Tenado: Le MPP contre toute forme de justice privée




Ceci est un communiqué du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, parti au pouvoir), suite aux affrontements entre éléments du groupe d’autodéfense dénommé Koglweogo, et des populations à Tialgo dans la province du Sanguié.

C’est avec consternation que le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a appris l’affrontement entre Koglwéogo et populations de Tialgo/Sanguie, localité située à 3 kilomètres de Ténado depuis le jeudi 18 mai 2017. Cette série de violences, faut-il le réitérer, est un acte répréhensible aux antipodes de nos valeurs républicaines. L’esprit de tolérance et la symbiose communautaire ont toujours été nos valeurs cardinales au Burkina Faso. A ce titre, nous devons les privilégier en toutes circonstances pour favoriser la cohésion sociale, l’unité nationale face à nos défis communs.

A cet effet, le MPP condamne avec fermeté toute forme de justice privée. Il exhorte le peuple burkinabè à consolider la paix sociale et à s’orienter vers les voies de recours légales en cas de nécessité. Le civisme dans nos actes quotidiens est le seul gage de nos libertés individuelles et collectives.

Par conséquent, le MPP présente ses sincères condoléances aux familles endeuillées, souhaite prompt rétablissement aux blessés. Il appelle le gouvernement à circonscrire cette altercation et à restaurer la quiétude dans les communautés éplorées tout en prenant des mesures drastiques contre toute récidive. Il exhorte le gouvernement à diligenter les enquêtes appropriées en vue de situer les responsabilités d’une part et d’ouvrir les informations judiciaires d’autre part pour permettre aux autorités judiciaires de châtier les coupables à la hauteur de leurs forfaits.

Le MPP demande à nos structures provinciales de prendre des initiatives communautaires proactives pour favoriser le dialogue social, l’entente et la concertation, conformément à nos idéaux.
Le MPP en appelle au peuple burkinabè à cultiver nos liens communautaires séculaires qui ont toujours vaincu le temps, tant leur éclat honore toute nation éprise de liberté, de justice et de fraternité.

Démocratie, Égalité, Progrès
Le Secrétaire exécutif national

« L’Opposition politique s’indigne face à ce choix du MPP de liquider les libertés syndicales  » Zéphirin Diabré




Le Chef de file de l’Opposition politique burkinabè a reçu en ampliation, copie d’une lettre de l’Union d’Action Syndicale (UAS) adressée au Président de l’Assemblée nationale, dans laquelle elle évoque le texte d’une proposition de loi que lui a envoyée le Président de la Commission des Affaires Juridiques et des Droits Humains (Cajdh), traitant de l’exercice du droit de grève dans les services publics.

Les points soulevés par la correspondance de l’UAS laissent clairement entrevoir que le MPP a décidé de museler les syndicats.
L’Opposition politique s’indigne face à ce choix du MPP de liquider les libertés syndicales durement arrachées par notre peuple. Dans un communiqué de presse daté du 1er mars 2017, qui faisait suite à déclarations simultanées du Premier Ministre et du Président de l’Assemblé nationale tendant à accuser les syndicats de vouloir renverser le régime, l’Opposition dénonçait déjà la volonté manifeste du MPP de museler les syndicats et de persécuter les opposants. Cette stratégie du parti au pouvoir vise clairement à supprimer tout contre-pouvoir et toute force susceptible de contester l’hégémonie du MPP.
Pour l’Opposition politique, comme l’ont expérimenté à leurs dépends plusieurs régimes politiques dans l’histoire du Burkina, la suppression du droit de grève n’a jamais été la réponse appropriée aux justes revendications des travailleurs. C’est une faute majeure qui ne restera pas impunie.
C’est pourquoi l’Opposition politique burkinabè rejette fermement cette proposition de loi. Elle réitère son soutien plein et entier aux syndicats dans leur lutte pour le bien-être et la liberté des Burkinabè. Du reste, la protection et le renforcement des libertés syndicales, ainsi que le traitement diligent des revendications des travailleurs, figurent dans la plateforme de lutte de l’Opposition.
L’Opposition politique demande donc à l’Assemblée nationale de retirer cette proposition de loi dans les meilleurs délais. Elle invite ses militants et l’ensemble des citoyens à se tenir prêts pour contrer toute tentative du MPP de remettre en cause les libertés syndicales dans notre pays.

Ouagadougou, le 11 mai 2017
Le Chef de file de l’Opposition politique,
Zéphirin DIABRE

Marche de l’opposition: les partis de la majorité réitère leurs soutients au président




Dans cette déclaration, l’Alliance des Partis et Formations Politiques de la Majorité Présidentielle (APMP) se prononce sur les actions de la Coalition pour la démocratie et la réconciliation (CODER)  et de l’opposition politique. 

L’opinion nationale a assisté depuis quelques mois à la naissance de la Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER). Un regroupement issu de l’opposition politique et  composé essentiellement des partis politiques membres du tristement célèbre Front Républicain, qui de connivence avec le CDP, l’ex-parti majoritaire, ont précipité notre pays dans les méandres du chaos en initiant et en soutenant le funeste projet de modification de l’article 37 de la constitution.

Ce regroupement politique se faisant passer pour le chantre de la réconciliation nationale a entamé une série de tournées à l’effet de mobiliser et de sensibiliser certains leaders d’opinions sur la nécessité pour les burkinabè d’aller à la réconciliation.

A l’analyse de l’objet de sa création et au regard de nos traditions qui instituent le pardon comme une valeur cardinale de pacification et de renforcement de la cohésion sociale, aucune âme dotée d’une intelligence moyenne n’eut eu à redire sur le bien-fondé de la mission de ces « anges de la réconciliation ». C’est d’ailleurs cette recherche de l’unité nationale qui a motivé la création par les hautes autorités de notre pays du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN).

Cependant, à la lumière des actes posés par la CODER et des propos de ses premiers responsables, nous sommes en droit de nous interroger et d’interroger la conscience collective sur les réelles motivations de ces partis politiques qui doivent encore leur existence sur l’échiquier politique national à la magnanimité et au sens de tolérance du vaillant peuple burkinabè. En effet, il vous souviendra que le premier format de réconciliation voulu par la CODER était la reproduction mécanique de la fameuse journée nationale de pardon, orchestrée par Blaise Compaoré en mars 2001, format dans lequel ni la justice, ni la vérité n’avait droit de cité.

Devant le rejet implacable d’une telle forfaiture, elle s’est vue contrainte de faire un rétropédalage dont elle seule a le secret pour remodeler son discours en y intégrant de manière lapidaire les aspects justice et vérité quand bien même elle n’y croit pas. Il est évident que la réconciliation nationale est une nécessité, mais elle se veut être l’aboutissement d’un processus : vérité – justice – pardon.

Au niveau de l’APMP, notre conviction est établie que la réconciliation se fait avec l’ensemble de la communauté nationale et en priorité avec les victimes. Dans cette optique, la CODER nous aurait convaincu pour peu de sa bonne foi, si une démarche sincère auprès des victimes de l’insurrection populaire et du putsch manqué avait été sa première action. Tous ces vices de formes dans la démarche de la CODER, nous permet d’affirmer que le seul objectif poursuivi par les géniteurs sans foi ni loi de ce machin politique est de se servir de façon éhontée de la noble thématique de réconciliation en vue de restaurer le système vampirique de Blaise Compaoré que le peuple a voué aux gémonies.

Pour s’en convaincre, il suffit d’analyser le compte rendu de la CODER, suite à sa rencontre avec Blaise Compaoré  le 11 Avril 2017 en terre ivoirienne. En décryptant ce compte rendu fait par l’homme lige de service qu’est Ablassé Ouérdraogo, Président de « Le Faso Autrement » dont la conviction politique se mesure uniquement à l’aune de sa cécité politique et de sa cupidité, on se convainc définitivement que la CODER n’est ni plus ni moins qu’un conglomérat de partis politiques en perte de vitesse, nostalgiques d’un passé à jamais révolu. Pour étayer notre position, nous rappelons ces deux affirmations du Sieur Ablassé Ouédraogo :

  • « Blaise Compaoré se porte bien et il a pardonné aux burkinabè »
  • « Si tu refuses le pardon tu te chercheras demain » (traduction littérale du mooré)

Ces propos aux relents provocateurs frisent à tout point de vue le ridicule et la faillite morale de celui ou de ceux qui en assument la paternité. En tout état de cause, le peuple burkinabè a toujours su réserver en temps opportun, le traitement qu’ils méritent, aux politiciens qui s’écartent de la morale et de l’éthique politique.

C’est dans ce climat où la CODER tente vainement d’imposer une parodie de réconciliation aux burkinabè que l’opposition politique appelle à une marche-meeting le 29 Avril 2017.

L’APMP tient à réaffirmer son attachement à la Démocratie et aux valeurs républicaines. En dépit du caractère légal de cette activité de l’opposition politique, notre regroupement pense que le contexte socio-politique de notre pays, marqué par les agressions terroristes, commande de la part de tous les acteurs la retenue et une prise de conscience quant à la nécessité de se solidariser  afin de donner une riposte appropriée aux ennemis de notre peuple et d’instaurer un climat de paix et de cohésion nationale, gages de tout développement.

Pour notre part, une telle démarche vise prioritairement à déstabiliser les fondements d’un pouvoir démocratiquement élu. En effet, le peuple burkinabè dans sa majorité à l’occasion de la première véritable élection démocratique et transparente depuis l’avènement de la 4ème République, a placé sa confiance, le 29 Novembre 2015 à Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian Kaboré. Il convient également à ce sujet de noter la confortable majorité dont jouit l’APMP au sein de l’Assemblée nationale.

Cette légitimité conférée par le suffrage populaire n’est visiblement pas du goût de nos contempteurs qui manquent cruellement de projets de société crédibles et qui s’échinent à inventer cyniquement dans leurs laboratoires, des voies et moyens de dresser le peuple contre le pouvoir légitime.

En plus, le procès de l’insurrection populaire prévu pour le 27 Avril 2017, explique très certainement, le zèle de l’opposition politique dans le sinistre objectif d’entraver son bon déroulement. Cette position est d’autant plus plausible que le CDP se positionne aujourd’hui comme le métronome de l’opposition politique. C’est ainsi qu’il faut comprendre l’alliance contre nature entre le CDP et l’UPC que l’histoire politique récente de notre pays a  vertement opposée.

En outre, un des objectifs poursuivis par cette marche-meeting est la volonté manifeste de l’opposition politique d’entraver la mise en œuvre sereine du PNDES, l’idée étant de jeter le discrédit sur l’action gouvernementale afin d’assouvir une boulimie du pouvoir par des procédés anti-démocratiques.

Fort heureusement, le peuple n’est pas dupe. Après avoir emporté une large adhésion de notre peuple, le programme politique, économique et social du Président du Faso dont la mise en œuvre rassure quant à sa capacité de tracer les sillons d’un avenir radieux de notre pays. Malgré un démarrage difficile, les premiers résultats du PNDES sont encourageants et illustrent la volonté et la détermination d’un peuple qui entend s’assumer. En témoignent les actions suivantes :

  • l’élaboration, l’adoption et la mise en œuvre diligente du PNDES qui a bénéficié de la confiance des partenaires du Burkina Faso tant à l’intérieur qu’à l’extérieur ;
  • l’adoption et l’exécution d’un budget ambitieux assorti d’un budget d’investissement d’environ 1 300 milliards contre 300 à 400 milliards auparavant ;
  • le démarrage d’un programme social audacieux avec la gratuité des soins pour les enfants de 0 à 5 ans et les femmes enceintes ;
  • le recrutement de plus de 433 médecins en 2016 sur un effectif de 720 au départ, afin de renforcer la capacité des CHR, CMA et CM de notre pays ;
  • la construction de 142 écoles, de 126 CEG et 26 lycées ;
  • la réalisation de 1481 forages dont 55 en milieu urbain et 1426 en zone rurale ;
  • la relance économique avec un PIB de croissance qui s’établit à 6,2% en 2016 contre 4% en 2014 et 2015 ;
  • l’opérationnalisation de la loi 081 au bénéfice des agents de l’Etat et la promotion du dialogue avec les partenaires sociaux ;
  • les programmes spécifiques d’emplois pour les jeunes et les femmes ;

Nous appelons donc l’ensemble des patriotes à se démarquer de ces actions populistes, aux antipodes de la cohésion nationale et à se solidariser autour du Gouvernement afin de poursuivre et renforcer les actions de développement dans la dynamique d’une transformation positive des conditions de vie des populations.

L’APMP réaffirme sa gratitude et son admiration au peuple héroïque du Burkina Faso et réitère son soutien au Président et à son Gouvernement. Elle se tient prête à relever les défis de tous ordres et invite l’ensemble des acteurs socio-politiques à privilégier le dialogue franc et honnête afin de préserver et renforcer les acquis démocratiques engrangés par le peuple insurgé.

Dieu bénisse le Burkina Faso

Fait à Ouagadougou le, jeudi 20 Avril 2017

Meeting du 29 avril: Une stratégie de boycott semble avoir été élaborée par le MPP selon l’opposition




Les partis politiques membres du Cadre de Concertation du Chef de file de l’Opposition ont tenu une rencontre régulière, ce mardi 18 avril 2017 au siège du CFOP.

Présidée par M. Zéphirin DIABRE, Chef de file de l’Opposition, cette rencontre avait les points suivants inscrits à son ordre du jour :
1) Situation nationale ;
2) Meeting du 29 avril 2017 ;
3) Vie du cadre.
Au titre de la Vie nationale
L’actualité nationale a été marquée par le discours sur l’état de la nation, prononcé par le Premier Ministre Paul Kaba THIEBA le vendredi 14 avril devant la représentation nationale. Comme tous les Burkinabè, l’Opposition déplore le fait que le chef du Gouvernement soit tombé dans l’autosatisfaction, en peignant une image idyllique de notre pays qui ne correspond pas du tout aux souffrances qu’endurent les citoyens dans leur vie quotidienne. Cette manière d’occulter la réalité prouve que nos dirigeants vivent dans une bulle, loin du Burkina réel. L’opposition politique félicite les députés de l’Opposition qui, à travers leurs interpellations vigoureuses et pertinentes, ont rappelé les échecs du Gouvernement et l’incapacité de ce dernier à enrayer les difficultés que vivent nos concitoyens. Elle les invite à cultiver davantage la concertation, en vue d’actions énergiques pour marquer plus fortement la présence de l’Opposition dans l’hémicycle, et mieux défendre les intérêts de nos populations.
Au titre du meeting de l’Opposition
Le Président du comité d’organisation a fait le point général de l’état d’avancement des préparatifs du meeting qui aura lieu le 29 avril à 15h à la Maison du peuple. Il en ressort que les choses se déroulent normalement.
L’Opposition politique rappelle que ce meeting de protestation se déroulera dans l’enceinte de la Maison du peuple de Ouagadougou, et invite ses militants, ses sympathisants et tous les citoyens à être présents sur place dès 13h. Ce meeting sera l’occasion pour l’Opposition de dévoiler sa nouvelle plateforme de combat démocratique, pour répondre aux aspirations des Burkinabè. Il ne s’agit nullement d’une marche comme l’espèrent ou le redoutent certains, du moins pour cette fois-ci. Les marches font partie intégrante des activités de protestation de l’Opposition et, si celle-ci en ressent le besoin, elle n’hésitera pas à en organiser.
L’Opposition politique note que l’annonce de ce meeting a créé une certaine fébrilité au sein du MPP dont les dirigeants multiplient les actions de tout genre pour discréditer l’évènement. Une stratégie de boycott semble avoir été élaborée par le parti au pouvoir. Les traits marquants de cette stratégie sont le lobbying intense auprès de certaines catégories sociales à qui on verse d’importantes sommes d’argent, pour les convaincre de ne pas se rendre à la Maison du peuple le 29 avril ; l’organisation d’interventions mensongères dans les débats interactifs des radios pour discréditer l’Opposition; des plans de rencontres dans les secteurs le jour du meeting pour, soit disant, présenter le PNDES. A cela s’ajoute le fait que certains partis de l’Opposition ont même été démarchés pour qu’ils se démarquent de l’événement.
Toute cette gesticulation laisse l’Opposition politique de marbre ! L’Opposition invite ses militants et sympathisants à rester sereins et à se mobiliser autour d’elle le 29 avril prochain.
Au titre du Cadre de Concertation
L’assemblée a examiné une demande d’adhésion au Cadre de Concertation, formulée par la Convergence pour la Démocratie Sociale (CDS), parti présidé par M. Valère SOME. Cette demande a été acceptée. La CDS devient donc le 36ème parti membre du Cadre de Concertation.

Débutée à 18h30, la rencontre a pris fin à 20h dans une ambiance de grande cordialité.

Ouagadougou, le 19 avril 2017
Le service de communication du Chef de file de l’Opposition politique

Burkina: des démissionnaires de l’UPC pour le MPP font un rétropédalage




Ceci est un communiqué de la sous-section de l’Union pour le progrès et le changement(UPC) de Zabré suite à la démission annoncée de 30 militants au profit du Mouvement du peuple pour le progrès(MPP) le 27 mars 2017 dernier. Selon le communiqué les démissionnaires seraient en train de faire un rétropédalage pour revenir à l’UPC.

Le lundi 27 mars 2017, trente personnes se réclamant militantes de l’UPC/Zabré, ont annoncé dans la presse avoir démissionné du parti pour rejoindre le MPP à cause d’une crise interne. A moins de six jours de la date limite du dépôt des candidatures aux municipales partielles, l’UPC/Zabré a reçu des lettres de démissions de quatorze militants.

Qu’est ce qui explique réellement ces démissions ? Il faut rappeler qu’au sortir des municipales de mai 2016, l’UPC avait obtenu 46 conseillers contre 44 pour le MPP. En ce moment-là, deux candidats à la mairie s’étaient déclarés au sein de la sous-section. C’étaient Alassane WARE (aujourd’hui démissionnaire) et Maître Fidèle Louré. Les primaires ont été remportés par Alassane WARE, et l’ensemble des conseillers de l’UPC, y compris Maître LOURE, l’ont soutenu. Cependant, des problèmes avec l’administration locale et les conseillers du MPP ont fait que l’élection du maire n’a jamais pu avoir lieu.

Quand la dissolution des conseils municipaux est intervenue, l’UPC/Zabré a convoqué une assemblée générale pour faire le point de la situation. Au cours de cette réunion, Alassane WARE a souhaité que les militants le désignent officiellement et séance tenante comme unique candidat du parti à la mairie. Cette demande n’a pas été accordée par les militants qui estimaient qu’elle était prématurée et que, de toute façon, elle n’était pas inscrite à l’ordre du jour. C’est à cause de cela que M. WARE et d’autres personnes, qui avaient du reste quitté récemment le CDP pour rejoindre l’UPC, ont décidé de quitter le parti afin de poursuivre l’aventure au MPP.

L’UPC/Zabré respecte le choix des démissionnaires. Elle observe néanmoins que les têtes de proue de ces démissionnaires, Alassane WARE(ex candidat à la mairie) et Yombila BOUSSIM (celui qui rédigeait les communiqués des démissionnaires) n’ont finalement pas été retenus sur les listes du MPP, malgré toutes les démarches qu’ils ont entreprises auprès des leaders de ce parti. A l’évidence, le MPP lui-même s’est rendu compte qu’ils n’avaient plus aucune chance de se faire élire aux postes de conseillers.

L’UPC/Zabré note également que plusieurs des démissionnaires ont déjà fait leur mea culpa pour revenir à l’UPC et battre campagne pour le parti. De toute façon, la sous-section reste ouverte et n’entretient pas de rancune envers ceux qui ont décidé de tenter leurs chances ailleurs.

L’UPC/Zabré rassure ses militants et sympathisants, qu’en dépit de ces départs, et ce à quelques jours de la date limite du dépôt des listes, le parti présente des listes avec des candidats valeureux dans chaque village de la commune de Zabré. Cela démontre que notre parti regorge suffisamment de militants engagés et de ressources humaines.

L’UPC/Zabré met l’intérêt de la collectivité avant tout autre considération. Elle reste ouverte au dialogue entre les sous-sections locales des différents partis politiques, pour construire Zabré et renforcer la démocratie.

UPC : Ensemble pour le vrai changement !
Zinakou Alfred ZANZE,
Député à l’Assemblée nationale,
Correspondant UPC de Zabré

Burkina: le MPP dément avoir tenue une réunion politique à Kossyam




Dans une de ses parutions nos confrères du journal l’événement annonçait que le Bureau politique du MPP avait tenu une réunion à Kossyam. Un écrit que dénonce le secrétaire à l’information du parti au pouvoir dans cet écrit. 

Le 10 mars 2017, l’EVENEMENT a publié sans avoir pris le soin de vérifier la source de l’allégation suivante : « REUNION DU BUREAU EXECUTIF MPP A KOSYAM. Exorciser le spectre de la division.» Face à ces propos, nous nous devons d’apporter le démenti suivant.
Voici les faits : le 8 mars 2017, le Bureau exécutif national du MPP s’est réuni dans une villa privée à Ouaga 2000 pour examiner la vie du parti. Relatant les circonstances de la tenue de cette réunion, l’Evènement a affirmé en toute ignorance des faits que ladite réunion s’est tenue à Kosyam au palais présidentiel précisément. Mieux, l’auteur feint l’indignation, simule la réprobation et condamne systématiquement l’utilisation dévoyée de nos chères institutions par le MPP. Le titre de l’article est d’ailleurs insinuateur : « Kosyam, nouveau siège du MPP ? » Aussi, prend-il l’opinion nationale à témoin sur l’absence de précédent sur l’utilisation partisane d’un symbole majeur de notre République, KOSYAM. Lisons-le : « la dernière réunion du bureau exécutif national du MPP s’est tenue à kosyam autour de Roch Marc Christian Kaboré. Sauf erreur, c’est une première dans les mœurs politiques de notre pays. » Nous sommes consternés que l’opinion nationale soit à nouveau alimentée d’un mensonge si grotesque.
Le Secrétariat à l’information et à la communication (S.I.C) du MPP rappelle au peuple burkinabé que cette information est tout à fait mensongère et scandaleuse. Jamais les symboles de l’Etat n’ont été utilisés ni seront utilisés à des fins partisanes par le MPP. Le parti s’assume et se conforme à ses obligations, notamment la bonne gouvernance et l’usage républicain des symboles de l’Etat. Ce patrimoine est d’autant plus sacré pour le MPP que le parti se contente de locaux modestes pour abriter son siège. Si hier les institutions de l’Etat ont été dévoyées et ravalées en biens claniques, aujourd’hui le parti du soleil levant ne reculera devant rien pour restaurer à ces institutions leur caractère sacré, bien loin de les profaner.
Ainsi, le MPP veille à l’usage républicain du bien commun pour l’épanouissement social du peuple burkinabé. Ce principe fondamental de la démocratie est le pilier de l’Etat de droit que nous nous attelons à construire en dépit de tous les obstacles. Jamais la détermination du président Roch Marc Christian Kaboré pour le peuple burkinabé ne sera flétrie par les oripeaux du pouvoir. Nous regrettons que ces propos diffamatoires et mensongers n’aient point fait l’objet d’investigations antérieures si tel est bien la vocation de L’EVENEMENT. Au regard du devoir de vérité qu’exige la fiabilité des sources, l’EVENEMENT pouvait mieux s’illustrer sur la scène publique que de se faire l’écho de rumeurs infondées. Cette violation du code déontologique est d’autant plus déplorable qu’elle instrumentalise l’opinion nationale et induit la presse, garante de nos libertés d’opinion, dans une spirale outrancière et injustifiée.
Cette affabulation n’honore nullement la Communication nationale en cette étape cruciale de nos défis. Cette campagne d’intoxication vise à diffamer les nobles serviteurs de la République et à saper la République en ces fondements. Alimenter la clameur stérile est aux antipodes de nos impératifs nationaux. C’est le lieu de condamner les noirs desseins qui visent à hypothéquer notre contrat social par la désinformation. C’est le lieu de faire front commun contre les projets funestes qui visent à déchirer les langes de notre jeune République.
En conséquence, nous appelons le peuple burkinabé à la vigilance contre la dérive informationnelle en cette phase cruciale de notre histoire. Aussi, est-il de notre devoir de nous prémunir contre la calomnie, l’affabulation et la diffamation. Ce discernement attendu de nos concitoyens épris de paix, de dialogue et de cohésion sociale est la garantie de nos libertés individuelles et collectives. La prise de conscience de nos priorités nationales incarnée par le MPP exigeait de nous ce devoir de vérité.
Le Secrétariat à l’information et à la communication

Nord: Les attaques terroristes «ne pourront jamais faire plier notre peuple» dixit Salifou Diallo

Les attaques terroristes répétées dans la partie sahélienne du Burkina «ne pourront jamais faire plier notre peuple», a affirmé samedi, le président par intérim du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir), Salifou Diallo, à l’ouverture du 2e congrès ordinaire du parti, à Ouagadougou. «Ces attaques  dont le sinistre dessein est de semer la peur et … Lire la suite

Burkina: Paul Kaba Tiéba membre du bureau politique du MPP , rien de nouveau selon Salifou Diallo

Le premier ministre Paul Kaba Thiéba, a été élu membre du bureau politique national du MPP, fort de 500 membres contre 78 pour le nouveau Bureau exécutif national (BEN) du parti. Salifou Diallo, le nouveau président du parti a laissé entendre que le Premier ministre contrairement à ceux que certains croient n’est pas un nouveau … Lire la suite

Politique: Salif Diallo succède à Roch à la tête du MPP

Le président de l’Assemblée nationale Salifou a été confirmé dimanche à la tête du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), à l’issue du 2e congrès ordinaire du parti qui s’est achevé dimanche à Ouagadougou. Vous m’avez fait l’honneur de me porter à la tête de notre parti et c’est avec beaucoup de détermination mais aussi … Lire la suite

Ouagadougou: Un député MPP fauche mortellement un motocycliste sur l’avenue Pascal Zagré

Un accident mortel impliquant une voiture d’un député du parti au pouvoir s’est déroulé ce weekend end notamment le samedi 11 Mars  sur l’Avenue Pascal Zagré. L’accident a mis en cause la voiture et un motocycliste tué sur le coup.  Selon la police ce dernier était vêtu d’un pantalon Jean de couleur noire, d’un t-shirt de … Lire la suite