Conférence rémunération fonctionnaires : Le rapport synthétique

Dans son adresse de fin d’année à la Nation, Son Excellence Monsieur le Président  du  Faso  lançait  l’initiative  d’une  réflexion  nationale  sur  le système de rémunération des agents publics de l’Etat. Faisant suite à cette volonté du Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur le premier ministre a engagé dès février 2018 des réflexions techniques et … Lire la suite

Ralentisseurs sauvages: une campagne de sensibilisation avant démolition

Le ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Vincent Dabilgou a présidé mardi 08 mai 2018 à Loumbila, la cérémonie officielle de lancement de la campagne nationale de sensibilisation avant démolition des ralentisseurs non conformes. Cette cérémonie organisée par l’Onaser, entre dans le cadre de la lutte contre l’excès de … Lire la suite

Vu sur les réseaux sociaux/Bobo Dioulasso: Des masques traditionnelles pénètrent dans un CSPS et fouettent les agents de santé

Le CSPS de Bolomakoté a Bobo Dioulasso est fermé depuis hier parce que des masques se seraient introduits dans l’enceinte de la structure pour fouetter une Dame qui portait un bébé de 2 mois au dos. Les agents et stagiaires voulant porter secours a la bonne dame ont été fouettés à leur tour par les … Lire la suite

Pô: plus de 1800 peaux d’ânes incinérées

La Direction provinciale des Ressources animales du Nahouri en collaboration avec les FDS ont intercepté dans la nuit du 13 mars 2018 plus 1800 peaux d’ânes. Ces peaux ont été incinérées ce vendredi 30 mars 2018 à Pô. Le Directeur provincial des Ressources animales du Nahouri Monsieur Amassé OUANGO a invité les populations a protégé … Lire la suite

L’artiste musicien burkinabé Seydou Campaoré se pend en Côte d’Ivoire

C’est une tristesse absolue. Un musicien Burkinabé a mis fin à ses jours à son domicile, dans la nuit de vendredi 22 au samedi 23 décembre, à  Port Bouët au sud du district d’Abidjan.

La victime repond au nom de Campaoré Seydou âgée de la quarantaine. L’homme a été découvert par ses proches pendu, au moyen d’une éponge solidement nouée à son cou, puis accrochée à un chevron à son domicile du quartier belle ville.

« Il n’avait pas de problème apparent pourtant », ont confié ses proches samedi matin à l’arrivée de la police. L’individu s’était entièrement consacré à la musique, où il prestait bien souvent à des mariages.

Afin d’établir clairement les circonstances du drame, qui intervient à seulement 10 jours de la nouvelle année, la police a ouvert une enquête. Et elle a pour ce faire demandé l’expertise des techniciens de scène de crime.

Affaire une femme accuse les services de l’action sociale de lui avoir enlevé son bébé, les éclaircissements du Ministère en charge de la solidarité Nationale

Dans une lettre ouverte publié par Ouaga24 le 13 Novembre adressée à madame la ministre de la femme , une jeune femme accusait les services de l'action sociale de lui avoir enlevé son enfant de 3 mois. Le Ministère de la Femme, de la Solidarité Nationale et de la Famille d’apporter les éclaircissements. Nous vous proposons in extenso cet écrit. 

Suite à la parution dans votre site le 13 novembre 2017 de la lettre ouverte intitulée « une femme accuse les services de l’action sociale de lui avoir enlevé son bébé de 3 mois » adressée à Madame la Ministre de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille par Mademoiselle SANOU Céline, il plait au Ministère de la Femme, de la Solidarité Nationale et de la Famille d’apporter les éclaircissements suivants.

Afin de respecter le secret professionnel cher au travail social, certains détails ont été volontairement tus et les noms omis sauf celui de SANOU Céline qui a porté son cas sur la place public.

Les faits sont les suivants.

Les services déconcentrés du Ministère de la Femme, de la Solidarité Nationale et de la Famille à Ouagadougou ont connu le cas de Mademoiselle SANOU Céline le vendredi 28 juillet 2017 suite à une tentative d’abandon de son enfant non loin du Centre Médical Saint Camille.

Sur signalement, un agent du service est allé la chercher, avec son bébé, pour une meilleure prise en charge à la Direction Provinciale de la Femme, de la Solidarité Nationale et de la Familledu Kadiogo.

Il faut signaler que contrairement à ce qui est dit dans sa lettre ouverte, ce n’est pas Céline qui a pris contact avec les services de l’action sociale pour une recherche de paternité de son enfant, mais ce sont les services de l’action sociale qui sont allés la chercher pour lui éviter une vindicte populaire suite à une tentative d’abandon de son enfant.

Qui est SANOUCéline

  • A l’Etat Civil SANON Findalo, Céline est née le 30 septembre 1981. Elle est une fille mère qui a déclaré avoir eu 7 enfants dont 4 sont décédés. Sur les 3 vivants, 2 de ses enfants résideraient chez ses parents à Bobo-Dioulasso et la dernière est le bébé né en juin 2017 ;

  • il existe un conflit entre Célineet ses parents géniteurs depuis plusieurs années et elle ne peut plus vivre auprès de ces derniers. Une de ses tantes a révélé qu’elle aurait attenté à la vie de son père qui l’a exclue et reniée ;

  • elle est sans domicile fixe à Ouagadougou. Elle loge dans des hôtels ou dans la rue en fonction de ses Avant sa grossesse, elle voyageait beaucoup au Sénégal (où elle a établi sa carte consulaire en janvier 2016), au Bénin pour des « activités commerciales » dit-elle. Elle ne dispose comme pièce d’identité que sa carte consulaire ;

  • on la soupçonne d’exercer dans la prostitution selon les révélations faites par le présumé père de son enfant ;

  • elle a actuellement trois (03) dossiers en justice : un contre son père auquel elle demande des subsides, un autre pour la garde de son enfant et le troisième contre le présumé père de son enfant pour incitation à avorter.

Pourquoi le retrait de l’enfant 

Les raisons qui ont présidé au retrait de l’enfant sont de divers ordres et peuvent se résumer chronologiquement comme suit.

Le 28 juillet 2017, Céline a tenté d’abandonner son enfant et cela, au regard, dit-elle, des difficultés qu’elle rencontre depuis la conception de ce dernier (problème d’hébergement, de restauration, de prise en charge sanitaire etc.). Suite à cela, Céline et son enfant ont été pris en charge, hébergés, nourris et soignés par les services de l’action sociale.

Pendant que Céline était aux bons soins des services de l’action sociale, elle est allée, le samedi 19 août 2017 aux environs de 01 heure du matin, déposer son bébé devant la porte de la famille du présumé père. L’enfant a été envoyé aux services de l’action sociale qui l’ont placé à l’Hôtel Maternel de Ouagadougou.

Le vendredi 25 août 2017, après lui avoir prodigué des conseils et avec l’assurance que Céline ira vivre à Bobo-Dioulasso auprès de son oncle maternel, l’enfant lui a été remis.

Malheureusement, Céline est restée dans la ville de Ouagadougou avec son bébé. D’après elle, elle a été dans la rue puis à l’archevêché et ensuite à la cathédrale de Ouagadougou en début septembre 2017 où les prêtres l’ont aidée à séjourner quelques temps dans une auberge.

Après son séjour à l’auberge, elle serait  restée quelques jours dans la cour de la cathédrale. Après cela, elle se serait promenée d’hôtel en hôtel pour de brefs séjours grâce à des bonnes volontés selon ses dires.

Elle s’est de nouveau présentée aux services de l’action sociale le 25 septembre 2017 parce que, dit-elle, sans ressources, elle n’a nulle part où dormir. Et puis, l’enfant, âgée de trois (03) mois à l’époque, était mal en point car elle était enrhumée et elle faisait également la diarrhée.

Trois optionslui ont été proposées par les services de l’action sociale :

  • l’héberger dans un centre (cour de solidarité, auberge de solidarité, centre de transit). Mais cette proposition a reçu un refus catégorique. D’après elle, son «standing de vie» ne lui permet pas de vivre dans ces lieux ;

  • prendre attache avec la Direction Provinciale de la Femme, de la Solidarité Nationale et de la Famille du Houet pour une médiation avec la famille SANON afin qu’elle puisse retourner en famille en attendant la clarification de la paternité de son enfant. Mais Céline a fait comprendre qu’elle ne voulait pas y retourner et que la résolution de sa situation conflictuelle avec sa famille est au-delà des compétences des agents de l’action sociale ;

  • chercher une maison, à loyer modéré, où elle séjournera avec son enfant tout en bénéficiant de l’accompagnement des services de l’action sociale. Céline a opposé un refus à cette proposition. Pour elle, elle vivra dans un hôtel ou rien.

Après avoir analysé la situation, les services de l’action sociale ont estimé que l’intérêt supérieur de l’enfant n’est pas la préoccupation de Céline et que ses agissements mettent en péril la vie et le développement de l’enfant. Aussi, le mercredi 04 octobre 2017, après avoir recueilli l’avis d’un juge, l’enfant de Céline a été placé dans une famille d’accueil où elle se porte bien et s’épanouie.

Cette mesure conservatoire a été prise en attendant que la justice se prononce sur la question.

Au cours d’une audience tenue le 07 novembre 2017 au Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou,  Céline a été appelée à démontrer sa capacité à s’occuper de son enfant pour pouvoir bénéficier de sa garde.

Le tribunal dans son verdict rendu le mardi 21 novembre 2017 a décidé du retrait de l’enfant et de son placement en famille d’accueil sous la responsabilité des services de l’action sociale. Une ordonnance sera délivrée pour attester de ce retrait.

Il faut signaler que plusieurs personnes se sont fortement impliquées par des conseils et des appuis divers afin d’amener Céline à un changement de comportements:

  • les responsables du CMA Saint Camille ;

  • les prêtres de la paroisse Saint Camille ;

  • le parrain du présumé père ;

  • desresponsables du Médiateur du Faso ;

  • des responsables du réseau de protection des enfants de Terre des Hommes Lausanne ;

  • les prêtres de l’archevêchéde Ouagadougou ;

  • la Famille SANOU à Ouagadougou ;

  • des responsables des radios et de télévisions où elle est passée plaider sa cause ;

  • des anonymes qui ont compatis à sa situation et ont voulu apporter une aide quelconque pour améliorer sa situation.

Mais toutes ces bonnes volontés ont été gagnées par le découragement suite aux agissements de Céline (entêtement  à ne dormir que dans les chambres d’hôtels ou auberge, comportement versatile passant du misérable à l’hautaine, ingratitude…).Beaucoup de ceux qui l’ont rencontrée, doutent qu’elle jouisse de ses facultés mentales.

Pour ce qui est de la recherche de paternité de l’enfant, plusieurs séances de médiation ont été faites avec le présumé père de l’enfant qui conteste la paternité. Aussi il faut attendre que l’enfant ait 6 mois (début janvier 2018) pour procéder au test sanguin de recherche de paternité.

En attendant, l’acte de naissance peut être établi mais pas au nom du présumé père. Ce que Céline ne veut pas.

Pour ce qui concerne les subsides, la famille du présumé père a proposé de verser chaque mois la somme de dix mille (10 000) francs CFA en attendant que la paternité de l’enfant soit établie en justice. Céline a refusé cette proposition car elle estime qu’il lui faut au moins quarante-cinq mille (45 000) francs CFA par mois alors que le présumé père de son enfant est sans emploi et à la charge de ses parents. Du reste, les 10 000 FCFA devaient être versés par son père.

Pour conclure, il faut dire que tout en donnant la priorité au bien être de l’enfant, le Ministère de la Femme, de la Solidarité Nationale et de la Famille, par le biais de ses services déconcentrés basés à Ouagadougou, est toujours à pied d’œuvre pour trouver une solution acceptable pour Céline notamment en la réconciliant avec sa famille.

Piéla: un éléve de 6e retrouvé mort avec des traces de coups et blessures sur le corp

Le corps sans vie d’un élève de 6e portant des traces de coups et de blessures, a été retrouvé dans un trou, le 14 octobre 2017 à la périphérie Est de Piéla .

Selon l'AIB qui cite plusieurs sources, c'est un groupe d'enfants qui a fait la découverte macabre dans la soirée du 14 octobre 2017.

N.Y puisque c'est de lui qu'il s'agit, a été retrouvé mort dans un trou, non loin de la sortie Est de Piéla, commune située à 30 km de Bogandé.

Selon des membres de sa famille, il a quitté le domicile le matin et c'est aux environs de 18 heures le même jour, que la triste nouvelle leur est parvenue.

Le commissaire de police de Piéla Tiabrimani Thiombiano a confié à l’AIB, que les constats réalisés par ses éléments et par les agents de santé, ont révélé que la victime portait des blessures.

Ce qui porte à croire qu'elle a reçu des coups qui l'ont probablement tué, a-t-il poursuivi.

A l'entendre, il s'agirait d'un assassinat et une enquête policière est en cours, afin de mettre la main sur les éventuels responsables du crime.

Les structures d'auto-défense, communément appelés Koglwéogo, seraient également engagés pour retrouver les supposés coupables.

La victime a été inhumée dans la même soirée du 14 octobre 2017 devant une foule visiblement choquée.

D'autres sources nous informent également que des vêtements d'enfants dont ceux de la victime, ont été retrouvés un peu plus loin du lieu du présumé assassinat.

CHR de Tenkodogo : une fillette meurt suite à un délestage

Une fillette de 15 ans a été transférée de Zabré AU CHR de Tenkodogo pour y recevoir des soins appropriés. Son état de santé nécessitant une intervention chirurgicale, elle l’a subie avec succès, dans la nuit du lundi 18 septembre dernier selon le quotidien d'Etat qui rapporte l'information.

Mais, personne n’imaginait que les instants qui suivaient lui seraient fatals. Conduite dans la salle de réanimation, tout va y basculer. En pleine réanimation, aux environs de 22h, une coupure d’électricité de près de 30 minutes va sceller son destin.

Le groupe relais étant défaillant, elle a malheureusement perdu la vie. Son enterement a eu lieu le Dimanche 19 Septembre 17 aux environs de 3h du matin au cimetière situé non loin du lycée Riâlé. La voix des sans-voix se demandent comment une telle situation peut-elle se produire dans un établissement sanitaire de référence. Pourquoi cet hôpital ne dispose pas au moins d’un groupe électrogène fonctionnel? Comment peux-ton couper l’électricité dans un endroit où des dizaines de patients peuvent passer de vie à trépas à cause du manque d’électricité ?

Autant de question que se posent notre confrères.

Grogne à Tanghin Dassouri: Antoine Kalmogo a pris une balle à cause d’une fille

On en sait un peu plus sur l’incident de Tanghin Dassouri. L’on se souvient que les habitants du village de Silmissin et environnants, dans la commune de Tanghin Dassouri, ont manifesté leur colère contre des militaires et la Société nationale burkinabè des hydrocarbures (SONABHY), suite à la mort par balles d’un jeune homme dudit village, le lundi 31 juillet 2017. Tout porte à croire qu’il s’agit d’une affaire de fille.
Selon une source proche des familles, les 4 jeunes dont deux filles et les deux garçons se baladaient lorsque l’homme en tenue les a accostés et aurait demandé à connaitre le nommé Antoine Kalmogo. L’homme en question était un militaire de la Sonhaby et était sur une moto de marque Apache.
Sans rien dire le militaire en question s’en alla et peu de temps après le téléphone de Antoine Kalmogo sonna. N’entendant pas bien son interlocuteur au bout du fil Antoine se détachera du groupe pour mieux écouter son interlocuteur et c’est à cet instant que la balle du Sniper le faucha à la tête. Les filles et le deuxième garçon prennent leurs jambes à leur coup.
Selon les filles interrogées par la gendarmerie dans la soirée du Mardi le militaire en question ferait la cour à l’une d’entre elles qui se trouve être la copine de Antoine Kalmogo.
Le père de Antoine chez nos confrères de la RMO FM réfute la thèse selon laquelle c’est une affaire de vol qui aurait conduit au décès de son fils. Une procédure judiciaire a été ouverte selon un proche de la famille et cette dernière attend la suite de l’affaire.