Côte d’Ivoire: Nouvelle attaque d’une gendarmerie à Abidjan

Des individus armés non encore identifiés ont attaqué, samedi le poste de gendarmerie de Songon à 20km d’Abidjan.

Cette fois ci les assaillants ont pris pour cible le poste de gendarmerie de Songon (20km d’Abidjan sur la route de Dabou, ndlr) comme rapporté par des sources sécuritaires concordantes.

Au moins cinq individus encagoulés et lourdement armés de fusils mitrailleurs de type AK 47 ont commencé samedi soir vers 21h à prendre d’assaut le poste pour y voler les armes, comme précisé.

Les échanges de tirs ont duré plus de 20 minutes mais les assaillants ont réussi à s’emparer de plusieurs armes dont des automatiques de types kalachnikovs.

Un gendarme, Maréchal des logis, a été touché dans le dos et est grièvement blessé, comme confirmé. Il a été évacué vers la clinique la PISAM de Cocody.

Après cette attaque, les assaillants se sont volatilisés dans la nature selon des témoins joints sur place à Songon.

Mondial 2018 : Le Burkina contraint le Sénégal au nul et reste en tête

Le match Lions du Senegal- Étalons du Burkina s’est soldé par un nul et vierge (0-0) à la grande déception du public sénégalais qui a envahi le stade Leopold Sédar Senghor de Dakar.

Un nul qui conforte le Burkina dans son rôle de leader du groupe après la victoire du Cap Vert sur l’Afrique du Sud )2-1).

Avec 5 points au compteur contre 4 pour le Sénégal et l’Afrique du Sud ( le cap vert a 3 points), les poulains de Paulo Duarte ont l’obligation de terminer en beauté cette double confrontation avec le Sénégal le 5 septembre prochain à Ouagadougou s’ils veulent définitivement emprunter la voie de Russie 2018.

C’est une belle équipe du Burkina qui a su contrer les velléités offensives du Sénégal, avec un gardien de but , Hervé Koffi, encore et toujours bien inspiré. Sa souplesse et sa vigilance ont permis au Burkina d’ eviter des buts .

A son image , l’équipe s’est bien battue. On peut seulement regretter le nombre élevé de cartons jaunes. En Effet , Bakary Koné, Blati Touré, Yssouf Paro et l’emblématique capitaine Charles Kaboré ont été avertis au cours du jeu.

C’est le 2e carton jaune pour Charles Kaboré qui sera donc suspendu pour le rendez vous du 5 Septembre à Ouagadougou. Un coup dur certes mais le groupe reste solide et engagé à aller jusqu’au bout de son objectif : se qualifier pour la première fois à la plus grande fête du football mondial. C’est possible

Alexandre le Grand

Kenya : la Cour suprême annule l’élection présidentielle

La Cour suprême du Kenya a annoncé vendredi 1er septembre l’invalidation de la victoire du président sortant Uhuru Kenyatta, réélu lors du scrutin du 8 août avec 54,27 % des voix contre son adversaire, l’opposant Raila Odinga, qui avait obtenu 44,74 % des suffrages. L’opposition a salué la « décision historique » de la Cour suprême.

Le président de la Cour suprême, David Maraga, a déclaré que les élections n’avaient « pas été conduites en accord avec la Constitution ». « A la question de savoir si les illégalités et irrégularités ont affecté l’intégrité de l’élection, la Cour est d’avis que c’est le cas », a-t-il ajouté.

Par conséquent, il a déclaré les résultats « invalides et nuls ».

Le juge a soutenu que la Commission électorale (IEBC) a « échoué, négligé ou refusé » de conduire les élections en accord avec la Constitution, évoquant des irrégularités dans la transmission des résultats.

Un nouveau scrutin doit donc être organisé sous soixante jours. La décision n’a pas été consensuelle : celle-ci a été prise à la majorité et deux des sept juges de la Cour suprême ont annoncé publiquement leur opposition au verdict.

Le jugement complet et détaillé, pointant l’ensemble des irrégularités et désignant les éventuels responsables, doit être rendu sous vingt-et-un jours.

Enseignement Supérieur: Voici la liste des établissements bien notés

Le ministère en charge des Enseignements secondaire et supérieur a rendu public jeudi, un rapport qui recense, parmi 112 établissements privés supérieurs au Burkina Faso, 33 «de bonne qualité», 5 «de très mauvaise qualité» et 24 inclassables.

La Direction des Institutions Privées d’Enseignement Supérieurs (DIPES)  a contrôlé entre février et avril 2017,  sur toute l’étendue du Burkina Faso, 112 universités, écoles, instituts ou centre de formation privés de l’enseignement supérieur.

Il ressort que 33 de ces établissements sont de «bonne qualité», 29 «d’assez bonne qualité», 16 de «moyenne qualité», 6 de «mauvaise qualité» et 5 de «très mauvaise qualité».

24 autres écoles n’ont pas pu être classées au regard notamment de leur clandestinité, de leur refus de recevoir les équipes ou parce qu’elles sont introuvables.

Les enquêteurs se sont intéressés à l’organisation et la gestion administrative, financière  et pédagogique ; mais également aux infrastructures et équipements ainsi qu’aux dispositions légales.

Le secrétaire général du ministère en charge des Enseignement secondaire et supérieur, Pr Tanga Pierre Zoungrana a assuré que les listes seront régulièrement mises à jour pour faciliter le choix des parents et des élèves.

Il a également assuré de la disponibilité de la DIPES pour accompagner les établissements en difficulté, à adopter les réformes nécessaires.

Télécharger ici la liste  

 

Djibasso: Un douanier criblé de balles

Plusieurs coups de feu ont été entendus vers 21h30 ce jeudi au niveau du poste de gendarmerie de Djibasso, localité située à une soixantaine de km de Nouna et à une vingtaine de km de la frontière malienne.

Selon des sources proches des premières enquêtes, l’attaque a commencé par un débit de boisson situé à quelques encablures du poste de gendarmerie. A ce premier lieu, se trouvait un douanier.

Ensuite, ces individus non encore identifiés ont mis le cap sur la gendarmerie où ils on tiré, cassé et brûlé des engins à leur sortie. Deux gendarmes y étaient en faction à ce poste, ils sont tous sortis de l’attaque sains et saufs. Quant au douanier, son corps a été retrouvé méconnaissable, car criblé de balles. « Est-ce un règlement de compte ? On attend de voir », se réservent nos sources.

AIB

Burkina: la Justice refuse une nouvelle fois la liberté provisoire au Général Djibril Bassolé

La chambre de contrôle de la justice militaire a, une fois de plus, refusé, ce lundi 28 août 2017, d’accorder la liberté provisoire au Général Djibrill Bassolé.

Le général Djibil Bassolé est emprisonné à la MACA depuis septembre 2015 pour complicité dans le coup d’Etat du Conseil National pour la Démocratie (CND).

En rappel des charges retenues contre le Général Djibrill Bassolé il n’en resterait qu’une seule à savoir la trahison. Détenu dans le cadre du putsch du 16 septembre 2015, il lui était reproché entre autres d’ «attentat à la sûreté de l’Etat, de collusion avec des forces étrangères pour déstabiliser la sécurité intérieure, d’incitation à l’indiscipline…»

 

 

Salifou DIALLO repose à Ouahigouya, la terre qui l’a vu naître

Le corps du Docteur Salifou DIALLO a été porté en terre à Ouahigouya, sa ville natale, ce vendredi 25 août 2017. Il a eu droit à un ultime hommage sur la place de la Nation en présence du Président du Faso, accompagné de son homologue nigérien, de leurs épouses et de nombreuses personnalités de marque du Burkina et venues de pays amis.

La place de la Nation de Ouahigouya a rarement accueilli autant de monde que la foule de ce vendredi 25 août 2017. La population de la région est sortie pour saluer la mémoire du Docteur Salifou DIALLO. C’était l’occasion pour les intervenants à la tribune de dépeindre les différentes facettes de l’homme.

Les autorités coutumières et religieuses ont salué les efforts du regretté Salifou DIALLO pour la préservation de la cohésion sociale entre les fils et filles de la région. Le représentant des opérateurs économiques a magnifié ses actes en faveur du développement du secteur des affaires.

Dans le témoignage des collègues de travail et des amis, l’on a pu noter l’engagement du défunt pour la préservation de l’environnement, la promotion du sport, et l’autonomisation de la femme et surtout le développement du monde rural. 


Le Premier ministre, Monsieur Paul Kaba THIEBA a, au nom du gouvernement burkinabè, salué celui dont « la vie entière a été un combat constant pour la justice sociale, pour la liberté, pour la démocratie et pour le développement de notre pays ». Pour le chef du gouvernement, avec la disparition de Salifou DIALLO, notre pays a perdu « l’un de ses meilleurs fils, l’un des meilleurs serviteurs de l’Etat ». 


Au cours de la cérémonie d’hommage, la dépouille mortelle du Docteur Salifou DIALLO, a eu droit à un défilé militaire exécuté par différentes sections des Forces de Défense et de Sécurité. Après un détour à la grande mosquée de la cité de Naaba Kango pour la prière du vendredi, la dépouille est arrivée à son domicile au secteur 10.

Avant l’inhumation, les camarades politiques par la voix de Monsieur Simon COMPAORE, le premier vice-président du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) ont réaffirmé « leur engagement à rester unis et soudés autour du Président du Faso » et à poursuivre les chantiers qu’il avait déjà engagés. Avec du trémolo dans la voix, signe d’une émotion à peine contenue, Me Bénéwendé SANKARA a souligné parmi les qualités de l’homme, « l’éloquence du cœur et le courage de la vérité », avant de fondre en larmes. 


L’assemblée fut submergée d’émotion et les piques des parents à plaisanterie n’ont pas réussi à dérider les mines. C’est dans cette ambiance d’adieux que le Docteur Salifou DIALLO, Président de l’Assemblée nationale a été porté en terre à 14 heures 35 minutes.


Le Président du Faso et son homologue du Niger ont présenté leurs condoléances à la famille du défunt avant de quitter la ville de Ouahigouya.
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Disparition du Dr Salifou DIALLO : La Nation rend hommage à l’un de ses dignes fils

Un hommage national a été rendu ce jeudi 24 août 2017, au défunt président de l’Assemblée nationale, le Dr Salifou DIALLO. Les chefs d’Etat du Burkina, du Niger et de la Guinée, des Présidents de parlements de la sous-région et d’ailleurs, des membres de gouvernements de pays amis, des personnalités politiques et économiques et beaucoup d’anonymes ont fait le déplacement du palais des sports de Ouaga 2000 pour rendre hommage à l’illustre disparu.

Sous la coupole du palais des sports de Ouaga 2000, flottait une atmosphère lourde le jeudi 24 juillet 2017. Tristesse et désolation se lisaient sur tous les visages venus faire les adieux au Président de l’Assemblée nationale. Les hommes politiques de la majorité comme de l’opposition ont reconnu des valeurs que l’homme incarnait de son vivant.

Pour Monsieur Zéphirin DIABRE, chef de file de l’opposition politique, le défunt était un homme « pragmatique et qui savait reconnaître le bien fondé des critiques de l’opposition ». Il a reconnu qu’en tant homme politique, Monsieur Salifou DIALLO avait du relief et que sa disparition est une immense perte pour le pays.

Le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Me Bénéwende SANKARA, lui, est revenu sur le parcours de l’homme politique, qui selon lui, a été « exclusivement fait de militantisme, d’engagement, de don de soi, d’abnégation, de persévérance et de vision prospective ». Il n’a pas manqué de qualificatifs pour décrire la vie du regretté. « Le baobab politique, le stratège, l’infatigable, le monument, l’homme d’Etat ».

Selon Monsieur SANKARA, Salifou DIALLO était tout cela. Des qualités qui ont permis au Dr Salifou DIALLO, en 20 mois seulement à la tête du Parlement burkinabè « de poser la pierre angulaire pour l’édification d’un Parlement moderne et innovant qui devra refléter les ambitions de notre peuple et ses aspirations à la démocratie et à la justice sociale ». Et durant ces 20 mois, 120 lois ont été votées, a mentionné Me SANKARA.

A l’occasion de cette cérémonie d’hommage national, le Président du Faso a reçu le soutien de ses homologues du Niger et de la Guinée. De nombreux chefs d’Etats de la sous-région ont dépêché de hauts responsables pour les représenter. C’est en leur nom que Son Excellence Monsieur Mahamadou ISSOUFOU a livré un discours d’hommage.

Pour lui, la disparition de Monsieur Salifou DIALLO « est plus qu’une perte, elle est un désastre, pas seulement pour le Burkina, mais pour toute l’Afrique militante ». Il retient de l’homme « un ami fidèle, un travailleur énergique, un fin politique, un homme entier ».

Le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE dans son discours d’hommage national a « salué son action en faveur du Burkina Faso, de sa région du Nord et de son Yatenga natal, mais aussi du continent africain et du reste du monde ».

Selon les mots du Président du Faso, le défunt a, durant toute sa vie, « donné l’exemple d’un homme de conviction, courageux, tacticien et résolument déterminé à remporter toutes les batailles qu’il engageait ». Le Président Roch Marc Christian KABORE a indiqué que le meilleur hommage à rendre au disparu est un engagement commun « à remporter les batailles à venir pour la paix et la prospérité de notre Nation ».

Il a élevé à titre posthume le Dr Salifou DIALLO à la dignité de Grand-Croix, la plus haute distinction des ordres burkinabè. La fin de la cérémonie a été marquée par des hommages militaires avant que toute la salle n’entonne à l’unisson l’hymne national. Le Docteur Salifou DIALLO sera inhumé vendredi 25 août 2017 à Ouahigouya sa ville natale, une ville qu’il aimait beaucoup.

La Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Hommage à Salif Diallo: voici ce que Roch a dit !

Les circonstances qui nous rassemblent ici cet après-midi sont douloureuses et tristes. La disparition brutale, à Paris, le samedi 19 août courant de Salifou DIALLO, Président de l’Assemblée nationale, Président du Mouvement du Peuple pour le Progrès arraché à notre affection et à notre combat quotidien pour la démocratie, la justice et le progrès économique et social, est celle d’un frère, d’un camarade, d’un ami, d’un grand commis de l’Etat, d’un compagnon de lutte, d’un collaborateur engagé et déterminé, d’un homme politique averti.

Contraint de se rendre à l’évidence et d’accepter que Salifou DIALLO a effectivement quitté ce monde, je voudrais lui rendre cet ultime hommage pour saluer son action en faveur du Burkina Faso, de sa région du Nord et de son Yatenga natal, mais aussi du continent africain et du reste du monde où il compte de nombreux amis et compagnons de lutte.

Je tiens à faire une mention spéciale pour son engagement sur la scène internationale, afin de défendre et de servir, sans relâche, les intérêts du Burkina Faso et de l’Afrique.

En ces moments où nous nous rendons à l’évidence que devant la mort, l’être humain ne peut rien, je voudrais exhorter tous mes compatriotes éprouvés, les cadres de l’Etat, la classe politique et tous les acteurs d’une gouvernance démocratique apaisée et porteuse de paix, de stabilité et de prospérité, à renouveler leur engagement au service de la Nation.

Durant tout son parcours professionnel et politique,
Salifou DIALLO nous a donné l’exemple d’un homme de conviction, courageux, tacticien et résolument déterminé à remporter toutes les batailles qu’il engageait.

Du Cabinet du Président du Faso au ministère de l’Agriculture, en passant par le Secrétariat d’Etat à la Présidence du Faso, au ministère de l’Environnement, à l’Ambassade du Burkina Faso à Vienne et au perchoir de l’Assemblée nationale, l’illustre disparu a fait montre d’un incontestable courage politique et d’une détermination sans faille à servir le Burkina Faso.

En dépit des hauts et des bas inhérents à toute œuvre humaine, je dois dire que tout au long des trente années de notre compagnonnage politique, Salifou DIALLO a su donner goût à tous les combats qu’il a menés.
Salifou : Tu as été de tous les combats. Tu n’auras pas vécu pour rien.

C’est pourquoi aujourd’hui, j’ai une pensée pour ton épouse, tes enfants, tes petits-enfants, ta mère, tes frères, tes sœurs et parents inconsolables. Allah saura les fortifier et faciliter pour eux les jours et années à venir.

Je n’oublie pas tous tes camarades, tes amis et proches, les militantes et militants du MPP et de l’APMP ainsi que tes nombreux compagnons de lutte sur le continent et dans le monde, au nombre desquels je voudrais mentionner Nos frères du Niger, ta seconde patrie.
Salifou DIALLO a cru, s’est battu et a tiré sa révérence, nous enjoignant ainsi à relever les défis qui se dressent devant nous.

Le meilleur hommage, que nous puissions lui rendre, c’est de nous engager individuellement et collectivement à remporter les batailles à venir pour la paix et la prospérité de notre Nation.
Permettez-moi, en mon nom personnel, au nom de la famille DIALLO, et au nom du peuple Burkinabè d’exprimer ma profonde gratitude aux Chefs d’Etat, aux Présidents d’Assemblée nationale, aux ministres, aux parlementaires et à toutes les personnalités venues compatir à notre douleur.

Salifou DIALLO, le frère, l’ami, le compagnon de lutte repose en paix et que la terre du Burkina Faso te soit légère.

Je vous remercie.

Assemblée Nationale: « l’élection du nouveau président ne saurait attendre le 27 Septembre »: Harouna DICKO

Par communiqué officiel, le samedi 19 août 2017 la Présidence du Faso a annoncé le décès de Monsieur Salifou DIALLO Président de l’Assemblée nationale.

Ce décès implique deux considérations majeures :

  •                                                          Une considération sociale:

La disparation d’un être humain est un évènement douloureux qui afflige les personnes proches du disparu.

Cette disparation exige la compassion de tout croyant qui se doit de pardonner les actions négatives du disparu pour ne retenir que celles positives, car même en justice, l’action publique pour l’application d’une peine s’éteint par la mort du prévenu.

Je présente mes condoléances à la famille de l’illustre disparu et souhaite qu’il repose en paix.

  •                                                         Une considération politique :

Feu Salifou DIALLO occupait le poste de Président de l’Assemblée nationale en vertu de la résolution n°002-2015/AN du 30 décembre 2015.

La Constitution dispose à l’article 92 que le décès ouvre la vacance de ce poste et que lorsque l’Assemblée nationale n’est pas en session, elle se réunit en session extraordinaire pour élire un nouveau Président dans les quinze jours qui suivent la vacance. Le Règlement de l’Assemblée nationale précise à l’article 17 que l’Assemblée se réunit de plein droit dans le cas où elle n’est pas en session.

Au risque d’illégalité, l’élection du nouveau Président de l’Assemblée nationale ne saurait attendre la deuxième session ordinaire qui s’ouvre le mercredi 27 septembre 2017, ni même dépasser le délai de quinze jours c’est-à-dire au plus tard le dimanche 03 septembre 2017.

Dans une démocratie vivante avec des stratèges en politique, l’élection de ce nouveau Président de l’Assemblée nationale est l’occasion de nouvelles alliances pour la recomposition de la scène politique nationale en vue d’une stabilité politique au Burkina Faso.

Ne m’en voulez pas « raa ning’m talé yé»

Ouagadougou, le 20 août 2017

Harouna DICKO