Politique: la député Fatimata Korbéogo séquestrée chez elle , son fils blessé par des militants de l’UPC

La député Fatimata Korbéogo de l’UPC a été séquestrée et son fils blessé chez elle  par des militants du partit dans la nuit lundi 09 Octobre 2017 à son domicile. Elle fait partie des  treize députés du parti qui ont annoncé dimanche la création d’un second groupe parlementaire au nom de l’UPC à l’Assemblée nationale.

« Moi je ne suis pas sortie. C’est mon fils qui est sorti et a essayé de les contenir ; mais ils étaient très nombreux. Ils ont défoncé le portail et ont blessé mon fils au front. », a expliqué Fatimata Korbéogo à nos confreres de Radio Omega.

Les manifestants expliquent que leur visite fait suite à l’ultimatum de 72h lancé le samedi 07 octobre demandant aux démissionnaires de rendre leur mandat au parti.
« C’est nous qui les avons votés. Nous supposons qu’il est de notre devoir de réclamer des mandats qui nous appartiennent. Ce n’est pas de la violence, nous sommes partis de façon organiser pour lui rappeler qu’elle doit démissionner. », a indiqué un manifestant à radio Omega.

Ce mouvement a été possible en raison de l’absence momentané des éléments de la sécurité chargés de sécuriser le domicile a précisé Fatimata Korbéogo.

« Je demande vraiment à mes camarades de l’UPC de garder leur calme parce que ce n’est pas la fin du monde. Nous n’avons pas dit qu’on va quitter l’UPC, nous sommes toujours militants de l’UPC.
Aujourd’hui il y a un peu de brouilles entre nous, mais je suis sûr que ça va aller.  » lance-t-elle à l’endroit de ses camarades.

Côte d’Ivoire-Arrestation de Soul to Soul: la réaction de Soro Guillaume

Guillaume Soro a vu un de ses proches écroué ce lundi à la Maison d’arrêt et de correction (MACA). Quelques minutes après cette nouvelle, le chef du parlement s’est exprimé sur les réseaux sociaux.

« N’arrive à l’homme que ce que Dieu permet. Paix sur la Côte d’Ivoire ». Tels sont les premiers mots de Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire après l’arrestation de son chef de protocole et bras droit, Kamaraté Souleymane dit « Sou to Soul ».

Poursuivi pour « complot contre l’autorité de l’Etat », Soul to Soul bénéficie déjà du soutien de toute la galaxie pro-Soro.

Déjà, sur les réseaux sociaux, Alain Lobognon rejetait les accusations contre son compagnon du temps de la rébellion. « Koné Souleymane responsable d’un complot contre l’Etat de Côte d’Ivoire. Non! C’est impensable et l’accusation le sait », a posté le député de Fresco.

Côte d’Ivoire: Soul to Soul déféré à la MACA

 Soul to Soul », a été interpellé et placé sous mandat de dépôt suite à son inculpation par le parquet, ce lundi soir.

Le directeur de protocole de Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale ivoirienne, est dans le viseur de la justice depuis la découverte, dans la nuit du 14 au 15 mai dernier, d’une cache d’armes dans une villa lui appartenant à Bouaké. Ces armes avaient été découvertes alors que le pays était secoué par d’importantes mutineries.

Quinze tonnes d’armes et de munitions avaient alors été retrouvées dans l’ancienne piscine réaménagée en sous-sol de la maison. Une saisie réalisée suite à des informations divulguées par Soul to Soul lui-même, lors d’une conversation téléphonique interceptée par les services de sécurité ivoiriens.

 

Les nouvelles du quartier: Affaire de PNDES làaaaa, Prési même joue au PMUB.

Bonjour président diésel, voici les nouvelles du quartier pour toi.
Prési tu sais au quartier il y a des gens biens, mais aussi, les gens comme le tonton aigri du quartier sont là aussi.

Au quartier les gens disent que le PNDES de Paul Maïs et de Tantie L’argent Sori est en train de devenir un mythe jusqu’àaaaa petite réalisation qu’on fait dans le pays on dit que c’est le PNDES qui est en marche. Ils disent que, comme l’argent que les Toubabou là ont promis n’arrive pas et que les 65% qui devraient être mobilisés à l’intérieur aussi n’est plus sûr, toi-même tu joue au PMUB maintenant surtout quand il y a un report de beaucoup de millions. Si c’est vrai, c’est que tu as raison hein ; avant tout c’est ton programme et non celui du gouvernement. Sait-on jamais, il se peut que tu vois mieux que nous dans ce complot organisé par la LONAB. D’ailleurs c’est devenu le dernier espoir de certains fonctionnaires pour pouvoir réaliser quelques choses avant la retraite.

Affaire de quarante milles logements jusqu’à 2020 là aussi on ne comprend rien dedans. C’est où Bonanet le Ministre Bâtisseur construit même et puis on ne voit pas maison. Pardon hein Prési, après le prochain conseil des ministres dit lui de me biper je vais le rappeler pour lui transmettre le message du quartier.

Nomination de Saran Sereme comme Médiateur du Faso.

Prési vrai vrai là c’est avec joie que le quartier à accueilli la nomination de l’Amazon du Sourou comme Médiateur du Faso. C’est cette lecture que le quartier avait avant les élections présidentielles de novembre 2015. On se disait, après ce que le pays à traversé, celui qui viendrait au pouvoir devrait être accompagné par le reste du CFOP, et le CDP prendrait la tête de cette institution. Si cela avait été, le HCRUN n’aurait pas sa raison d’être. Mais comme politicien a souvent un agenda aux antipodes des attentes des populations qu’il dissimule bien jusqu’à ce qu’il arrive au pouvoir, le peuple est souvent surpris par certains comportements. Est-ce que pour servir ou construire le pays tu as forcément besoin de devenir président ? À part animé la scène politique et souvent induire les populations en erreur, quelle action de développement durable posent les opposants africains pour faire avancer les choses ? Tchrrr

Saran en acceptant cette nomination prouve une fois de plus que seul le Faso compte et qu’il est bien de participer à la construction d’une nouvelle démocratie.

Certains sont là que laisser lès, 2020 n’est pas loin comme s’ils étaient sur qu’ils gagneront les élections ; ils oublient qu’il y a beaucoup de dépassement dans un carrefour.

Supposons que Rocky 1er décide de ne pas se représenter après 2020, il y aura toujours trois mégas partis au Burkina. Le CDP qui a la nostalgie de Kosyaam, l’UPC qui rêve des honneurs présidentiels et le MPP nouvelle formule sans Gorba.
Maintenant, comme au Burkina le vote n’est pas encore basé sur les différents programmes proposés mais sur les individus, il va falloir que les deux autres challengers soient aussi reconnu et apprécié par les masses. Alors et si Zida devenait candidat ? Est-ce que c’est exclu que Chérif Moumina Sy prenne la carte du MPP et devient le candidat de ce parti en mettant en avant la résistance contre le putsch manqué devant lequel certains membres du CDP avait commencé à jubiler voyant en filigrane leur retour au pouvoir à travers Diendjeré ?

Qu’est-ce que je raconte même ? Je crois que le thé mal sucré là commence à tourner ma tête. Je vais ajouter un peu de sucre et revenir.

Samogotchiè Coulibaly

Saran Sérémé démissionne de la tête de son parti, le PDC

Saran Séré Sérémé

Saran Sérémé a, par une lettre adressée au ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation, et signée du 3 octobre 2017, rendu sa démission de la présidence du Parti pour le développement et changement (UPC) qu’ elle a créé en 2012.

La présidence par intérim du PDC est assurée par Fadel Aziz Sérémé, commissaire national à la jeunesse du PDC. Et ce, jusqu’au prochain congrès.

Politique: 13 députés de l’UPC créent un autre groupe parlementaire

13 députés de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) ont quitté leur groupe parlementaire à l’Assemblée nationale pour en former un autre.

Parmi les démissionnaires, il y a le désormais ex-président, Daouda Simboro qui avait annoncé, lors des journées parlementaires tenus à Fada N’Gourma en fin septembre 2017, qu’il prendra ses responsabilités dans les prochains jours. C’est donc chose faite.

Dans sa lettre de démission, il évoque des « convenances personnelles ». Mais cette démission est sans doute liée à l’accusation dont il avait fait l’objet avec d’autres députés UPC, de « comploter » avec Salifou Diallo pour déstabiliser l’UPC et créer un grand parti de gauche que devait diriger le défunt président du parlement.

 « Je n’ai apprécié en tant que président du groupe parlementaire,  le traitement que certains de la direction du parti ont réservé a d’autres camarades. Ce traitement ne m’honore pas en tant que président du groupe parlementaire (…). Ça sert à quoi une structure autour de soi s’il n’y a pas de solidarité Ils existent encore d’autres problemes mais nous sommes dans un processus pour les régler » à confier Daouda Simboro.

Dans les jours à venir environs 5 députés devaient emboiter le pas des démissionnaires.

 

Djibo : Le poste de police du camp des réfugiés de Mentao de nouveau attaqué!

Dans la soirée du 05 octobre 2017 aux environs de 19h30, la base de vie du poste de Police du camp des réfugiés de Mentao dans la province du Soum (région du Sahel) a été la cible d’une nouvelle attaque terroriste.

Selon des sources sécuritaires le bilan provisoire fait état de nombreux dégâts matériels. Aucun bilan n’est disponible pour le moment

Ce poste est à sa deuxième attaque par des individus armés non identifiés en moins de 10 jours. La province du Soum semble petit à petit tomber entre les mains des agresseurs terroristes. 

Source Wakatt

Le Syndicat national des agents des finances dénonce la prise en otage du Contrôleur financier de la commune de Bobo-Dioulasso par les agents de la mairie

Bobo-Dioulasso

Dans la journée du mercredi 20 septembre 2017, des travailleurs de la commune de Bobo-Dioulasso ont envahi la Direction Régionale du Contrôle des Marchés Publics et des Engagements Financiers des Hauts Bassins (DR-CMEF/ HBS).

Ils ont séquestré le Directeur Régional et ses collaborateurs tout en leur proférant des injures, et même des menaces du genre : « Il est où ? on veut sa tête ; on veut sa peau, …etc. » ; mettant ainsi à rude épreuve leur sécurité, leur intégrité physique et morale. Cette situation fait suite à la mise en application du Décret n°2017-0718/PRES/PM/MATD/MINEFID du 02 Août 2017 portant Régime indemnitaire des agents et autres acteurs des collectivités territoriales. 
En effet, des interprétations diverses ont été constatées. Les travailleurs de la commune de Bobo-Dioulasso ont exigé un rappel de leurs indemnités pour compter du 1er Janvier 2017 (comme cela s’est passé dans la commune de Ouagadougou), alors que ledit Décret a été signé le 02 août 2017 sans précision expresse dans ses articles, d’une quelconque date d’effet. 
Considérant qu’en l’absence d’une date d’effet expressément donnée par un texte, c’est au plutôt sa date de signature, sinon, sa date de publication au Journal Officiel du Faso qui est applicable. Par conséquent, le Directeur Régional (par ailleurs Contrôleur financier de la commune de Bobo-Dioulasso) a proposé que le rappel d’indemnités soit constaté pour compter de la date de signature du Décret (02 août 2017). C’est ainsi que les travailleurs de la commune de Bobo ont estimé que le Directeur Régional et ses collaborateurs sont contre leurs intérêts en occultant que la principale mission de la DR-CMEF/ HBS est de veiller au respect des textes législatifs et règlementaires. Suite à cette pression, des instructions ont été données au Directeur Régional par sa hiérarchie de viser le rappel d’indemnités pour compter du 1er janvier 2017. Celui-ci a exécuté les instructions données par sa hiérarchie, mais a demandé qu’une instruction écrite lui soit transmise.
Aussi, faut-il rappeler que ce même incident s’est préalablement produit dans la commune de Ouagadougou avec les mêmes comportements et agissements avec séquestration du Contrôleur financier de la Région du centre… 
Face à ces comportements qui ne sont pas de nature à préserver le climat social déjà délétère et qui remettent en cause le travail combien noble et indispensable des contrôleurs financiers, nous dénonçons avec la dernière énergie :
- le fait que ni le Gouverneur de la Région des Hauts Bassins, ni le Haut-Commissaire de la province du Houet n’ait entrepris une démarche visant à assurer la sécurité du Directeur Régional et ses collaborateurs ; les jetant ainsi en pâture face à des travailleurs de la commune déterminés à se rendre « justice » ;
-  un manque d’anticipation des autorités qui attendent toujours l’irréparable ou les mouvements d’humeur avant de faire droit aux travailleurs ;
- le comportement populiste du maire de la commune de Bobo-Dioulasso pour avoir été l’instigateur principal du mouvement. En effet, c’est le double langage tenu par le maire, et son incapacité à concilier les positions qui sont à la base de ce mouvement. Pour une autorité de son rang, le maire aurait dû après les échanges qu’il a eus la veille (mardi 19 septembre 2017) avec le Directeur Régional, inviter les protagonistes autour d’une table pour échanger et trouver une solution. Bien au contraire, il a préféré prendre un engagement dans lequel il prétend autoriser le DR-CMEF/HBS à viser le dossier, alors qu’il sait bien que dans le droit positif burkinabè, il n’y a pas de réquisition entre Ordonnateur et Contrôleur Financier (l’information sur cette impossibilité lui a été donnée la veille).
Pire, en prenant cet acte, le maire fait croire à ses agents que la balle n’est plus dans son camp, mais dans celui du Contrôleur Financier, alors qu’il sait bien que cet engagement qu’il a pris est nul et de nul effet. 
En rappel, ce même maire de Bobo-Dioulasso, en la personne de Monsieur Bourahima SANOU, n’est pas à son premier forfait, et d’aucuns diront qu’il détient le « maillot jaune » ou encore la « palme d’or » dans ces genres de mouvements. En effet, on se souvient de la marche organisée par la mairie de Bobo-Dioulasso sur la Trésorerie Régionale des Hauts Bassins et la rupture de collaboration entre la mairie de Bobo et les agents des impôts durant cette même année 2017 ( de janvier à avril ) et tout cela, orchestré par Monsieur Bourahima SANOU himself. 
Pour toutes ces raisons évoquées et au regard des pressions visibles et souterraines sur les contrôleurs financiers (gardien de la bonne gestion financière) dans l’exercice de leur fonction, nous exigeons des autorités :
- un respect de la fonction de contrôleur financier et l’arrêt des interférences politiques, cause de la mauvaise gestion des finances publiques et partant, principal frein au développement économique et social de notre Pays ;
- une protection des agents sur leurs lieux de travail et la recherche de solutions aux problèmes avant une quelconque détérioration du climat social ;
- une excuse publique du Maire de la commune de Bobo-Dioulasso à l’endroit du Directeur régional du contrôle des marchés publics et des engagements financiers des Hauts Bassins et à ses collaborateurs afin de permettre une décrispation du climat de travail très délétère et électrique…
En tout état de cause, le Syndicat national des agents des finances (SY.N.A.FI) se réserve le droit d’entreprendre toutes actions pour amener les autorités à trouver des solutions idoines aux préoccupations posées par les Travailleurs et appelle ses militants (es) et sympathisants (es) à rester mobilisés pour d’éventuels mots d’ordre. 
SAVOIR LUTTER, VAINCRE ENSEMBLE

Le Secrétaire général

Mohamed SAVADOGO

Le MPP, dénonce des manœuvres de déstabilisation par des politiciens revanchards

Dans cette déclaration, à l’occasion de sa rentrée politique, le Mouvement du Peule pour le Progrès (MPP), parti au pouvoir, dénonce des manœuvres machiavéliques visant à remettre en cause les acquis fondamentaux du peuple burkinabè à travers l’insurrection et la résistance farouche contre le coup d’état scélérat du général félon Gilbert Diendjéré et de ses acolytes.

Peuple du Burkina Faso

Voici un mois et demi que notre parti a perdu un de ses grands camarades, le Dr Salifou Diallo, Président du parti, Président de l’Assemblée nationale. Cette disparition a été un coup dur pour le parti, la nation entière et l’Afrique. Puissent vos prières et vos bénédictions l’accompagner auprès du Seigneur.

Nonobstant ce deuil cruel et les agressions externes de notre peuple, la situation nationale reste caractérisée par une agitation politique et sociale particulièrement intense et par la persistance de l’insécurité contre laquelle nos forces de de défense et de sécurité et notre vaillant peuple se battent nuit et jour avec bravoure et détermination.

Comme le Burkina Faso post-insurrectionnel a renoué avec les libertés et la démocratie véritable, nous saluons avec fierté la vitalité des débats qui se mènent aussi bien à travers les activités politiques qu’à travers les médias, dont la plupart jouent pleinement leur partition.

Nous saluons également le dynamisme social de notre peuple qui a permis d’arracher de nombreuses conquêtes politiques, économiques, culturelles et sociales. Au moment où nous nous apprêtons à célébrer le 3ème anniversaire de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 qui a chassé le régime de Blaise Compaoré du pouvoir, il est de notre devoir de magnifier cette victoire qui est celle de notre peuple, de sa classe politique et de la société civile en particulier.

Le MPP conformément à ses vocations pour un Burkina Faso devant servir de modèle de démocratie salue l’esprit républicain de notre classe politique dans son ensemble. De même, nous reconnaissons la légitimité des luttes sociales menées sous la houlette des syndicats et des organisations de la société civile.
Toutefois nous faisons bien la différence entre les luttes politiques qui visent à conforter la démocratie et les velléités de vengeance pour la restauration de l’ordre ancien et leur suite funeste d’envolées démagogiques.

Ces derniers temps, nous assistons à une stratégie de déstabilisation sans précédent perpétrée par des politiciens revanchards. Ces manœuvres machiavéliques visent à remettre en cause les acquis fondamentaux de notre peuple à travers l’insurrection et la résistance farouche contre le coup d’état scélérat du général félon Gilbert Diendjéré et de ses acolytes.

Ce n’est nullement un fruit du hasard si nous assistons au même moment à la sortie médiatique du petit président, François Compaoré dans le journal Jeune Afrique et l’interview de Gilbert Diendjeré dont le cynisme n’a de mesure que la froideur d’âme.
Comment peut-on lier le démantèlement d’une soldatesque aux agressions lâches, barbares et effrenées d’un peuple laborieux ? Que le Général Diendjéré sache que le peuple burkinabé ne pactisera jamais avec le diable et ses suppôts au risque de trahir la mémoire de ses martyrs, la vaillance de nos frères africains engagés dans le même combat contre le narco-terrorisme.

Qu’on ne s’y trompe pas, ces agissements tendent à remettre en cause l’indépendance de la justice burkinabé. Car ceux qui réclament à hue et à dia la libération des généraux Djibril Bassolet et Gilbert Diendjeré, les restes du CDP aux déclarations fracassantes et irresponsables sont unis autour du même râtelier d’où ils cherchent vainement à faire passer pour perte et profit le sacrifice de sang du peuple burkinabé.
Qui peut-on abuser en prétendant qu’il n’y a pas de lien entre cette agitation fébrile et la recrudescence durant la même période des attaques terroristes surtout quand nous connaissons les liens passés et présents entre ces acteurs qui se complètent comme dans un scénario de film d’épouvante !

Le lien est clair entre ceux qui tirent sur nos frères avec des armes et ceux qui tirent sur eux au sens moral en insultant notre intelligence et notre histoire.
Tel est le contexte subservif dans lequel s’effectue notre rentrée politique 2017-2018.

Face à ce climat, le MPP reste ferme et résolu pour privilégier les intérêts sacrés de notre peuple qu’aucune forfaiture ne saurait vaincre. En dépit des jérémiades de toutes sortes, le MPP maintient le cap de la défense et de la préservation des libertés individuelles et collectives, dont le principe fondamental est l’idéal de justice. Tel est le message fort qui perturbe le sommeil de nos adversaires.
En outre, le MPP tient à rassurer notre peuple que son devoir de redevabilité sur les chantiers du développement social et économique ne sera dévoyé par aucune diversion.

Cet engagement justifie le bien-fondé du thème de notre rentrée politique : le MPP face aux défis de la sécurité, de la restauration de l’autorité de l’Etat et de la forte demande sociale des burkinabé.

La reconnaissance du contexte social marqué par la défiance de l’autorité de l’Etat d’une part et l’insécurité d’autre part est un impératif du parti dont le fruit sera la réponse à la demande sociale. Faut-il rappeler que le civisme est la voie royale de la concorde sous un régime de droits et de justice.
Ainsi contrairement à toute démagogie, la position du parti est sans équivoque : le respect du tryptique vérité, justice et réconciliation pour une démocratie durable au Burkina Faso.

Au même moment où l’on parle de réconciliation nationale, les discours et les pratiques cristallisent les clivages entre les aspirations de l’insurrection populaire et les tenants de l’ordre ancien. Pour le MPP, la réconciliation ne saurait être un arbitrage entre des antagonistes. La réconciliation, c’est reconnaitre la victoire du peuple, la légitimité de ses choix et de ses aspirations et de s’y soumettre en faisant amende honorable et sincère qu’il accepte.

Par ailleurs, un peuple uni et déterminé étant invincible quelle que soit l’adversité ou l’animosité, nous mettrons l’accent sur la mobilisation, la vigilance et l’unité sacrée de la nation.

Aux antipodes de nos adversaires, la légitimité de notre mandat nous impose la retenue. Mais en aucun cas, cette culture de la cohésion sociale n’ouvrira la boîte de pandores menant à la confusion entre libertés et libertinage. C’est pourquoi nous mettons en garde les fauteurs de trouble, leurs commanditaires et leurs officines qu’ils répondront devant les juridictions compétentes des graves menaces à l’ordre public. C’est le moins que nous devons à notre peuple pour la paix sociale, le civisme et le labeur social.

Vive le MPP !
Démocratie, Egalité, Progrès !

Le Secrétariat à l’Information et à la Communicati

 

La mairie interdit son meeting, Pascal Zaida annonce son meeting le 21 octobre «avec ou sans autorisation»

Des OSC

Le meeting de veille citoyenne de Pascal Zaida, initialement prévu pour le samedi 7 octobre 2017 a été interdit par une décision de la Mairie de Ouagadougou. Selon la municipalité, cette décision est motivée par « la situation sécuritaire actuelle » et les risques d’affrontements et de débordements.

«La mairie avait autorisé notre meeting et nous avons payé pour que la police nationale vienne sécuriser la manifestation. Nous avons aussi reçu l’accord et les bénédictions des autorités religieuses et coutumières. L’Etat-major des armées a également donné son accord. Et ce n’est que le mardi 3 octobre que la même mairie nous adresse une correspondance pour dit-elle, annulée notre meeting. Je ne peux pas comprendre qu’un maire annule notre meeting alors qu’elle autorise d’autres personnes à manifester», explique M. Zaïda.

Pour Pascal Zaida il appartient aux forces de sécurité d’assurer le maintien de l’ordre. Pour lui, les mêmes forces de l’ordre qui sécurisent les autres manifestations, devraient être en mesure de le faire pour le meeting de son mouvement.

«La machine est déclenchée et nous iront jusqu’au bout. Le meeting se tiendra le 21 octobre prochain même si je vais mourir pour la liberté d’expression et des individus parce que j’ai dépensé de l’argent pour l’organiser. Il ne reste plus que 160.000 francs CFA sur mon compte bancaire qui contenait pourtant plus de cinq millions de francs CFA. Il appartient donc au maire de faire un communiqué pour l’annulation du meeting», a conclu Pascal Zaïda.