Justice et droits humains: Le Ministère de la Sécurité en activité à Ouahigouya

Le Ministère de la sécurité, à travers la Direction Générale des Études et des Statistiques Sectorielles, organise un atelier d’appropriation du système de suivi évaluation de l’engagement de développement :<< Contribuer à améliorer l’accès local à la justice, la protection des droits humains et la stabilité >>(2016-2020). Cet atelier qui a débuté ce jour 23 février 2017 dans la salle de réunion du Conseil Régional du Nord à Ouahigouya prendra fin demain 24 février 2017. L’Objectif global de cet atelier est :  D’informer les participants sur les indicateurs suivis ;  D’informer les participants les types d’informations à collecter, le circuit de collecte et de traitement données ;  De former les participants sur le renseignementdes fiches de collecte des données ;  De recueillir les suggestions en vue d’une meilleure exécution du suivi et des évaluations à opérer dans le cadre de la mise en œuvre de l’engagement.   La Direction de la Communication et de la Presse Ministérielle du Ministère de la Sécurité

Justice: L’Union générale des étudiants du Burkina attend  »la certification » de la tombe de Dabo Boukary

L’Union générale des étudiants burkinabè (UGEB) a qualifié «d’avancée» vers la manifestation de la justice, l’identification de la tombe de Dabo Boukary, l’un des leaders de la contestation estudiantine à l’époque du régime naissant de l’ex président Blaise Compaoré, disparu il y a 27 ans dans des circonstances non encore élucidées. La tombe de Dabo Boukary a été formellement identifiée à Pô (150 km au Sud de Ouagadougou), a annoncé mardi, l’un des avocats de la famille, Me Bénéwendé Sankara, cité par le site d’information lefaso.net. Joint au téléphone mercredi par l’AIB, le secrétaire général de l’Union générale des étudiants burkinabè (UGEB) Vincent Bado a indiqué avoir «pris note». Selon lui, cette identification de la tombe de leur camarade est une avancée dans cette affaire judiciaire ouverte en 1999. Le secrétaire général de l’UGEB a soutenu que son organisation continuera la lutte jusqu’à la manifestation de la lumière et de la justice sur «cet assassinat». Toutefois, M. Bado regrette la non certification de la tombe. «Si le juge a mis autant de temps pour enfin dire que c’est la tombe de Dabo Boukary, c’est dire que c’est une information de première main. Mais, c’est la famille qui décidera s’il faut faire un test ADN », a affirmé Me Sankara, par ailleurs vice-président du Parlement, toujours selon le faso.net. En mai 1990, lors d’une manifestation d’étudiants à l’Université de Ouagadougou, brutalement réprimée, Dabo Boukary, alors étudiant en 7ème année de médecine et militant influent de l’Union générale des Etudiants Burkinabè (UGEB), a été porté disparu. L’UGEB a toujours accusé certains dignitaires du régime de l’ex président Compaoré dont l’actuel président de l’Assemblée nationale Salifou Diallo, d’avoir commandité l’enlèvement, la torture et l’assassinat de l’étudiant dans les locaux de l’ex Conseil de l’Entente à Ouagadougou. Le président de la Commission constitutionnelle et défenseur des droits humains, Me Halidou Ouédraogo a été fortement critiqué, lorsqu’il a indiqué le 10 février dernier que Salifou Diallo a contribué à la libération des étudiants, arrêtés lors de cette grève. En début janvier 2017, le colonnel Mamadou Bamba a été incarcéré pour avoir joué, dit-on, le rôle d’indic qui a abouti à l’arrestation et à l’assassinat de l’étudiant. Le Gal Gilbert Diendéré, ex chef d’Etat-major particulier de Blaise Compaoré, a également été entendu et inculpé dans cette affaire. Mais de l’avis de Maitre Sankara, cité par lefaso.net, «le procès dépendra des incidents de procédures (…) car le dossier peut aller plus vite si le juge d’instruction estime qu’au regard des éléments dont il dispose, il peut rendre une ordonnance de clôture et envoyer le dossier devant les juridictions de jugement». Agence d’Information du Burkina

SNC Bobo 2016: Les sinistrés de l’incendie attendent toujours leur dédommagement

Les victimes de l’incendie du 29 mars à la foire commerciale de la Semaine nationale de la culture (SNC) de 2016, ont rencontré la presse hier mardi 21 février 2017. L’Objectif, interpeller le gouvernement et prendre à témoin l’opinion publique à propos de leur dédommagement qui ne vient toujours pas, un an après. Cela fera bientôt un an qu’a servenu l’incendie qui a ravagé près d’une centaine de stands; laissant alors les artisans dans le dépourvu total. Les pertes matérielles avaient été estimées à plus de 416 millions de F CFA. En fait, aux premières heures, l’Etat s’est voulu solidaire des exposants, à travers quelques donations. Dans un premier temps, six millions de F CFA, ensuite 630 000 F CFA du ministre de la Culture, Tahirou Barry ont permis de soutenir les exposants. Mais depuis lors, les sinistrés n’ont reçu aucune réponse claire concernant leur «dédommagement véritable». Réunis régulièrement en association, les victimes ont donc tenu ladite conférence afin d’interpeller le gouvernement à régler au plus vite leur dédommagement et demander par la même occasion tout soutien utile.

Ghana: Le président du parlement en faveur de l’interdiction de l’homosexualité

Le président du parlement ghanéen, le professeur Aaron Michael Oquaye, a appelé à l’amendement des lois pour interdire l’homosexualité et la rendre illégale dans le pays. L’honorable Oquaye, un croyant chrétien , a lancé cet appel le lundi 20 février dernier suite à une visite que lui a rendue des leaders religieux qui souhaitent que le paysage religieux au Ghana soit assaini. En profitant de la démarche effectuée par ces religieux, le président du parlement a relevé que les lois qui existent au Ghana en matière d’homosexualité ne sont pas claires et n’explicitent par le caractère illégal de la pratique du phénomène au Ghana. En déplorant cette pratique qui voit le jour dans certains pays, le président du parlement a relevé qu’« il est malheureux que les gens soient devenus si libéraux au point de libéraliser le christianisme … même les prêtres approuvent l’homosexualité et autorisent un homme et un homme de se marier, une femme et une femme de se marier ». Pour permettre à la législation ghanéenne d’être claire sur l’affaire de l’homosexualité, le professeur Oquaye en se référant aux leaders religieux a déclaré que « J’espère qu’avec votre insistance, le parlement du Ghana … trouvera une issue pour renforcer des lois visant à interdire l’homosexualité telle qu’elles existent » La prise de position du président du parlement ghanéen, lequel est issu de la majorité NPP au pouvoir, est partagée par l’honorable Haruna Iddrisu, le chef de la minorité parlementaire NDC (opposition). Ce dernier se félicitée de la prise de la déclaration du président du parlement sur l’homosexualité. Quoique l’homosexualité ne soit pas encore légalement interdite au Ghana, les communautés religieuses toutes tendances confondues sont contre cette pratique. Des personnes qui sont soupçonnées de pratique homosexuelles au Ghana sont parfois décriées et moralisées ou pire brutalisées par d’autres personnes anti-homosexuelles.

Somalie: Le Président offre 100 000 dollars pour toute information sur de «futurs attentats»

Le nouveau président somalien Mohamed Abdullahi Mohamed a promis d’offrir une prime de 100 000 dollars à toute personne qui fournirait des informations sur de futurs attentats à Mogadiscio. Alors qu’un attentat a de nouveau endeuillé dimanche le pays , le nouveau président Mohamed Abdullahi Mohamed a déclaré qu’il accordait une récompense de 100 000 dollars à toute personne apportant des informations, sur de futurs attentats à Mogadiscio. Le chef somalien s’est lui-même rendu au chevet des victimes de l’attaque kamikaze qui s’est produite dans un marché de Madina , promettant d’assurer les frais médicaux des victimes. Dimanche,un kamikaze à bord d’une voiture a foncé dimanche à un carrefour très animé du quartier de Madina, dans le sud de Mogadiscio, faisant une quarantaine de morts et de nombreux blessés. L’attaque n’a pas encore été revendiquée mais portent la marque des shebabs somaliens qui ont promis de « mener une guerre sans merci » contre le nouveau président somalien Mohamed Abdullahi Mohamed. Ailleurs comme chez nous au Burkina Faso, alors que les informations sur les terroristes tardent à sortir, quand elles sortent, ceci pourrait constituer une motivation supplémentaire afin d’enrailler les attaques du genre.    

Diplomatie: L’Allemagne a investi près de 70 milliards de FCFA au Burkina Faso en trois ans

Dans le cadre du renforcement de l’axe Berlin-Ouagadougou, le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, a accordé une audience à l’Ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne au Burkina Faso, le Docteur Dietrich Fritz Reinhold POHL, dans la matinée du mardi 21 février 2017. L’ambassadeur a indiqué qu’en trois ans de coopération bilatérale, son pays a investi environ 70 milliards de FCFA au Burkina Faso. «J’ai profité pour discuter avec le président du Faso (Roch Kaboré) du bilan et  des perspectives de notre coopération bilatérale des trois années passées», a déclaré  Dietrich Fritz Reinhold Pohl,  mardi à la sortie d’une audience présidentielle. Selon le diplomate,  le montant  de l’assistance publique au développement  de l’Allemagne  s’élève à environ  70 milliards de FCFA. «On va se préparer pour discuter  du plan de coopération pour les trois années qui viennent », a-t-il poursuivi. Pour ce faire, M. Pohl a annoncé l’arrivée bientôt  du ministre allemand de la Coopération bilatérale et d’une  délégation de parlementaires allemands  en réponse à la visite  du président de l’Assemblée nationale Salifou Diallo à Berlin. Selon lui,  il  s’agira  de visiter  des   réalisations dans  certaines localités  dont le centre agricole polyvalent de Matourkou à Bobo-Dioulasso (ouest)  et à Dano (sud-ouest). Il  a  souligné qu’à l’occasion, des échanges sont également prévus  avec la société civile sur les questions  économiques et sécuritaires. «Comme nous le  savons, l’Allemagne  s’est engagée fortement avec la Munisma   au Mali et au Niger et maintenant, il faut que ça soit  une approche complètement régionale», a-t-il signifié.   Source: Agence d’Information du Burkina

Justice: La tombe « supposée » de Dabo Boukari identifiée à Pô, près de la frontière ghanéenne

La tombe « supposée » de Boukary Dabo disparu en mai 1990, alors étudiant en médecine,  a été localisée aux encablures de la ville de Pô, selon une annonce faite ce mardi par l’un des avocats qui suit le dossier.C ‘est donc ce 21 février 2017 que les avocats en charge du dossier, dont Me Bénéwendé Sankara, accompagnés des membres de la famille du défunt, ont été conduits sur le lieu de la tombe. De retour de la ville de Pô où il est allé constater de visu ladite tombe, Me Bénéwendé Sankara, l’un des avocats de la famille du défunt, a indiqué que «la supposée tombe de Boukary Dabo est quelque part non loin de la frontière du Ghana voisin». «C’est une tombe qui a résisté à 27 ans d’intempéries mais avec les traces qui ne peuvent pas disparaitre, il peut être retrouvé à tout moment», a ajouté l’avocat. Pour Me Sankara, «il faut avoir confiance en la justice burkinabè et attendre le bout du tunnel». En rappel, l’étudiant avait été interpellé en  mai 1990 par des militaires en plein remous à l’université de Ouagadougou. Depuis lors, il n’a plus jamais été revu. Le 9 janvier 2017, un pas vers la manifestation de la vérité a été franchi avec l’inculpation  du colonel Mamadou Bamba par le tribunal militaire dans le cadre de ce dossier.

Evénement de Bagré : La sous-section UPC «dénonce la complicité passive du MPP»

Dans ce communiqué , la sous-section Bagré de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) attaque de nouveau le parti au pouvoir dans l’affaire du saccage de la gendarmerie de Bagré et de la libération des présumées exciseuses en janvier dernier. Pour le responsable UPC de la localité, Moussa Zabsonré, « le MPP préfère fermer les yeux et ne rien dire, alors qu’il est bel et bien au courant des graves fautes commises par ses cadres locaux contre la dignité de la Femme et contre la  sécurité des forces de l’ordre ». « Le 03 février 2017, la sous-section UPC de Bagré a rendu publique, à travers un communiqué de presse, l’implication de responsables locaux du MPP dans une affaire d’excision ainsi que dans les violences qui en ont découlé. Le 09 février 2017, par la même voie de presse, le Secrétaire général adjoint du MPP/Bagré a tenté de sauver les apparences, maladroitement. De prime abord, l’UPC/Bagré tient à souligner que M. Kirgahon DABONE dit Osé, Secrétaire général  du bureau communal du MPP, a été arrêté et croupit toujours en prison pour avoir orchestré les violences contre la Brigade de gendarmerie de Bagré. C’est pourquoi le droit de réponse a été signé par son adjoint. Tout est parti d’une rencontre préparatoire chez M. Issa ZEBA, suivie d’une seconde chez M. Kirgahon DABONE. Etaient présents à cette seconde rencontre,  entre autres, Yabré YEMBONE dit « Soupe chaude »,  Soumaila ZEBA et Inoussa Zeba, tous des membres influents de la sous-section MPP. C’est au cours de cette réunion que « Soupe  chaude », le mobilisateur officiel du MPP/Bagré,  a reçu des instructions fermes de la part du Secrétaire général local du MPP de faire le tour des village tels que Yanré, Douka, Kalakoudi, Zabo et Lay-Lay pour inviter les populations à se mobiliser massivement pour aller libérer l’exciseuse et ses complices gardés à vue à la gendarmerie.  Mission  accomplie par « Soupe chaude » qui a effectivement fait le tour des villages cités, appelant à la révolte à l’aide du mégaphone du MPP. Le SG du MPP/Bagré a aussi mis son tricycle à la disposition des mobilisateurs pour convoyer les gens des villages cités. Il a par ailleurs donné une somme de dix mille (10.000) Francs CFA pour l’achat de spatules que les femmes devaient brandir au cours de la manifestation. M. Kirgahon DABONE a rassuré  les manifestants que c’est son parti (le MPP) qui  est au pouvoir et qu’ils n’avaient rien à craindre. L’alibi consistant à dire que M. DABONE s’était rendu à la gendarmerie pour une affaire de moto retirée ne tient pas. En effet,  c’était un  conseiller  municipal du  CDP, en l’occurrence M. Karim BALBONE,  qui s’était rendu à la gendarmerie pour cette cause. A l’arrivée de la foule à la gendarmerie, le SG du MPP/Bagré a, dans un premier temps, accompagné six femmes au bureau du Commandant de brigade  pour lui signifier les raisons de la manifestation. N’ayant pas eu gain de cause, il est ressorti et à instruit les manifestants de passer à l’attaque de la gendarmerie, parce que le Commandant de brigade ne cédait pas à la pression. Ces faits montrent le degré d’implication de responsables du MPP/Bagré dans les violences qui ont eu lieu dans la commune le 26 janvier 2017. En plus du Secrétaire général, plusieurs militants ont été arrêtés. La dernière interpellation en date (le samedi 18 février), est celle de Madi BALBONE, ce membre de la structure locale du MPP qui approvisionnait les manifestants en cailloux pour attaquer la gendarmerie. Tout ce qui a été dit peut être vérifié et confirmé sur le terrain par la presse. L’UPC/Bagré attend donc sereinement que « la plainte pour diffamation » soit déposée, comme l’a promis la sous-section du MPP. L’UPC/Bagré dénonce la complicité, tout au moins passive,  du parti au pouvoir. Le MPP, qui est bel et bien au courant des graves fautes commises par ses cadres locaux contre la dignité de la Femme et contre la  sécurité des forces de l’ordre, préfère fermer les yeux et ne rien dire. Ce, au moment où les dirigeants chantent « le civisme ». Bagré, le 20 février 2017 Le Secrétaire général de l’UPC/Bagré Moussa ZABSONRE »

Burkina Faso-Côte d’Ivoire: Les associations et la chefferie minées par les conflits de leadership, selon l’ambassadeur

Le principal problème rencontré dans la gestion de la communauté burkinabè vivant sur le sol ivoirien, réside dans les conflits de leadership qui minent les associations et la chefferie, a déclaré jeudi à l’AIB l’ambassadeur du Burkina Faso en Côte d’Ivoire Mahamadou Zongo. «Les problèmes des Burkinabè vivant en Côte d’Ivoire qui remontent à notre niveau à l’ambassade, sont de plusieurs ordres», a confié à l’AIB l’Ambassadeur du Burkina Faso en Côte d’Ivoire Mahamadou Zongo. «Le principal problème à Abidjan réside dans la multiplicité des associations et dans la chefferie (traditionnelle)», a précisé M. Zongo qui s’exprimait jeudi à Abidjan en marge d’une rencontre entre des officiels burkinabè et le président ivoirien Alassane Ouattara. «En effet, rien qu’à Abidjan, nous avons beaucoup d’associations. Il n’y a pas de modalités pour le choix des responsables desdites associations», a-t-il regretté. Mahamadou Zongo a aussi indiqué que les désignations des chefs traditionnels n’obéissent pas à des normes. «Du jour au lendemain, vous pouvez voir quelqu’un qui s’achète un bonnet, le porte et s’auto proclame chef d’une communauté burkinabè dont les limites ne sont pas déterminées», a-t-il ironisé. Selon Mahamadou Zongo, l’installation des Burkinabè sur le sol ivoirien, n’est pas uniforme sur l’ensemble du territoire. Il a rappelé que le district d’Abidjan, à lui seul regroupe 11,96%  du peuplement, avant d’ajouter que dans la grande majorité, les Burkinabè se retrouvent à l’ouest de la Côte d’Ivoire. En outre, l’ambassadeur a souligné que l’autre problème des ressortissants burkinabè en Côte d’Ivoire concerne l’interprétation des textes où l’on a tendance à croire que la législation ivoirienne exproprie les populations étrangères des terres. Selon les données (2014) de l’Institut national de statistiques de la Côte d’Ivoire, il y a 3 millions 553 mille 636 Burkinabè vivant en Côte d’Ivoire. Parmi cette population, 67,47% n’ont aucun niveau d’instruction, renseignent les mêmes statistiques. Agence d’information du Burkina

Burkina Faso: Remaniement ministériel, ce que les citoyens en pensent

Hier dans la soirée l’on apprenait la composition du nouveau gouvernement Paul Kaba II. Comme grands chamboulement, on note les départs de Filiga Michel Sawadogo (Enseignement supérieur) et Aminata Sana/Congo (Économie numérique) et surtout l’arrivée de Jean-Claude Bouda à la Défense nationale. Le ministère de Simon Compaoré est scindé en 2 mais il reste à la Sécurité. Ce dernier volet nous a conduit vers les citoyens; nous avons recueilli leurs impressions. -Guillaume Yomba « Je dirais d’abord que le fait de scinder le ministère en deux est une bonne décision étant donné que la sécurité est un domaine très sensible. Maintenant, quant à la personne qui a les rênes de la sécurité nationale, je crois que les considérations politiques ont prévalu. Le ministre Simon COMPAORE, pendant un an n’a pas pu faire ses preuves. Donc, pourquoi l’a-t-on reconduit? Là c’est autre chose. Néanmoins, comme il est un peu déchargé de l’administration territoriale, on ose espérer qu’il mettra tous les efforts pour une meilleure situation sécuritaire nationale. » -Cheick Bandaogo (journaliste) « Je pense tout simplement que nos dirigeants doivent arrêter d’insérer le business en politique au détriment de intérêts du peuple qui les porte au pouvoir! Pour Simon, je crois qu’il n’est pas capable de gérer ce département comme il se doit! Le problème ce n’était pas la grandeur de son ministère avant le remaniement, c’était en fait son incompétence à ce poste! » -Willy Pascal (artiste musicien) « Je pense que depuis la base le problème n’est pas la taille des responsabilités attribuées à Simon mais plutôt ses compétences pour la place qu’il occupe. Le gouvernement pour ma part devrait arrêter de satisfaire les intérêts partisans et se concentrer sur les véritables aspirations du peuple. L’insecurité est devenu le quotidien de tous les burkinabés et je pense que Simon n’a pas les compétences pour gérer ce porte-feuille. Vu le temps qu’il a passé au devant de la mairie de Ouagadougou (17ans) il serait peut-être et j’émets quelques réserves apte à gérer l’administration territoriale qu’on lui a retirée. En somme je pense une fois de plus que Simon à la sécurité est un mauvais placement. » -Viviane BAMA « C’est bien que ce ministère ai été scindé mais Simon n’y avait plus sa place » -Karim KONE « Pour ma part,c’est déjà bon dans le sens où il n’y a plus de cumul de postes ministériels, cela constitue un nouveau ministère, ce qui n’est pas mal. Cependant, je pense que Simon devrait plutôt occuper le nouveau ministère, parce que côté sécuritaire, il n’a pas fait ses preuves. »