Un restaurant attaqué, une prise d’otages meurtrière, puis un assaut sanglant, tel a été l’horreur vécu par l’ensemble des Burkinabés dans la nuit du Dimanche 13 AOUT dans l’attaque du restaurant Café Aziz Istanbul, qui a fait au moins 18victimes, dont deux assaillants abattus.
Suite à cette deuxième attaque après celle du restaurant Cappucino, des mesures de renforcement ont étés prisent par le Ministère de la sécurité afin de barrer la route aux terroristes et redonner à cette avenue son calme et sa quiétude.
Un mois jour pour jour que cette attaque a eu lieu. Nous avons cherché à comprendre comment les riverains de l’avenue Kwamé N’krumah apprécient les nouvelles mesures de sécurités qui ont été misent en place par le ministre de la sécurité.
Lorsque nous sommes arrivés sur les lieux, nous n’avons pas tardé à apercevoir la présence des Forces de Défenses et de sécurité (FDS) un peu partout sur les rues de l’Avenue. Les patrouilles se font sentir de part et d’autre, avec des moyens de déplacements variés : soit dans des pick-up, soit à pied.
De même à certains points stratégiques on notait des stationnements de ces forces de Défenses marquant ainsi leurs présences.
Pour la plupart des riverains ,tout ce disposif était tant attendu et ils se réjouissent que le ministre ait réagi rapidement. Cependant ils exhortent le Ministre de la sécurité de ne point se focaliser seulement sur cette avenue parce que d’autres avenues peuvent être une cible d’attaque pour ces terroriste. Ils poursuivent en disant que la présence de ces FDS leurs font un grand bien parce qu'ils ont des "anges protecteurs à leur chevet".
La promesse que le ministre de la sécurité Simon Compaoré a fait lors de cette dernière rencontre aux riverains en ces termes : «Avec ces mesures qui seront renforcées, dans les mois à venir, vous verrez qu’au lieu de fuir Kwamé N’krumah, l’on va accourir vers cette avenue parce qu’il y fait bon vivre», semble être en voie d'accomplissement parce que tous vaquaient normalement à leurs obligations lorsque nous quittons les lieux.
Néanmoins les impacts de balles sont encore visible sur le mur et l'immeuble du café Aziz Istambul signe que le dimanche 13 Aout une nuit d'horreur a étée par les Burkinabé.