ANEB/ Ouaga), cette Assemblée Générale (AGE) était relative à la situation dans lesdites universités, notamment la lutte engagée par les étudiants pour exiger l’annulation de la sanction inique, disproportionnée et injuste infligée à Bahan Yenilo, étudiant en Anglais 2.

A la suite des mots d’ordre de grève des 48 heures, 24 heures, puis 72 heures, largement suivis par les étudiants des Universités Ouaga 1 et Ouaga 2, les étudiants ont montré leur détermination à se battre contre les atteintes graves aux libertés démocratiques et syndicales sur nos campus. C’est l’occasion pour le Comité Exécutif de les féliciter pour cette mobilisation et également pour leur ferme volonté de protéger leur cadre authentique de lutte de la campagne de diabolisation orchestrée par l’administration universitaire.

Depuis le déclenchement de la lutte pour la levée de la sanction, en effet, le Comité Exécutif de l’ANEB/ Ouaga, ainsi que l’étudiant Bahan Yenilo n’ont eu de cesse de rencontrer des organisations et autres personnes ressources pour échanger autour d’éventuelles pistes de solutions.

Pour donner donc une chance aux médiations déjà entamées et montrer toute la bonne foi de notre structure, les participants à l’Assemblée Générale Extraordinaire ont décidé de la suspension du mot d’ordre de grève de 48 heures, initialement prévu les 21 et 22 décembre 2017. Notons que le mot d’ordre n’est aucunement levé. C’est donc dire que le Comité Exécutif de l’ANEB se réserve le droit d’user de son quitus qui a été renouvelé au cours de l’AGE, en engageant d’autres batailles dans les jours à venir si la sanction n’est pas levée.

Pain et liberté pour le peuple !!!

Fait à Ouagadougou le 20 décembre 2017

Pour le Comité Exécutif
Le Président

ZABRE Alexis

Université de Ouagadougou : Échauffourées ce Mercredi entre étudiants

La grêve décrétée par l’Association nationale des étudiants du Burkina (ANEB) depuis ce mercredi 6 décembre 2017 a dégénérée ce mercredi matin sur le campus de Zogona. Plusieurs étudiants ont étés molesté et blessés.

5 blessés dont un évacué à l’hôpital Yalgado Ouédraogo, c’est le bilan des échauffourées ce mercredi matin à l'université de Ouagadougou lorsque d'autres étudiants ont voulu empêcher leur camarades de suivre les cours.

En rappel les militants de l’association nationale des étudiants Burkinabè (ANEB) observent un mot d'ordre de grève de 72h à compter du 6 décembre afin d'exiger la levée de la sanction infligée par l'Administration à l’étudiant Yélino Bahan.

Pour le Président de l’ANEB, Alexis Zabré qui s'est confié à nos confreres de Burkina 24 , la structure estudiantine à caractère syndical n’est mêlée ni de près ni de loin dans cette affaire.

 « Véritablement, nous avons appris comme tout le monde qu’il y a eu des affrontements au niveau du campus universitaire. Selon nos éléments d’informations, ce sont des étudiants qui ont été montés par les autorités universitaires pour empêcher certains étudiants à donner des informations à leurs camarades dans les différentes classes. C’est ce qui a fait dégénérer la situation.

Pour le Ministre de l'Enseignement supérieur, Alkassoum Maïga«C'est triste pour un campus. L'université mérite mieux que ça. C'est un espace où l'on doit avoir un débat, une dialectique d'échanges et quand on est battu du point des arguments, on laisse tomber. C'est ce qui doit être au campus aujourd'hui. Malheureusement, certains ont pris des gourdins pour massacrer leurs propres camarades. On n'est plus dans une logique de lutte syndicale mais de violence pure et dure sur le campus. Ça ne peut pas continuer comme ça. Nous avons pris contact avec la sécurité qui va faire son travail et on va réfléchir ensemble pour voir comment on peut sécuriser l'université pour que les cours puissent se dérouler. Pour le moment on est au stade où on fait le point. On verra quel est le climat d'ensemble. Ma préoccupation aujourd'hui, c'est de faire en sorte que les cours puissent se faire dans le calme et après on verra les mesures à prendre. Nous sommes déterminés à mettre de l'ordre sur le campus.»