Procès du putsch manqué: Les généraux Diendéré et Bassolé condamnés à 20 ans et 10 ans ferme

Les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé ont été condamnés respectivement à 20 ans et 10 ans de prison ferme. L’ancien chef de la diplomatie burkinabè Djibril Bassolé écope d’une peine de 10 ans de prison ferme tandis que l’ancien chef d’État major particulier de la présidence Diendéré prend 20 ans de prison ferme. Tous … Lire la suite

Procès putsch manqué: voici les derniers à passer à la barre

Les auditions dans le cadre du procès du putsch manqué de 2015 tirent à leur fin. Les deux dernières listes d’accusés à être entendus ont été communiquées par le tribunal militaire . Liste 14. 1 KONE Leonce 2 YAMEOGO Hermann 3 SAWADOGO Salif 4 DIAWARA F Thérèse 5 SIDI Lamine Omar Liste 15 1 cdt KOROGO … Lire la suite

Réouverture du procès du putsch manqué: les trois anomalies des avocats de la défense

Trois avocat de la défense dans le cadre du procès du putsch manqué étaient face à la presse ce lundi à Ouagadougou. Me Christophe Birba, Me Mathieu Somé et Me Dieudonné Bonkoungou disent prendre l’opinion publique à témoin sur trois anomalies notées à seulement deux jours de la réouverture du procès. La Première anomalie est relative à, … Lire la suite

Putsch manqué 16 septembre: « Diendéré n’a pas fait de coup d’Etat » Avocat

L’avocat du général Gilbert Diendiéré, Me Mathieu SOME sur le plateau télé de Burkina_Infos ce 28 octobre 2017 a déclaré ceci: « Gilbert Diendéré n’a pas fait de coup d’Etat…Ils l’ont mis devant les faits accomplis, il a endossé la responsabilité. La veille du 16 septembre, est-ce que vous savez qu’il y a eu une réunion où … Lire la suite

Coup d’état du 15 Septembre 2015: Gilbert Diendéré parle depuis la MACA

L’ancien chef d’état-major particulier de l’ancien président Blaise Compaoré s’est exprimé dans les colonnes de Jeune Afrique.

A propos du coup d’Etat

« Je n’étais au courant de rien. Ce sont des sous-officiers [dont il refuse de donner l’identité] qui étaient à la manœuvre. Peu après, des hommes sont venus chez moi pour m’informer de la situation.» Comme aucun offi­cier des autres corps de l’armée n’acceptait endosser la respon­sabilité du coup de force, il décide d’assumer en prenant la tête de ce mouvement. Car « j’étais un des seuls à pouvoir le faire. Je l’ai fait dans un esprit d’apai­sement, pour essayer d’aboutir à une solution consensuelle.» Aussi pour aboutir à l’organisa­tion d’élections « véritablement démocratiques et ouvertes à tous». Pour lui, il fallait le faire « pour le bien du pays ».

Blaise Compaoré, Guillaume Soro, Djibril Bassolé et le coup d’Etat

 » Beaucoup pensent à un geste télécommandé par Blaise Compaoré depuis Abidjan, où il est exilé. « C’est totalement faux, rétorque son fidèle bras droit. Il ne m’a appelé qu’une fois, dans les premières heures, pour savoir ce qui se passait au pays. » Il admet aussi avoir reçu un autre appel de Côte d’ivoire, celui de Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale, accusé d’avoir soutenu les putschistes. Pour lui proposer son aide? « Non. Comme Blaise, il cherchait juste à s’informer de la situation.» Quant à Djibrill Bassolé, l’ex-chef de la diplomatie de Compaoré, également inculpé dans cette affaire, il certifie ne l’avoir vu qu’une seule fois pendant ces évé­nements. Bassolé, assure-t-il, lui a simplement proposé «de demander au Niger de jouer les médiateurs».  »

Diendéré accuse Yacouba Isaac Zida d’être responsable de la dégradation de la situation qui aurait occasionné le coup d’Etat

« Il voulait se débarrasser de tous les officiers qui étaient plus gradés que lui. Mais la troupe n’a pas accepté. Zida s’est alors mis en tête de démanteler le régiment. »

Selon lui, l’ex-Premier ministre a « tout fait » pour se maintenir le plus longtemps pos­sible au pouvoir. « Il cherchait un moyen de repousser les élections.

Il a provoqué le RSP à dessein, au fil des mois, pour le mener à la faute et provo­quer un désordre qui lui serait favorable. » S’il voulait rester au sommet de l’État, c’était « pour conti­nuer à s’enrichir illé­galement».

Devant témoins (il cite les ambassadeurs de France et des États­ Unis de l’époque), Gilbert Dienderé affirme avoir alerté Michel Kafando à plusieurs reprises au sujet des « magouilles » de Zida. «L’histoire me donne aujourd’hui rai­son. Personne ne m’a écouté et Zida a fui le pays à cause de toutes ces affaires.»

Avec JA

Burkina: «Le dossier judiciaire relatif au putsch manqué avance très bien» Réné Bagoro

Le dossier judiciaire concernant le coup d’Etat manqué de mi-septembre 2015 au Burkina Faso, avance très bien et le procès pourrait débuter avant la fin de l’année en cours, a déclaré le ministre burkinabè en charge de la Justice, René Bagoro, à l’occasion de la commémoration du 2e anniversaire dudit putsch. Le ministre Bagoro qui … Lire la suite