Justice militaire: Adama Ouédraogo Damiss écrit au président du Faso

Ceci st une lettre ouverte du journaliste Adama Ouédraogo Damiss au Président du Faso Roch Marc Kabore ou il dénonce l´abus du pouvoir de Alioun Zanré , procureur militaire. Après une longue réflexion, j’ai pris ma plume pour vous adresser cette lettre ouverte afin de vous tenir informé de l’arbitraire et de la haine dont je suis … Lire la suite

Putsh manqué : Lecture du délibéré de la chambre de contrôle, 1h de retard!

Le 29 Décembre à 10h piles était prévu le prononcé du délibéré de la Chambre de Contrôle de l’instruction du Tribunal Militaire de Ouagadougou concernant la confirmation ou l’infirmation des charges ou non-lieu, initialement édictés par le Juge d’Instruction du Cabinet n° 1, Monsieur François YAMEOGO. Même si on peut légitimement avoir des velléités de critique objective sur la … Lire la suite

Sécurité: Marche meeting à Yako pour demander le justice pour le Général Gilbert Diendéré

« Juger ou libérer Diendéré ! Justice équitable pour le Général Gilbert Diendéré ! Mon Général, tout le Passoré vous soutient ! » ce sont autant de slogan qu'on pouvais lire sur les pancartes ce samedi à Yako.

En effet les fils et filles du Passoré à travers une marche-meeting ont demander l’accélération d’un jugement équitable au profit du Général Gilbert Diendéré, arrêté depuis le 30 octobre 2015 suite au coup d’Etat manqué.

Venus des 9 communes que compte la province du Passoré, les populations de la localité ont arpenté les artères de la ville pour exiger un procès équitable et diligent pour leur fils, frère et père, le Général Gilbert Diendéré.

A cet effet, ils ont marché environ 45mn, du CMA de la ville, en empruntant la « rue de l’hôpital » et ce, jusqu’au Haut-commissariat du Passoré, où les attendaient une sécurité impressionnante, les autorités communales ainsi que le représentant du Haut-commissaire du Passoré, Karidiata Kaboré, par ailleurs préfet du département de Yako pour transmettre ledit message.

« Nous estimons que la démarche du pouvoir politique ainsi que le pouvoir judiciaire actuel n’est pas du tout équitable dans le procès du putsch manqué.

La preuve en est qu’il y a des hauts gradés de l’armée et certains civils en passant par le général Yacouba Isaac Zida que le Général Diendéré a cité lors de la confirmation des charges contre lui.

Ces derniers doivent être rapatriés si nous voulons réellement une équité dans le procès de ce coup d’Etat manqué. Donc nous, nous estimons que c’est une manière de saper la justice », a martélé Sidnoma Franck Sankara.

Le préfet du département de Yako, Mme Kaboré, représentant le Haut-commissaire du Passoré a rassuré les marcheurs de sa promptitude à transmettre le message de toute la province à qui de droit.

Putsch manqué 16 septembre: « Diendéré n’a pas fait de coup d’Etat » Avocat

L’avocat du général Gilbert Diendiéré, Me Mathieu SOME sur le plateau télé de Burkina_Infos ce 28 octobre 2017 a déclaré ceci: « Gilbert Diendéré n’a pas fait de coup d’Etat…Ils l’ont mis devant les faits accomplis, il a endossé la responsabilité. La veille du 16 septembre, est-ce que vous savez qu’il y a eu une réunion où … Lire la suite

Insurrection populaire et putsch manqué: Des blessés et parents de victimes manifestent au Tribunal militaire de Ouagadougou

Des Blessés et parents de victimes de l’insurrection populaire d’octobre 2014 et de la résistance au putsch manqué de septembre 2015, ont manifesté, mercredi, devant le Tribunal militaire de Ouagadougou pour réclamer justice L’initiative est de l’Association des parents des victimes du coup d’Etat (APVCE) et de l’Union des familles des martyrs de l’insurrection populaire … Lire la suite

Liberté provisoire Djibrill Bassolé : Les parents des victimes du putsch et de l’insurrection prévoient une marche de contestation

Ils sont mécontents, les parents des victimes de l’insurrection populaire et du putsch manqué suite à la liberté provisoire accordée à Djibrill Bassolé. Il l’ont fait savoir lors d’un point de presse tenu hier 12 octobre 2017.   Pour les parents des victimes, des juges ont oublié le sacrifice du peuple qui leur permet d’avoir … Lire la suite

Liberté provisoire de Djibril Bassolé: « Aucun acte de corruption, ni de faveur n’a entaché ce travail de justice ». Justice militaire

Putsch déjoué

Ceci est un communiqué du Président de la Chambre de contrôle du tribunal militaire sur la liberté provisoire accordée au Général Djibrill Bassolé.

Le 10 octobre 2017, la Chambre de Contrôle de l’instruction du Tribunal Militaire de Ouagadougou a rendu une décision ordonnant la mise en liberté provisoire du Général Djibril BASSOLET s’il n’est détenu pour autres motifs.

Cette décision avait également pour objectif de faciliter l’accès de l’inculpé aux soins adéquats conformément aux certificats médicaux joints à sa requête. Le 11 octobre 2017, sur requête du procureur militaire, demandant l’assignation à résidence de M. BASSOLET sur le fondement de l’article 100 du code de justice militaire, la Chambre de Contrôle a accédé partiellement à ladite requête en ordonnant la mise en résidence surveillée de M. BASSOLET sous l’autorité du président de la Chambre qui supervise les modalités pratiques de cette assignation.

Le dispositif de l’arrêt précise que l’autorité militaire doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de l’inculpé.

Depuis le rendu de la première décision, des rumeurs propagées sur les réseaux sociaux et sur quelques médias font état de ce que les magistrats qui ont rendu ces décisions auraient été corrompus. Des sommes farfelues sont avancées par des individus mal intentionnés en sus des injures de tout genre pour ternir l’image des membres de cette juridiction et jeter l’opprobre sur leur intégrité.

Nous voulons par la présente, prendre à témoin l’opinion publique, le monde judiciaire et les instances internationales, que les décisions sus rendues l’ont été selon les lois en vigueur au Burkina Faso (code de justice militaire, code de procédure pénale, traités internationaux ratifiés par le Burkina Faso) et en toute conscience et responsabilité. Aucun acte de corruption, ni de faveur n’a entaché ce travail de justice.

De ce fait, nous invitons toute personne qui prétendrait détenir des preuves de corruption liées à la gestion de ce dossier de saisir immédiatement le Conseil Supérieur de la Magistrature et/ou les services de police judiciaire pour toute suite de droit à donner. Nul n’est au-dessus des lois.

Cependant, la calomnie, la diffamation restent des actes indignes et lâches pour des individus en manque d’arguments. Le juge n’a pour seuls boussole que la loi et sa conscience. Lorsqu’on n’est pas d’accord avec une décision de justice, on est libre de la contester selon les voies légales. Mais il est indécent de vouloir jeter en pâture des magistrats consciencieux et intègres qui n’ont fait que leur travail. Ce sont des actes de mépris et d’incivisme à l’encontre de l’institution judiciaire dans son ensemble qui doivent être dénoncés avec la dernière énergie.

Par ailleurs, nous aviserons quant aux suites à donner à certaines publications tendancieuses et diffamatoires.

Ouagadougou, le 12 octobre 2017

Le Président de la Chambre de Contrôle de l’instruction du tribunal Militaire de Ouagadougou

Jean Marie OUATTARA

Procès des 22 Ex-RSP: Voici le verdict!

Le 10ème jour du Procès de l’attaque de Yimdi a livré son verdict cet après midi 6 avril 2017 à 15h à la Justice militaire. Voici le verdict. -17 ans de prison pour le « cerveau de l’attaque » Sergent_Chef_Sanou_Ali et le Sergent_Ollo_Stanislas_Poda -10 ans de prison ferme pour Kam_Ollé_Bienvenu_Yonli_Handi, Zouré_Boureima, Zongo_Hamado, Aboubakren_Ould_Hamed, Couldiaty_Salif, Nebié_Abdoul_Nafion, Toé_Desmond, Drabo_Hamidou, … Lire la suite

Procès attaque de Yimdi : « Le Chef de poste, sergent-chef Samidoulgou Bernard même a fui » soldat Ouattara Abou

Le procès des 22 éléments de l’ex-RSP se poursuit toujours au Tribunal militaire. Aujourd’hui ont comparu déjà 4 personnes en tant que témoins dont le sergent-chef Samidoulgou Bernard chef de poste à Yimdi au jour de l’attaque, le soldat de 1ère classe Ouedraogo Essai, Yamoaga Fabrice et Koussoubé Zakaria. Quelle séance riche en rebondissements! Ouedraogo … Lire la suite

Procès des 22 Ex-RSP : « Moi on ne m’a pas torturé mais ils ont humilié ma famille » dixit Soulama Seydou

Jour 3 du procès des militaires de l’Ex RSP sur l’attaque de la poudrière de Yimdi aujourd’hui 30 mars 2017. En effet, si depuis le début du procès les  « manœuvres et tortures à la gendarmerie»  dénoncées sont récurrentes, la date d’aujourd’hui ne fait pas exception. En effet, les militaires Yonli Andy, Djimaldine Napon, le sergent Coulidiati … Lire la suite