Attaques au Nord : Trois personnes tuées par des assaillants

Trois personnes dont un enseignant ont été tuées ce vendredi matin par des assaillants à Kourfayel (6km de Djibo), ont appris les correspondants de l’AIB dans la localité. Selon le correspondant de l’AIB à Djibo, dans l’après-midi du jeudi, des rumeurs folles avaient couru dans la ville sur l’arrivée imminente d’assaillants, obligeant les habitants à se terrer dès 19h. L’attaque de ce vendredi intervient après les incendies dans la nuit de lundi à mardi, de deux commissariats à Togomayel et à Barboulé, des communes de la province du Soum. Le Nord du Burkina près de la frontière avec le Mali, essuie depuis 2015, régulièrement, des attaques d’assaillants qui se retranchent chaque fois en territoire malien, après leurs forfaits. Dans la journée du mercredi 25 janvier 2017, des individus armés ont sommé  les enseignants des écoles de Pétega (CEB de Diguel), de Pélem-Pélem et de Lassa (CEB de Baraboulé) dans la province du Soum, de dispenser les cours en arabe en lieu et place du français, la langue officielle du pays, rappelle-t-on également. Agence d’Information du Burkina

« La forêt du Niolo » est un film qui interpelle, selon le Président Roch Marc Cristian Kaboré

Le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, a assisté ce jeudi 2 mars 2017, au ciné Nerwaya à Ouagadougou, à la projection du film « La forêt de Niolo » du réalisateur burkinabè Adama ROAMBA. Il était, pour l’occasion, accompagné de son épouse et de certains membres du gouvernement. Ce long métrage du réalisateur burkinabè Adama ROAMBA, intitulé « La forêt de Niolo », est dans la compétition officielle de cette 25ème édition du FESPACO. Le réalisateur met en scène un homme politique, Kader TRAORE, qui, parce qu’il veut exploiter les ressources naturelles, du village de Niolo, développe des initiatives en vue de contraindre les populations à se déplacer. Pour atteindre son objectif, il n’hésite pas à user de la corruption ou à s’attacher les services de délinquants dangereux. Un journaliste d’investigation qui s’intéressait de trop près à cette affaire a d’abord été licencié par ses responsables et ensuite, assassiné par les hommes du politicien Kader TRAORE. Mais pour ce dernier, l’histoire fini mal car non seulement son plan n’a pas fonctionné, mais en plus, il réussit à se mettre à dos toute la République. Il y laissera la vie. Le Président du Faso qui a suivi de bout en bout ce film a donné ses impressions à l’issue de la projection : « Je dois dire que c’est un film que j’ai beaucoup apprécié puisse qu’il montre un peu la cupidité de l’homme ». Pour lui, « la moralité, c’est que la cupidité entraînant à ce type de crime est forcément une déchéance ». De l’avis du chef de l’Etat, le film d’Adama ROAMBA interpelle aussi bien les gouvernants, la société civile que les citoyens, à mettre la bonne gouvernance au centre de toute gestion des affaires publiques, au profit de l’intérêt collectif. Le Président du Faso estime que ce film est d’actualité et reflète la réalité de plusieurs pays du continent. Seulement il prévient que « partout où les choses ont été mal gérées, la fin aussi est précipitée et chaotique ». Le Président Roch Marc Christian KABORE a exprimé son soutien à tous les cinéastes burkinabè dans la compétition et dit croiser les doigts pour que l’Etalon de Yennenga reste à la maison cette année. La Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Les forces de Sécurité de la Région du Nord à l’école de la Communication et des relations publiques

Une cinquantaine d’agents de la Police et de la Gendarmerie nationales de la région du Nord, sont depuis ce matin en atelier dans les locaux du Conseil Régional à Ouahigouya. Organisée par le Ministère de la Sécurité dans le cadre du Projet d’Engagement au développement financé par le Royaume du Danemark, cette formation va durer du 02 au 04 mars 2017. Elle permettra aux forces de sécurité de comprendre l’importance de la communication et de se familiariser avec la notion de relations publiques et ses techniques afin d’améliorer leurs relations entre elles, et surtout susciter une bonne collaboration avec les populations. Cette formation est assurée par monsieur Idrissa Ouédraogo, Conseiller en communication. La Direction de la Communication et de la Presse Ministérielle du Ministère de la Sécurité

L’Ambassadeur de la Chine Taïwan échange avec le Ministre d’Etat Simon Compaoré

Hier jeudi 02 Mars 2017, le Ministre d’Etat, Ministre de la Sécurité, Simon Compaoré a reçu en audience son Excellence Monsieur l’Ambassadeur de la République de Chine Taïwan au Burkina Faso, Shen, Cheng-Hong. « Nous avons parlé avec le ministre de projets de coopération anti-terroristes. Certains sont en train d’être concrétisés pour soulager un peu la tâche du gouvernement dans ce domaine. Ce qui va changer, c’est que la force de la sécurité dans le sahel sera beaucoup renforcée», a laissé entendre le diplomate taïwanais. La Direction de la Communication et de la Presse Ministérielle

Fespaco 2017: Les projections, entre longues files d’attente et publicités diverses

Hier jeudi 2 mars 2017, le Ciné Nerwaaya a diffusé la première du réalisateur Adama Roamba, la « Forêt du Niolo ». Une chose sinon deux ont attiré notre attention: les files d’attente longue comme pas permis et des publicités séance tenante du film en projection. En effet, arrivés à 19h20 nous nous disions avoir été très prompts pour la séance de 20h30. Pas vraiment! En fait, le contrôle il est vrai est tout à fait nécessaire au vu du contexte d’insécurité que nous connaissons depuis assez longtemps maintenant. Mais entre les rangs qui se déforment et se reforment, nous apprenons après près de 30 minutes d’attente qu’il faut former en fait 2 rangs distincts. Un rang pour ceux qui déjà ont le ticket d’entrée et un autre rang pour ceux qui ne l’ont pas. Remue ménage ou aménagement, nous nous retrouvons devant, même si nous ne saurons vous l’expliquer comment. Alors nous obtenons gain de cause et c’est à 20h25 que nous nous installons dans la salle. Pendant ce temps, un comédien amuse la gallérie; nous comprendrons 10 minutes plus tard que c’était afin que le maximum de cinéphiles soit installé. Le Ciné Nerwaaya refuse du monde Une fois que cela est fait, avec toute la salle pleine, c’est a 20h35 que démarre la projection du film; c’est du moins ce que l’on pense avant de se rendre compte qu’il s’agit de publicités. Sont-ce des partenaires? Sans nul doute; mais cela va durer quand même une près d’une dizaine de minutes. Quand on sait que le Président du Faso était présent à la projection, n’aurait-il pas été opportun de mettre ces publicités en retrait? Pour les citoyens lamda aussi que nous sommes, la publicité du genre nous a fait perdre du temps quand nous avons d’autres programmes après. C’est à la fin de la projection que nous nous rendons compte que des gens se sont installés à même le sol. « La forêt du Niolo », un film dont on entendra parler sûrement.  

Burkina : Selon le ministre du Commerce « le pain n’a pas connu une hausse de prix »

Le prix du pain n’a pas connu une hausse, a affirmé jeudi le ministre du Commerce Stéphane Sanou, alors que des patrons de boulangeries ont clairement annoncé la disparition dès le 1er mars, du pain de 130FCFA (180g) aux profit des pains de 150FCFA (190g et 200g). ‘’Les informations sur la hausse des prix du pain ?  (…) non il n’en n’est rien (…)  Ce qu’on a un peu déploré  c’est que le pain de 180g  qui est vendu à 130 francs CFA  a connu une rupture plutôt alors  que c’est celui qui était  fortement consommer par la population», a déclaré jeudi Stéphane Sanou. Le ministre du Commerce et des responsables de boulangers venaient d’achever une rencontre avec le Premier ministre Paul Kaba Thiéba. «Le prix du pain n’a pas augmenté et à l’heure où je vous parle il n’y a personne qui a augmenté le prix du pain au Burkina. Les prix de tous nos pains sont conformes comme le ministre l’a indiqué», a indiqué le président de la Fédération des patrons de boulangeries et pâtisseries, Oumar Yougo. M.Sanou a signifié qu’il s’agit d’un arrêté qui a été signé depuis décembre 2011 et  dans lequel, « il est prévu que les boulangers ont la faculté de produire  quatre catégories de pain (100, 180 ,200  et 400g), chaque catégorie ayant son pain fixé  de façon règlementaire». A la surprise générale, les patrons de boulangers ont annoncé hier mercredi la disparition du pain de 180g (130FCFA) au profit du pain de 200g (vendu à 150FCFA à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso) et du pain de 190 g (vendu à 150FCFA dans les autres localités. Selon M. Yugo, «il fallait effectivement  que des produits comme celui  de 200g à 150 FCFA puissent prendre une proportion beaucoup plus importante afin que nous faisions face à nos charges». Il a affirmé qu’avec l’entrée en vigueur de la Convention collective, les salaires des employés ont augmenté de près de 50%. «Nous envisageons faire une réunion avec la base lundi prochain pour voir  les possibilités  pour que ce produit (le pain de 180g) reste sur le marché»,   a souligné  le président de la Fédération des patrons de boulangers et pâtisseries, Oumar Yougo. Agence d’Information du Burkina

FESPACO : Le Président du Faso au cœur de « La Forêt du Niolo » d’Adama Roamba

Ce jeudi 2 mars 2017 a eu lieu au Ciné Nerwaaya, la projection du film du réalisateur Burkinabé Adama Roamba. C’est avec une grande surprise et une immense joie qu’il a appris la présence du président Roch M.C. Kaboré et de son épouse Sika Kaboré ainsi que son ministre de la culture Tahirou Barry pour cette avant première. Il est 20h 30 lorsque le speakeur annonce que le premier des Burkinabé est présent dans la salle. Pas besoin de demander que tous les regards sont déjà tournés vers la tribune du fond. En effet, l’on aperçoit distinctement le Président du Faso, son Excellence Roch Marc Christian Kaboré, son épouse et le ministre de la Culture Tahirou Barry. Suivent alors des applaudissements bien nourris avant que ne soit appelé au devant de la scène le réalisateur d’un des derniers longs métrages Burkinabè en compétition, Adama Roamba. C’est tout de joie et de surprise ému qu’il remercie les autorités présentes du soir pour ce soutien « ô combien précieux ». Il invite par la même occasion tous ceux présents qui ont joué un rôle ou un autre dans le tournage du film à se joindre à lui sur scène. Ce, afin dit-il de témoigner à quel point il est « satisfait de la réalisation de ce long métrage dont tous les fonds de production ont été réunis depuis le Burkina ». A 22h 12 minutes, c’est la fin de la projection. Pas de bousculade dans les rangs comme souvent car le Chef de l’Etat est toujours présent, les autorités étant restés plongés dans la « Forêt du Niolo » jusqu’à la fin de l’épilogue. Est-ce un signe pour ce film que bon nombre de cinéphiles attendaient de voir ? La cérémonie de demain nous le dira. Une chose est sûre, c’est une réalisation de haute facture, au sens propre comme au figuré.

Hausse du prix du pain: entre désapprobation et consternation, les internautes réagissent

Au Burkina Faso, le prix du pain a augmenté depuis hier 1 mars. La baguette de pain s’achète désormais à 150 francs CFA au lieu de 130 francs, soit une augmentation de 20 francs CFA. Les boulangers expliquent ce changement par l’augmentation des prix des matières premières et la signature d’une convention collective avec les employés. Une convention qui induit une augmentation de salaire des travailleurs. Cette hausse est mal accueillie par les internautes. En effet,  se rendant à la boulangerie ou chez le boutiquier du quartier, de nombreux Burkinabè ont constaté cette augmentation du prix du pain. Cette augmentation, les consommateurs la digèrent assez mal. Voici les réactions des consommateurs : « Non, ça ne nous convient pas parce que c’est pas normal. On ne peut pas venir fixer le prix du pain comme ça. Moi-même je me demande ce qui se passe dans ce pays. Ce n’est pas bien tout ça». Ignace P. « Le prix du pain a augmenté. On n’est pas d’accord. Même les produits de première nécessité ça augmente ». Kaboré Rainata « Ça ne nous convient pas, de 130 à 150 francs. Maintenant, il va falloir que la ligue des consommateurs se lève pour voir pourquoi cette augmentation aussi brusque » Nabolé Prince K. « Pendant ce temps, qu’est-ce que la ligue des consommateurs même fait ? Quand même ? 20 francs du coup comme ca ? » Razack O.B « Moi je vais recommencer mes bonnes vieilles habitudes, on va manger « benga » les matins maintenant » Albéric F.O  

Augmentation du prix du pain: des raisons divergentes

Au Burkina Faso, le prix du pain a augmenté depuis hier 1er mars. La baguette de pain s’achète désormais à 150 francs CFA au lieu de 130 francs, soit une augmentation de 20 francs CFA. Les raisons?elles sont diverses. Pour les promoteurs de boulangerie, cette augmentation leur permettra de faire face à de nouvelles charges et à la hausse continue des prix des matières premières et des équipements, explique un communiqué de la Fédération burkinabè des patrons de boulangerie et l’Union des fondateurs de boulangeries. Issa Compaoré travaille dans une boulangerie à Ouagadougou : « Vous voyez que la situation est un peu compliquée. Tout a augmenté. Toutes les choses ont augmenté : les farines, la levure. Les salaires sont trop petits. Nous allons faire ce qui est mieux pour que les populations soient contentes ». Cette hausse du prix du pain est aussi la conséquence de la signature d’une convention collective entre les employés et les patrons de boulangerie.

Trève sociale au Burkina: L’UAS répond au premier ministre

Ceci est la réponse de l’Unité d’action syndicale (UAS) au Premier ministre Paul Kaba Thiéba face à la rencontre du 25 février dernier en réponse aux propos de ce dernier. «Excellence Monsieur le Premier ministre, Par correspondance N° 2017-154 /MFPTPS/CAB du 17 février 2017, le ministre en charge du Travail nous informait que vous souhaitiez rencontrer les représentants de l’Unité d’Action Syndicale (UAS) le jeudi 23 février 2017 à votre cabinet. La correspondance précisait que l’objet porterait sur «le climat social dans notre pays». Cette rencontre a ensuite été reportée au samedi 25 février 2017. A l’occasion, vous avez adopté un ton certainement conforme aux objectifs que vous vous êtes fixés mais qui n’est pas celui qu’on tient à un partenaire. Face à votre ton et à la gravité des propos tenus , le président de mois s’est contenté de vous rappeler quelques manquements graves du gouvernement notamment votre décision unilatérale concernant  l’IUTS sur les primes et indemnités où le contraire de notre revendication nous a été servi et le refus d’appliquer l’accord obtenu avec le Syndicat National des Agents du Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (SYNAMICA) avec la contribution de l’UAS. Par la présente, nous vous faisons part de nos observations sur votre allocution dans laquelle sur un ton menaçant, vous faites des amalgames, des accusations et des propositions. Des amalgames L’UAS regroupe six centrales syndicales et dix-sept syndicats autonomes et non la totalité des organisations syndicales du pays. Cependant, vos interpellations laissent penser que l’UAS assume toutes les luttes qui ont cours actuellement. Face aux nombreux amalgames qui sont faits, nous tenons à relever que : –    l’UAS ne peut être tenue pour responsable de toutes les luttes qui se mènent ; –    l’UAS ne se résume pas à l’administration publique ; –    les préoccupations qui figurent dans les plates-formes, objets de luttes, ne posent pas que des revendications d’ordre pécuniaire ; –    le gouvernement assume une part de responsabilité dans le déclenchement de certaines luttes. En effet, au lieu de traiter les problèmes qui sont posés au niveau sectoriel, certains ministres ont tendance à les renvoyer au cadre bipartite de la rencontre Gouvernement/Syndicats ; –    la qualité du climat social ne saurait être réduite au problème de luttes syndicales, sans considération du déficit en matière de gouvernance. Des accusations •    la manipulation par des partis politiques Vous accusez les syndicats d’être instrumentalisés par des hommes politiques. Cette accusation de manipulation, qui n’est pas nouvelle, témoigne d’un manque de considération des organisations syndicales et d’une infantilisation des travailleurs qui, ignorants de leurs intérêts, se laisseraient manipuler par des hommes politiques. Ce qui étonne, c’est qu’elle vient d’un pouvoir issu d’une insurrection en 2014 et d’une résistance au putsch du RSP en septembre 2015, résistance qui a connu une contribution déterminante du mouvement syndical. En tout état de cause, si les syndicats sont aussi manipulables, la prérogative de les manipuler appartient à tous les partis politiques. •    la surenchère Vous considérez aussi que les syndicats font de la surenchère, qu’ils engagent des mouvements qui n’en valent pas la peine et que certains mouvements sont dus à la jalousie entre les corps. Nous vous faisons observer que la plupart des luttes que mènent les syndicats sont dues à un manque de considération des autorités gouvernementales et au non-respect des engagements pris. Dans la plupart des ministères qui connaissent des mouvements, le constat qui s’impose, c’est que de nombreux responsables témoignent d’un manque de disposition à engager des discussions avec les représentants des travailleurs et à rechercher des solutions aux problèmes posés. Et de nombreux exemples existent là-dessus. Vous avancez, pour justifier la surenchère des syndicats que: « tous les points de revendication sont quasiment au même niveau » et que « les plates-formes se succèdent les unes après les autres et se comptabilisent en séries de plusieurs dizaines de points … avec la possibilité qu’un seul des points non satisfaits soit un motif de débrayage. Tout doit trouver solution tout de suite et maintenant sinon… ». Nous n’en connaissons pas un seul exemple. Ce que nous savons et que les observateurs constatent, c’est que rarement, des grèves ont été levées ou suspendues suite à la satisfaction de tous les points de la plate-forme revendicative. Au contraire, l’examen des plates-formes revendicatives des organisations syndicales montre que beaucoup de préoccupations reviennent pendant plusieurs années, sinon des décennies. Et la plupart des grèves ont été levées après l’obtention de quelques points de la plate-forme revendicative. Sans compter les grèves suspendues parce que le pays vivait une situation exceptionnelle : cas des grèves projetées par l’UAS en novembre 2014 et suspendues suite à l’insurrection ; cas de la grève du Syndicat National des Impôts et Domaines (SNAID) projetée en décembre 2016 et suspendue en guise de solidarité avec les victimes des attaques terroristes du 16 décembre 2016 ; etc. Excellence Monsieur le Premier ministre, vous devez vous convaincre que ce sont des problèmes objectifs qui sont à la base des luttes que vous constatez. La seule façon d’y mettre fin, c’est de prendre en compte les préoccupations soulevées, et d’engager franchement les discussions avec les organisations des travailleurs, en se conformant au principe du respect de la parole donnée, fondement de confiance dans les relations humaines. •    le manque de patriotisme Vous accusez les organisations syndicales de manquer de patriotisme et de ne pas prendre en compte les intérêts des populations. Si vous considérez l’histoire du mouvement syndical de notre pays, vous constaterez que le mouvement syndical a constamment pris en compte dans ses plates-formes les conditions des populations rurales, des acteurs de l’économie informelle, des étudiants, des retraités. Il s’est toujours préoccupé de défendre et d’œuvrer à l’élargissement des libertés démocratiques et syndicales. Il s’est toujours battu pour une bonne gestion des ressources du pays. Il n’est pas exact de dire que les syndicats réclament la diminution des impôts et en même temps l’augmentation des charges de l’Etat. Nos revendications relatives à l’IUTS se justifient pleinement et elles se … Lire la suite