Politique: le CDP souhaite une accélération des procès du dernier gouvernement de Blaise COMPAORE et du coup d’état du 16 septembre 2015

Le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) a tenu le samedi 30 août 2016 à partir de 09 heures, la 60ème session ordinaire de son Bureau Politique National, à Ouagadougou, au siège du Parti sis sur Kwamé N’kurumah, sous la présidence du camarade Achille Marie Joseph TAPSOBA, président par intérim du parti.

La 60ème session avait à son ordre du jour les points ci-après :

1. Examen du rapport d’étape de la Commission ad’ hoc chargée de la réorganisation des structures et de la relance des activités du Parti ;
2. Informations ;
3. Divers.

Au titre du premier point à l’ordre du jour, le Président de la commission Ad Hoc, chargée de la réorganisation des structures et de la relance des activités du parti, le camarade Léonce KONE a fait le point sur leur activité. Dans son exposé, il a relevé qu’un Parti ne vaut que par la solidité et le maillage étroit de ses organes sur le territoire national. Or, le CDP, n’est pas sorti indemne de la bourrasque de l’insurrection. En effet, les structures territoriales ont été gravement affectées par ces événements, par leur violence et par le climat d’oppression, palpable, auquel les militants du CDP ont été soumis. C’est pourquoi la commission s’est attelée à la remise sur pied de ses organes de base, en commençant par les Sections provinciales.

Le Bureau Politique National a validé le renouvellement d’une Quarantaine des Quarante-cinq Sections qui devaient être remises sur pied. Et a donné quitus à la Commission de poursuivre sa tâche afin d’achever la mise en place des sous sections départementales et des Comités de base des villages et des secteurs urbains a une échéance de trois ou quatre mois. Le but final étant de faire en sorte que le CDP soit à nouveau présent sur toute l’étendue du pays, depuis les villes jusque dans les hameaux les plus reculés.

Abordant le second point à l’ordre du jour, le camarade Achille Marie Joseph TAPSOBA a évoqué avec les Camarades, de la tenue de la Rentrée Politique du Parti qui se veut sobre et donnera la vision du parti sur la situation politique national et international, marqué par un marasme économique généralisé sous la gestion du MPP.

Le président par intérim a soutenu que cette rentrée politique se déroule sous le signe de la tolérance et du respect de la différence, de la cohésion et de l’unité d’action, valeurs qui ont toujours caractérisé la marche de notre Parti, et a pour seule finalité la relance effective de ses activités.

En outre, à l’orée des rentrée des classes et de la rentrée judiciaire, c’est une occasion pour le CDP de souhaiter une accélération des procès des camarades du dernier gouvernement de Blaise COMPAORE et ceux impliqués dans le coup d’état du 16 septembre 2015. Cependant, que ce ne soit pas dans une justice à trois vitesses, une justice des vainqueurs, mais qu’elle soit transparente, égalitaire et équitable.
Le Bureau Politique National (BPN) a également souhaité une bonne rentrée scolaire à tous ceux qui œuvrent dans le système éducatif, les parents d’élèves, aux élèves et aux étudiants.

Au titre des informations, le BPN a été informé :
• de la tenue des deuxièmes journées du Groupe parlementaire du CDP à Ziniaré ;
• de la tenue de la journée du Groupe municipale du CDP ;
• de la tenue de l’assemblée générale des femmes du CDP. 
• de la participation du Parti au Congrès du RDR en Côte d’Ivoire ;
• de la participation du parti aux obsèques du Président de l’Assemblée National, Salifou DIALLO ;
• de la participation du parti à la CODER ;
• du point des activités du CFOP ;

Faisant le point de la saison hivernale dont la fin suscite des inquiétudes notamment avec des poches de sècheresse, à travers tout le pays, aggravée par les attaques des chenilles légendaires, toutes choses qui n’augurent pas une récolte prometteuse pour nos vaillantes populations, le BPN interpelle le gouvernement à prendre des mesures pour assurer des réserve, car gouverner c’est prévoir.

Le Bureau politique national, au regard de l’évolution de la situation du pays et des efforts inlassables qu’ils ont accomplis pour assurer la poursuite et la relance des activités du CDP, a adressé ses vives félicitations aux camarades Achille TAPSOBA, Président par intérim du Parti et Léonce KONE, Président de la Commission ad hoc.

Compte tenu des défis présents et futurs auxquels le Parti doit faire face, le Bureau politique national a confirmé la poursuite du mandat du camarade Achille TAPSOBA comme Président par intérim jusqu’au prochain Congrès, ainsi que la continuation de la mission de la Commission ad hoc chargée de la réorganisation et de la relance du CDP, sous la présidence du camarade Léonce Koné, jusqu’à la même échéance.

Avant de clore la session à 13 heures 00 minutes, dans une ambiance chargée de ferveur et de chaleur militante, le camarade Achille Marie Joseph TAPSOBA, a lancé un appel à l’unité et à la cohésion au sein du Parti, en vue d’une participation responsable du Parti à l’animation de la vie politique nationale.

Le Président par intérim du Parti,
Président du Bureau Politique National
Achille Marie Joseph TAPSOBA

Le Rapporteur 
Blaise SAWADOGO
Secrétaire Général par intérim du Parti

Interdiction de manifesté de Pascal Zaida: « Les insuffisances de fond de la lettre de la Commune de ouagadougou » Juriste

Les péripéties du meeting avorté du Mouvement Populaire des Jeunes (MPJ), membre du CED de Monsieur Pascal ZAIDA et les développements qui ont suivi m’exhortent à donner mon point de vue sur l’environnement de la manifestation sur la voie publique en relation avec les textes qui régissent la liberté d’association, la liberté de réunion et de manifestation sur la voie publique et la répression des actes de vandalisme commis lors des manifestations sur la voie publique.

Le présent point de vue ne tient pas compte de la réunion privée qui est celle qui se tient dans un endroit privé et qui est strictement réservée à des personnes invitées ou conviées. La tenue de la réunion privée est entièrement libre. Mon écrit concerne la tenue de la réunion publique. L’article 3 de la loi n°22/97/II/AN du 21 octobre 1997 portant liberté de réunion et de manifestation sur la voie publique dispose en ses alinéas 2 et 3 que :

« – Est considérée comme réunion publique, celle à laquelle tout citoyen a librement accès, que cette réunion ait lieu dans un endroit privé clos ou non, ou dans un lieu public, même si elle ne concerne qu’une catégorie de citoyens ;

- Est considéré comme lieu public tout endroit ouvert habituellement et notoirement à l’usage de l’ensemble des citoyens, conformément aux usages locaux, que cet endroit soit clos ou non. »

Le meeting que le MPJ prévoyait de tenir le 7 octobre 2017 à la Place de la Nation était une réunion publique. Suivant lettre en date du 3 octobre 2017, le Secrétaire général de la Commune de Ouagadougou a, par délégation, mis fin au processus d’organisation dudit meeting. Cette lettre comporte plusieurs ordres d’insuffisances et aurait pu comporter des développements en défaveur de l’administration communale si les organisateurs avaient opté d’en donner une suite contentieuse.

Les insuffisances techniques de la lettre de la Commune

L’objet de la lettre porte sur l’annulation de la manifestation, ce qui n’est pas exact. En effet, l’annulation suppose qu’une autorisation devrait être préalablement accordée aux organisateurs pour tenir la manifestation, ce qui n’est pas le cas. La Constitution du 11 Juin 1991 dispose en son article 7 que : « La liberté de croyance, de non-croyante, de conscience, d’opinion religieuse, philosophique, d’exercice de culte, la liberté de réunion, la pratique libre de la coutume ainsi que la liberté de cortège et de manifestation sont garanties par la présente Constitution, sous réserve du respect de la loi, de l’ordre public, des bonnes mœurs et de la personne humaine. »

L’article 8 ajoute que : « Les libertés d’opinion, de presse et le droit à l’information sont garantis. Toute personne a le droit d’exprimer et de diffuser ses opinions dans le cadre des lois et règlements en vigueur. »

L’exercice de ces libertés, déjà garanti par la Constitution, ne fait plus l’objet d’une demande d’exercer lorsque le citoyen veut mener une activité non interdite par la loi. Il doit seulement en faire une déclaration préalable auprès de l’autorité administrative compétente.

C’est ce que dit l’article 7 de la loi n°22/97/II/AN du 21 octobre 1997 portant liberté de réunion et de manifestation sur la voie publique en ces termes : « Les réunions publiques sont soumises à déclaration préalable, lorsque ces réunions ont pour objet une conférence ou un exposé, sur quelque sujet que ce soit, suivis ou non d’un débat ; elles sont soumises aux conditions prévues aux articles 8 et 9 ci-dessous La déclaration préalable doit être écrite et adressée à l’autorité administrative compétente. Celle-ci peut, pour des raisons d’ordre public, interdire la réunion.

La déclaration doit être faite au moins soixante-douze (72) heures ouvrables avant la date prévue par les organisateurs de la réunion…. »

La loi n°22/97/II/AN du 21 octobre 1997 portant liberté de réunion et de manifestation sur la voie publique est une loi centrale, parce qu’elle régit l’exercice de la liberté d’association et de la liberté de réunion et de manifestation sur la voie publique. Elle fonde également la répression des actes de vandalisme commis lors des manifestations sur la voie publique, objet de la loi n°026-2008/AN du 08 mai 2008. 
L’article 10 dernier paragraphe de la loi n°22/97/II/AN du 21 octobre 1997 dispose que « l’autorité qui reçoit la déclaration peut faire connaître ses observations par un accusé de réception adressé aux organisateurs de la manifestation vingt-quatre (24) heures au moins avant la date prévue pour la manifestation. Elle peut si les circonstances l’exigent, déclarer la manifestation interdite. »

Dès lors que la manifestation ne fait pas l’objet d’une demande d’autorisation, l’objet de la lettre de la Commune ne pouvait pas être l’annulation, mais plutôt l’interdiction de la manifestation dans le sens de l’article 10 ci-dessus. Ce sont les organisateurs du meeting qui pouvaient annuler leur manifestation pour cause de son interdiction par l’administration ou pour toute autre raison.

C’est pour cela que du point de vue administratif, la lettre du Secrétaire général n’a pas de sens lorsqu’elle a pour objet « ANNULATION DE MANIFESTATION ». Nous sommes en matière administrative et chaque mot a son importance. L’objet de la lettre devrait être « INTERDICTION DE MANIFESTATION »

Fort heureusement pour le chef de l’administration communale, l’insuffisance est quelque peu rattrapée dans le troisième paragraphe de la lettre disposant que « Par conséquent, votre manifestation prévue aux dates et lieu ci-dessus indiqués est interdite ». Ouf !!

Il est à signaler que dans l’exercice de la liberté de réunion, les organisateurs d’une manifestation ont quand même l’obligation de faire deux demandes : l’une pour l’occupation des lieux et l’autre pour obtenir la présence des forces de l’ordre nécessaire à la sécurité de l’activité. C’est l’objet de l’article 10, paragraphe 4 de la loi n°22/97/II/AN du 21 octobre 1997 portant liberté de réunion et de manifestation sur la voie publique qui dispose que : « La déclaration ne préjuge pas des éventuelles demandes d’occuper les lieux ou de bénéficier de la protection de la manifestation par les autorités chargées de la sécurité. »

Pour l’occupation de la Place de la Nation, le Mouvement Populaire des Jeunes (MPJ) a d’abord eu l’accord de principe de l’Etat-major de l’Armée, gestionnaire des lieux. Lorsque le secrétaire exécutif du MPJ a été invité le jeudi 4 octobre à récupérer l’autorisation écrite, il n’a pas donné de suite parce qu’il avait déjà reçu la lettre d’empêchement de la Commune.

Les insuffisances de fond de la lettre de la Commune

La décision administrative est une manifestation de volonté de l’administration qui se traduit par l’édiction d’une norme destinée à modifier l’ordonnancement juridique des intéressés. Elle est également appelée acte administratif.

Dans le principe, dès lors qu’un acte administratif fait grief (modifie l’ordonnancement ou la situation juridique d’une personne sans son consentement), il est susceptible de recours en annulation ou pour excès de pouvoir devant le juge administratif. C’est pour cela que les personnes physiques et ou morales ont le droit d’être informées des motifs des décisions administratives individuelles défavorables qui les concernent pour décider de la suite à y donner.

La lettre de la Commune adressée au MPJ est une décision administrative. C’est même pour cela que l’article 12 de la loi n°22/97/II/AN du 21 octobre 1997 dispose in fine que la décision de l’administration de mettre fin à la manifestation est susceptible de recours devant les juridictions compétentes. L’article 12 de ladite loi dispose en effet que : « L’autorité administrative peut, à tout moment, et nonobstant l’absence d’interdiction initiale, mettre fin à toute réunion, tout cortège, défilé, rassemblement sur la voie publique et dans les lieux publics, si le maintien de l’ordre l’exige. La décision de mettre fin à la manifestation est susceptible de recours devant les juridictions compétentes. »

La lettre de la Commune pose un problème de cohérence et conséquemment, crée le doute sur la neutralité de l’administration. Et quand on parle de neutralité du service public, il s’agit bien sûr de celui des servants du service.

L’administration a invoqué comme raisons de l’interdiction de l’activité du MPJ l’insécurité et le risque d’affrontement en ces termes : « Au regard de la situation sécuritaire actuelle au niveau de notre pays d’une part, et des informations à ma possession faisant cas des risques d’affrontements et de débordements lors dudit meeting d’autre part, je suis au regret d’annuler par la présente cette autorisation. »
Des doutes subsistent sur ces motifs au regard de la suite qui a été réservée à des dossiers similaires.

Sur le premier motif d’empêchement lié à la situation sécuritaire de notre pays
Quelques jours plus tôt, une manifestation similaire, organisée par des organisations de la société civile, a eu lieu à la maison du peuple de Ouagadougou sans aucune observation particulière de la Commune à leur endroit. En outre, plusieurs manifestations d’un parti politique ont été autorisées et se sont tenues durant cette période, dont l’une au Palais des Sports.

Enfin, durant la période d’interdiction du meeting du MPJ, la Place de la Nation a accueilli des manifestations publiques. 
Concernant le lieu de tenue du meeting, l’Etat-major qui gère la Place de la Nation n’avait connaissance d’aucun risque sécuritaire, puisqu’il a invité le MPJ à récupérer son autorisation d’occupation de de ladite place le 4 octobre. Faut-il en déduire que la Commune et l’Etat-major ne disposaient pas des mêmes informations ? En tout état de cause, le motif d’empêchement du meeting du MPJ lié à la situation sécuritaire n’est pas convaincant et ne tient pas.

On a même vu le Ministre de la Sécurité menacer Pascal ZAIDA au cours de la rentrée politique de son parti, oubliant certainement que si le motif sécuritaire était réel, il n’aurait pas pu tenir son activité politique. A moins que s’il s’était adjugé une sécurité particulière pour cela. 

Sur le second motif d’empêchement relatif à des informations faisant cas de risques d’affrontements et de débordements

La liberté de réunion est un droit garanti par la Constitution et dont l’administration doit assurer la jouissance par tous les moyens légaux. Il revenait à la Commune, dès lors qu’elle a eu connaissance des velléités d’entraves à la tenue du meeting, de faire prendre les dispositions afin d’en empêcher les auteurs.

A ce propos, l’article 17 de la loi n°22/97/II/AN du 21 octobre 1997 dispose que : « Toute personne qui s’introduit dans une réunion ou une manifestation avec le dessein d’y commettre ou de faire commettre par les autres participants des violences, voies de fait, destructions ou dégradations, est passible d’un emprisonnement d’un (1) an à trois (3) ans et d’une amende de cent mille (100.000) à un million (1.000.000) de francs CFA. »

En outre, la loi n°026-2008/AN du 08 mai 2008 portant répression des actes de vandalisme commis lors des manifestations sur la voie publique va dans le même sens.

Le point 4 de l’article 2 de ladite loi précise qu’elle s’applique « 4) aux personnes qui s’introduisent dans une manifestation même licite, avec le dessein dry commettre ou de faire commettre par les autres participants des actes de vandalisme. »
L’administration avait donc largement les moyens d’empêcher tout fauteur de trouble de perturber la manifestation du MPJ. Au lieu d’appliquer la loi à l’encontre des éventuels contrevenants, la Commune a plutôt empêché l’exercice d’un droit constitutionnel. Le motif lié au risque d’affrontement ne tient pas non plus.

Dans un Etat de droit, le principe est l’égalité des citoyens devant la loi. Mais au regard des faits, la cohérence de la décision administrative se pose et l’égalité semble foulée du pied. On peut dire sans se tromper que le dossier du MPJ n’a pas bénéficié du même traitement que ceux d’autres organisations qui ont pu tenir leurs manifestations durant la même période.

Sil s’est agi d’interdire la manifestation du MPJ pour permettre à des organisations adulées par le pouvoir de tenir les leurs sur le même site, il y a non seulement un problème d’atteinte à l’exercice de droits et libertés constitutionnels, mais également un problème de rupture d’égalité devant le service public et de rupture de neutralité des servants de l’administration. De quoi saisir le juge administratif valablement avec résultat positif assuré.

Conclusion

Mon écrit étale certes les insuffisances de l’administration communale et peut paraitre acerbe aux yeux de certains. Mais il est surtout une invite à l’excellence des décisionnaires, s’il est vrai qu’ils se prévalent de l’État de droit. Lorsqu’on utilise l’appareil administratif et la puissance publique pour entraver l’administré de jouir de ses droits constitutionnels, il peut être tenté d’obtenir satisfaction en violation de la loi. En d’autres termes, si le citoyen ne peut pas manifester dans le respect de la loi, il le fera quand même, au besoin en violation de la loi. La conséquence est une autre histoire.

L’interdiction injustifiée du meeting du MPJ a eu pour effet d’élever la côte de Monsieur Pascal ZAÏDA. Ainsi naissent les martyrs, les leaders et les héros.

Amadou TRAORE
Juriste

Manifestion contre la liberté provisoire de Djibril Bassolé: Un échec cuisant pour le balais citoyen

C’est un échec pour le Balai citoyen qui a appelé la population à un rassemblement contre une liberté provisoire prononcée pour le Général Djibril Bassolé.
Dans les rues, il n’y avait qu’un groupe restreint de meneurs du mouvement; pas plus. Certains responsable ont échappé au lynchage du public et ont dû leur salut à la protection des forces de sécurité.

D’ailleurs, le Balai citoyen a récupéré un appel à manifester depuis hier nuit lancé par des activistes.
Cet échec doit être analysé sans pitié et avec intelligence par le Balai citoyen. Vous avez enfin donné l’opportunité au peuple de vous verser au visage sa vomissure.
Votre attitude de 2 poids 2 mesures est terminée.

Aviez-vous appelé à manifester combien de fois contre votre mentor de Général 3 lunes assis tranquillement ici au Canada et dont son commandement des opérations (selon le rapport d’enquête judiciaire) de l’insurrection a causé des dizaines de morts? L’insurrection a tué beaucoup plus de gens que le coup d’État de septembre. Et par ordre de rang et de gravité, les victimes de l’insurrection devraient être au sommet de vos appels à manifester.
L’insurrection a aussi réalisé les pires pillages économiques et financiers du Burkina Faso. Aviez-vous appelé à manifester pour que les coupables soient rapidement traduits en justice?

Mes chers balayeurs ou chasseurs de dictateurs, vous avez une vision et une attitude très sélectives de la défense des populations. Pourquoi vous enjambez les crimes économiques et de sang de l’insurrection? Ou bien les dizaines de burkinabé assassinés sous le commandement de votre Général 3 lunes, ne sont pas des burkinabé entiers?

Bref, aujourd’hui, je me réjouis que le peuple ait vraiment choisi de voir la réalité de ce que j’ai toujours défendu: les balayeurs vivent dans des poubelles.

Sans aucun parti pris et toujours attaché à l’idée que la justice devra rendre compte de tous les dossiers qui lui ont été soumis, je voudrais rappeler qu’une décision de justice, ça se respecte même quand on n’est pas d’accord.
J’ai respecté toutes les décisions de justice rendues dans ce pays même si parfois je ne les ait pas compris. De l’exclusion à la spoliation, nous avons pris acte et le combat a continué.

Je pensais que la présence d’un magistrat de carrière et de formation de ce même système judiciaire qui l’a façonné, j’ai nommé Me Guy Herve Kam, était une force pour le Balai citoyen d’inscrire toutes ses actions dans le respect des lois de la république et des décisions de justice. Ce sont sont ses collègues juges qui ont rendus la décision. Si cette justice est pourrie, c’est que Me Guy Herve Kam qui en est un pure produit, est aussi pourri.
C’est donc avec tristesse que je constate que le Balai citoyen n’a autre méthode de lutte que le spectacle que Pablo Escobar Émilio Gavieri a servi à la justice de Bogota dans les années 90.

In fine, le Balai citoyen doit se rendre à l’évidence qu’il faut changer de méthode de lutte. Comme toute courbe de vie, le Balai est arrivé à la phase de déclin. Il lui faudra des actions innovatrices et pour reconquérir la confiance de la population et relancer sa courbe de vie. Ces actions innovatrices, c’est d’inscrire résolument sa stratégie dans le cadre d’un règlement global de TOUS les dossiers de crime économique et de sang et ceci, dans le respect des lois de la république et dans la transparence totale.

A contrario, n’éloignez pas vos guitares et vos micros comme mon ami Basic le Saoulé dont la voix ne peut plus suivre les DOREMIFASOL.

Lengha Fils

Liberté provisoire de Djibril Bassolé: « Aucun acte de corruption, ni de faveur n’a entaché ce travail de justice ». Justice militaire

Putsch déjoué

Ceci est un communiqué du Président de la Chambre de contrôle du tribunal militaire sur la liberté provisoire accordée au Général Djibrill Bassolé.

Le 10 octobre 2017, la Chambre de Contrôle de l’instruction du Tribunal Militaire de Ouagadougou a rendu une décision ordonnant la mise en liberté provisoire du Général Djibril BASSOLET s’il n’est détenu pour autres motifs.

Cette décision avait également pour objectif de faciliter l’accès de l’inculpé aux soins adéquats conformément aux certificats médicaux joints à sa requête. Le 11 octobre 2017, sur requête du procureur militaire, demandant l’assignation à résidence de M. BASSOLET sur le fondement de l’article 100 du code de justice militaire, la Chambre de Contrôle a accédé partiellement à ladite requête en ordonnant la mise en résidence surveillée de M. BASSOLET sous l’autorité du président de la Chambre qui supervise les modalités pratiques de cette assignation.

Le dispositif de l’arrêt précise que l’autorité militaire doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de l’inculpé.

Depuis le rendu de la première décision, des rumeurs propagées sur les réseaux sociaux et sur quelques médias font état de ce que les magistrats qui ont rendu ces décisions auraient été corrompus. Des sommes farfelues sont avancées par des individus mal intentionnés en sus des injures de tout genre pour ternir l’image des membres de cette juridiction et jeter l’opprobre sur leur intégrité.

Nous voulons par la présente, prendre à témoin l’opinion publique, le monde judiciaire et les instances internationales, que les décisions sus rendues l’ont été selon les lois en vigueur au Burkina Faso (code de justice militaire, code de procédure pénale, traités internationaux ratifiés par le Burkina Faso) et en toute conscience et responsabilité. Aucun acte de corruption, ni de faveur n’a entaché ce travail de justice.

De ce fait, nous invitons toute personne qui prétendrait détenir des preuves de corruption liées à la gestion de ce dossier de saisir immédiatement le Conseil Supérieur de la Magistrature et/ou les services de police judiciaire pour toute suite de droit à donner. Nul n’est au-dessus des lois.

Cependant, la calomnie, la diffamation restent des actes indignes et lâches pour des individus en manque d’arguments. Le juge n’a pour seuls boussole que la loi et sa conscience. Lorsqu’on n’est pas d’accord avec une décision de justice, on est libre de la contester selon les voies légales. Mais il est indécent de vouloir jeter en pâture des magistrats consciencieux et intègres qui n’ont fait que leur travail. Ce sont des actes de mépris et d’incivisme à l’encontre de l’institution judiciaire dans son ensemble qui doivent être dénoncés avec la dernière énergie.

Par ailleurs, nous aviserons quant aux suites à donner à certaines publications tendancieuses et diffamatoires.

Ouagadougou, le 12 octobre 2017

Le Président de la Chambre de Contrôle de l’instruction du tribunal Militaire de Ouagadougou

Jean Marie OUATTARA

Kenya:  L’opposant Raila Odinga se retire des élections présidentielle du 26 octobre.

Estimant que son retrait devrait conduire à de nouvelles désignations de candidats comme prévu par la loi kenyane, l’opposant kényan Raila Odinga a annoncé mardi 10 octobre son retrait de l’élection présidentielle qui devait être organisée le 26 octobre.

Raila Odinga a expliqué que le retrait de sa candidature a pour but de donner du temps à la commission électorale (IEBC) d‘annuler la nouvelle élection prévue ce 26 octobre et de réorganiser de nouvelles élections avec de nouveaux candidats, conformément à la loi électorale.

Saisie par l’opposition, la Cour suprême du Kenya avait invalidé le 1er septembre la réélection de M. Kenyatta avec 54,27 % des voix, contre 44,74 % à M. Odinga, évoquant des « irrégularités » dans la transmission des résultats, accablant la Commission électorale (IEBC) pour sa gestion du scrutin, et ordonnant la tenue d’une nouvelle élection.

Murithi Mutiga, analyste principal de la Corne de l’Afrique pour le groupe de réflexion international International Crisis Group, a déclaré que le pays se dirigeait vers une impasse politique prolongée qui pourrait rapidement dégénérer s’il y avait une erreur de calcul de part et d’autre.

Leonce KONÉ, Hermann YAMEOGO démentent les informations de Mediapart

Dans un article publié le 8 Octobre 2017, sous la signature de Rémi Carayol, le journal Mediapart , qui affirme être en possession de larges extraits de l’ordonnance rendue par le juge François Yaméogo, au terme de l’instruction du dossier du putsch du 16 Septembre 2015, a communiqué des informations inexactes, auxquelles nous opposons le démenti le plus ferme.

Cette publication appelle de notre part les commentaires suivants:
1- Nous sommes surpris que Mediapart et plusieurs autres organes de presse puissent se prévaloir d’avoir reçu communication de l’ordonnance du juge d’instruction, qui est une pièce du dossier de cette procédure en cours.
2- L’article de Mediapart , dont l’auteur dit avoir « obtenu de larges extraits  » de cette ordonnance , indique que selon ce document Léonce KONÉ et Hermann YAMEOGO  » ont déclaré qu’ils avaient reçu la somme de 50 millions de francs CFA … d’une puissance étrangère.  »
3- Cette affirmation est mensongère et ne correspond à aucune des déclarations que nous avons faites devant le juge d’instruction durant cette procédure. Vérification faite auprès de nos avocats, elle ne reflète pas, au demeurant, la teneur de l’ordonnance du juge d’instruction.
Nous en concluons que, soit l’auteur de cet article n’a pas lu sérieusement l’ordonnance du juge d’instruction, soit il a choisi délibérément de la travestir, à des fins que nous ignorons.
4- Mis en cause dans cette procédure, nous en attendons le dénouement avec confiance, convaincus de notre innocence relativement aux faits qui nous sont reprochés. Nous laissons à nos avocats le soin de donner les suites judiciaires appropriées aux déclarations mensongères publiées par Mediapart et d’autres organes de presse.

Leonce KONÉ. Hermann YAMEOGO

SONABEL : les installations de Goughin partit en flamme

Incendie des installations de la SONABEL de Gounghin : D’énormes dégâts matériels enregistrés et impact sur la fourniture de l’électricité à Ouagadougou.

 » vétusté du matériel et un besoin d’investissement de plus de 500 milliards de fcfa »

Des installations de la SONABEL de Gounghin sont parties en fumée dans l’après midi du lundi 9 octobre 2017. L’incendie a endommagé complètement le disjoncteur du poste 90/15 kv de Ouagadougou 2. Environ 1/5 du besoin en énergie de la ville de Ouagadougou en a ainsi pris coup.
La vétusté du matériel comme probable cause.
Le ministre Alfa oumar Dissa a également pointé du doigt la vétusté des matériels. Il y’a des groupes qui datent des années 1960 et des postes de 15, 20, 30 ou 40ans qui devraient être remplacés depuis plusieurs années.
Aujourd’hui beaucoup d’investissements sont orientés vers le secteur mais quand on regarde Il ya un retard qui a été causé depuis des années. Il nous faut plus de 500 milliards de fcfa plus ce qui a été fait actuellement..

Source : Quotidien

Burkina Faso : Djibrill Bassolé en liberté provisoire

 Selon plusieurs sources proches du dossier du coup d’État de septembre 2015, le juge de la chambre d’accusations a accordé une liberté provisoire au Général Djibrill Bassolé dans la soirée de ce mardi, 10 octobre 2017 pour des raisons de santé. L’intéressé devrait pouvoir rentrer chez lui ce mercredi 11 Octobre 2017 matin.

Ces derniers temps, on a assisté à une multiplication des manifestations de ses partisans pour demander sa liberté provisoire. Après Bobo, Nouna, Reo, Banfora, etc, la dernière manifestation pour exiger sa libération date de samedi dernier, 7 octobre 2017 à Kaya, chef-lieu de la région du centre-nord.

En rappel des charges retenues contre le Général Djibrill Bassolé il n’en resterait qu’une seule à savoir la trahison.

Détenu dans le cadre du putsch du 16 septembre 2015, il lui était reproché entre autres d’ «attentat à la sûreté de l’Etat, de collusion avec des forces étrangères pour déstabiliser la sécurité intérieure, d’incitation à l’indiscipline…».

Politique: Âpres la député Korbéogo, la famille du député SIMBORO Daouda violenté par des jeunes de l’UPC

« Il est tard mais j’ai l’obligation de vous rassurer. Je vais bien, mon épouse et mes enfants aussi. Les familles de mes douze autres amis députés également.

Ma femme et mes enfants ont été pris en otage par une bande de jeunes partis du siège de l’UPC, notre si grand parti répubicain et légaliste.

Ils sont passés chez l’honorable Korbéogo, chez l’honorable Kady Zongo/Yanogo, l’honorable Ladji Puissance Coulibaly.

Leur agenda intimer aux valeureux députés du groupe parlementaire UPC Renouveau Démocratique de démissionner de leur mandat dans les 72 heures.

Mais rassurez vous cet acte téléguidé par les serviteurs zélés renforce notre conviction. Mon mandat appartient à la Kossi et là bas qu’il faudra maintenant aller le chercher.

Les responsabilités seront situées. Des mandats vont tomber et ce ne serait pas les nôtres. Les masquent commencent a tomber effectivement. »

SIMBORO Daouda.

Risque d’attentat à Ouagadougou : Le gouvernement dément

Le Service d’information du gouvernement dément les rumeurs infondées qui circulent actuellement dans les réseaux sociaux faisant état d’attaque terroriste imminente du centre-ville de Ouagadougou.

Le Ministère de la sécurité demande aux populations de vaquer à leurs occupations.
Le Ministère de la sécurité exhorte les internautes de ne pas se faire le relais de ce genre d’information qui vise à créer la psychose au sein des populations et qui participe à une tentative de déstabilisation de notre pays.

Le Service d’information du gouvernement