Transition politique au Burkina : les clarifications du chef de l’Etat

Transition politique

Le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba ( Transition politique) a reçu, en fin d’après-midi, une délégation de la CEDEAO, avec à sa tête le président de la Commission, Jean-Claude Kassi Brou. Les émissaires de l’organisation sous-régionale étaient porteurs d’un message du président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, Nana Akufo Addo. « Ce message a trait essentiellement aux récentes discussions qui se sont tenues lors du sommet extraordinaire de la CEDEAO du 25 mars dernier », a précisé Jean-Claude Kassi Brou. Selon le président de la Commission de la CEDEAO, le président du Faso ( Transition politique) a aussi donné à la délégation, des clarifications relatives à la Transition. « C’était vraiment des discussions très constructives et nous en sommes très heureux », a conclu Jean-Claude Kassi Brou. Direction de la Communication de la Présidence du Faso

L’UAS constate que deux mois après le putch ,la situation secrétaire est toujours préoccupante

Coup d’Etat au Burkina/UAS/ Le gouvernement/L’Unité d’Action Syndicale

L’Unité d’Action Syndicale (UAS) constate avec regret la dégradation continue de la situation sécuritaire au Burkina Faso. Le week-end des 19 et 20 mars 2022 a été particulièrement douloureux, tout comme les jours qui ont suivi. En effet, le 19 mars 2022, des hommes armés ont attaqué le village de Nindangou, dans la province de la Gnagna, incendiant des tables-bancs et des manuels scolaires de l’école du village, selon le média en ligne «minute.bf». Le 20 mars 2022, des terroristes ont fait irruption à Bourgou, un autre village de la province de la Gnagna, où des objets de culte ont été incendiés à l’église catholique du village, selon la même source «minute.bf». Le même 20 mars 2022, selon un communiqué de l’Armée en date du 22 mars 2022, « un accrochage à 20 kilomètres de Natiaboani a coûté la vie à 13 soldats et causé 09 blessés, et une attaque complexe dans les environs de Napadé au cours de laquelle 11 soldats sont tombés ». Le 24 mars 2022, une attaque à Barsalogho a causé la mort de 5 VDP. Le même jour à la Gnagna, la commune de Bilanga a été attaquée, provoquant des dégâts matériels importants à la gendarmerie, au commissariat et à la Mairie. Les Burkinabè ont été particulièrement éprouvés durant ce mois de mars 2022. Sans être exhaustif, il vous souviendra que : dans la nuit du 17 au 18 mars 2022, le Collège d’Enseignement Général (CEG) de Bouloulou dans la commune de Léba a été visité par des individus armés qui ont incendié une partie des locaux, selon l’Agence d’Information du Burkina (AIB) ; le 17 mars 2022, Namsiguia dans la province du Bam, est tombé entre les mains des groupes terroristes, après des années de résistance et des cris de détresse ; le 13 mars 2022, 13 gendarmes qui venaient de porter assistance aux passagers d’un car ayant sauté sur une mine vers Tougouri sur l’axe Kaya-Dori, ont été l’objet d’une embuscade sur la RN3. Suite à ces 2 incidents, les transports sur le tronçon Kaya-Dori ont été suspendus par les compagnies de transport ; la ville de Djibo est assiégée par les groupes terroristes et les populations manquent de nourriture. Depuis le 17 février 2022, la ville est coupée du reste du pays. En lien avec ces attaques, le nombre de déplacés internes, d’écoles fermées s’accroit continuellement. Selon la dernière publication du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR), le nombre de Personnes déplacées internes (PDI) au 28 février 2022 s’élève à 1 814 283 individus, en hausse d’environ 4,17% par rapport à la situation de janvier 2022. La gravité de la situation est illustrée par les nombreuses conférences de presse organisées par les ressortissants de différentes localités pour alerter et interpeller les autorités sur la détresse que vivent les populations de ces localités. Pendant ce temps, l’on assiste à une bataille de chiffonniers éhontée pour l’occupation de sièges à l’Assemblée Législative de la Transition (ALT), ainsi qu’à des repositionnements dans la perspective du « retour à une vie constitutionnelle normale ». L’UAS salue la mémoire des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), et des citoyens tombés sous les balles assassines des forces du mal. Elle présente ses sincères condoléances aux familles éplorées, souhaite prompt rétablissement aux blessés et témoigne sa solidarité aux personnes déplacées internes (PDI). Deux mois après le putsch du 24 janvier 2022, l’UAS constate avec beaucoup d’amertume que   la situation sécuritaire ne s’est guère améliorée au contraire elle s’est davantage dégradée. Et pourtant, c’est cette situation sécuritaire qui a servi de prétexte au putsch du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR) le 24 janvier 2022, selon les propos tenus à l’UAS par le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA le 27 janvier 2022. Le constat est donc amer et c’est un euphémisme que de le dire. La détresse des populations ne fait que croître avec de nombreuses nouvelles PDI, l’augmentation continue des prix des produits de première nécessité faisant profiler à l’horizon une nouvelle étape de la crise humanitaire. Face à cette aggravation de la situation sécuritaire, le nouveau gouvernement affiche une confiance quant au renversement de la tendance sur le terrain. Ainsi : dans un communiqué en date du 22 mars 2022, l’Armée annonce la neutralisation d’ «au moins 36 terroristes par des interventions terrestres et aériennes» ; à l’issue d’un conseil de cabinet tenu par le Premier ministre Albert OUEDRAOGO sur la situation sécuritaire le 21 mars 2022, la Primature annonce que « les membres du conseil ont décidé de passer à la vitesse supérieure, avec une batterie d’actions à mener et cela, de façon transversale, en vue d’apporter des réponses diligentes aux préoccupations des populations » ; lors du point de presse du gouvernement le 18 mars 2022, le porte-parole du gouvernement Lionel BILGO a indiqué qu’ « il y a des stratégies militaires mises en œuvre qu’on ne peut pas expliquer de façon publique…». Ces annonces sont loin de rassurer les populations qui sont habituées aux communications sur des dizaines de terroristes neutralisés mais qui n’observent pas un recul des attaques, ni la réinstauration de l’autorité de l’Etat dans les localités occupées par les terroristes. Ce que les Burkinabè attendent, ce ne sont pas les explications de stratégies militaires, ou les menaces contre les citoyens qui font état de leurs inquiétudes notamment sur les réseaux sociaux et interpellent les nouvelles autorités. Ce ne sont pas non plus les détentions ou arrestations arbitraires du genre de celles dont ont été victimes l’ex-président Roch Marc Christian KABORE depuis le coup d’Etat du 24 janvier 2022 et l’ex-président de l’Assemblée Nationale le dimanche 27 mars 2022. Ce que les Burkinabè attendent des nouvelles autorités, c’est plutôt l’arrêt de la progression des groupes terroristes, la récupération des zones sous contrôle des groupes armés, le secours aux populations confrontées à la faim et à la soif dans les localités comme Kelbo, Baraboulé, Koutougou, Arbinda, Pama, etc., le retour et la sécurisation des millions de PDI dans leurs villages … Lire la suite

Le MB-PVD demande la libération de l’ex président Kaboré

Le MB-PVD

Créé en mai 2016 dans un élan de promotion de la bonne gouvernance et de la démocratie contextualisée à nos réalités socioculturelles, le Mouvement Burkinabé pour la Promotion des Valeurs Démocratiques (MB-PVD) vient à travers cette déclaration, demander la libération sans condition et dans les délais les plus brefs du Président Roch Marc Christian KABORE. Cet énième coup de force dont est victime notre démocratie, met en mal les efforts consentis pour un véritable ancrage démocratique, si cher au MB-PVD. En effet, ce coup d’arrêt du processus démocratique par les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) dans un contexte de précarité sécuritaire, traduit une fois de plus la nécessité pour le Mouvement de persévérer dans son élan de sensibilisation, les acteurs des institutions de la défense et de la sécurité afin que ces derniers s’approprient véritablement leurs rôles et leurs prérogatives dans un contexte de démocratisation endogène de notre Chère Nation. En rappel, l’organisation du panel par le MB-PVD les 11 et 12 octobre 2018 au profit des FDS sur le thème « Promotion et ancrage de la démocratie dans un Burkina Faso post insurrectionnel : rôle et place des forces de défense et de sécurité » constituait un espoir de voir émerger une institution républicaine des FDS ; institution au service du peuple et engagée sans relâche et avec détermination pour la préservation de l’intégrité territoriale et pour la protection des biens et des personnes. De ce qui précède et au regard de ses objectifs, le MB-PVD ne saurait encourager tout processus quelconque d’interruption du processus de démocratisation de notre Nation et pis toute privation des libertés élémentaires d’un Président démocratiquement élu et sur qui ne pèse aucune atteinte à l’ordre constitutionnel et à la haute trahison. Ainsi, le MB-PVD réaffirme la nécessité de la libération du Président Roch et invite les autorités de la transition à s’y atteler. Faute de quoi, le Mouvement se réserve le droit d’utiliser tous les moyens légaux à sa disposition pour affirmer cette exigence, cher et conforme aux valeurs qu’il défend en vue d’un véritable ancrage démocratique au Burkina Faso. Fait à Ouagadougou le 28 mars 2022 Pour le MB-PVD Le Bureau Exécutif  Le Président  Dr YARO Piobou Romuald

L’UNIR/MPS appelle à la libération de l’ex président Roch Kaboré

L’UNIR/MPS/ Flavien Nébié

A la faveur de la réunion de son Secrétariat exécutif national, l’Union pour la Renaissance/Mouvement patriotique sankariste (L’UNIR/MPS, membre de l’ex-majorité présidentielle) a, samedi, 26 mars 2022, lancé un appel à la libération sans condition de l’ex-président du Faso, Roch Kaboré. Au cours de cette rencontre, il a également été question de la vie du parti et de l’actualité nationale. Nous vous proposons le communiqué de presse qui a sanctionné lesdits travaux. L’an 2022 et le samedi 26 mars s’est tenue à la médiathèque municipale de Ouagadougou, la première réunion ordinaire du Secrétariat Exécutif National (SEN) de L’UNIR/MPS sous la présidence de Me Bénéwendé Stanislas SANKARA, Président du Bureau Exécutif National. Après la déclamation de l’hymne national sous la direction du secrétaire général, le président du parti, le camarade Me Bénéwendé Stanislas SANKARA, a d’abord pris la parole pour souhaiter la bienvenue à tous les membres du Secrétariat Exécutif National (SEN) et situer le contexte de la réunion dans un mot introductif. De ce mot introductif, le président a rappelé que selon les textes du parti, le Secrétariat Exécutif National se réunit une fois par trimestre et si la rencontre du 3 décembre 2021 était une prise de contact, celle du jour est en réalité la véritable première rencontre du Secrétariat Exécutif National (SEN). Il a poursuivi en dépeignant la situation nationale suite au coup d’Etat intervenu le 24 janvier 2022 et rappelé la posture constante que la direction du parti a adoptée face à cette situation trouble. Il s’est agi notamment de : • Prendre acte de la démission du Président Roch Marc Christian Kaboré• Prendre acte du coup d’Etat• Déplorer la suspension de la constitution• Insister pour que les nouvelles autorités aillent dans le sens d’une véritable rupture toujours réclamée par L’UNIR/MPS et le peuple burkinabèIl a ensuite décliné l’ordre du jour qui fut adopté à l’unanimité sur les points ci-après : 1. Situation nationale2. La Structuration du parti3. Perspectives4. Divers Pour l’entrée en matière, le camarade Président a donné la parole au secrétaire général pour présenter au Secrétariat Exécutif National le rapport du Directoire National (DN). La présentation du camarade SG a donné lieu aux interventions respectives, de la Camarade Dr DRABO Rose, la présidente du comité d’organisation de l’opération de solidarité à l’endroit des FDS, VDP et PDI, du Camarade Dr Job OUEDRAOGO secrétaire national adjoint aux structures et du Camarade KOUTOU Saydou trésorier du parti.Ces différentes interventions ont permis de faire un rapport au Secrétariat Exécutif National sur l’opération de solidarité, sur l’état de la mise en œuvre du plan de structuration et de l’adoption d’un barème de cotisation des militants du parti. Cette série de présentations donneront place à plus de trois heures d’échanges avec les membres du Secrétariat Exécutif National qui à l’issue, ont pris les résolutions ci-après à savoir : Féliciter le Directoire National (DN) pour sa clairvoyance et la dynamique amorcée par le parti malgré le contexte délétère ; Mandater le Directoire National (DN) à poursuivre et à accélérer la mise en œuvre du plan de structuration du parti ; Instruire la mise en place d’une Commission Ad’hoc du Secrétariat Exécutif National (SEN) composée de 15 membres pour réfléchir sur la feuille de route du parti pendant la durée de la transition. Convoquer la tenue du Bureau Politique National d’ici fin juin 2022 ; Appeler à la libération sans condition de Monsieur Roch Marc Christian Kaboré ; Manifester à nouveau son attachement à une gouvernance vertueuse de rupture, à la préservation des acquis de l’insurrection des 30 et 31 octobre 2022 et à la sécurisation intégrale du territoire national dans les meilleurs délais ; Manifester toute sa solidarité vis-à-vis des PDI, des blessés et toutes les victimes du terrorisme ; Réitérer son attachement à l’Etat de droit en tant que garant des libertés individuelles et collectives ; Exhorter vivement les nouvelles autorités au strict respect de leurs engagements vis-à-vis du peuple burkinabè.Avant de lever la séance par l’hymne national, une minute de silence a été observée pour toutes les victimes du terrorisme et pour la mémoire des camarades décédés. L’ordre du jour étant épuisé, le président a levé la séance à 14h10mn.Fait à Ouagadougou, le 26 mars 2022 Pour L’UNIR/MPSLe PrésidentMe Bénéwendé Stanislas SANKARA

Ukraine : 5 000 morts à Marioupol depuis le début de la guerre

Ukraine

Au moins 5.000 personnes ont été tuées à Marioupol, dans le sud-est de l’Ukraine, depuis le début de l’invasion russe, a annoncé à l’AFP une conseillère de la présidence ukrainienne, en charge des couloirs humanitaires. Dans cette ville du sud-est de l’Ukraine, le bilan pourrait même être plus important et s’élever à 10 000 morts depuis le début de la guerre, d’après les autorités ukrainiennes. Selon l’ONU plus de dix millions de personnes, soit environ un quart de la population, ont dû quitter leur foyer depuis le début du conflit. Des médias russes ont affirmé lundi que l’autoritaire dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov, proche de Vladimir Poutine, s’était rendu à Marioupol pour galvaniser ses troupes qui participent à l’assaut contre cette grande ville portuaire du sud-est de l’Ukraine. Le gouvernement ukrainien a estimé à plus de 500 milliards d’euros les pertes économiques engendrées par la guerre avec la Russie. Cette estimation englobe « l’impact direct des destructions » mais aussi « les effets indirects des combats » sur l’économie. La Russie concentre ses efforts dans la guerre en Ukraine dans le Donbass. Pas moins de cinq attaques russes ont été déjouées par l’armée ukrainienne selon le rapport de l’Etat-major ce 28 mars. L’ennemi est aussi repoussé à Kiev après plusieurs tentatives russes pour percer les défenses ukrainiennes au nord et nord-est de la capitale. L’Ukraine demande la « démilitarisation » de la zone de Tchernobyl. De nouveaux incendies se sont déclarés et ils pourraient « avoir de très sérieuses conséquences », selon la Première ministre adjointe ukrainienne Iryna Vereshchuk. Antonio Guterres, secrétaire général de l’Onu, a annoncé lundi 28 mars 2022 que l’organisation va tenter de mettre en place un « cessez-le-feu humanitaire » entre la Russie et l’Ukraine. Lors d’une déclaration à la presse au siège des Nations unies à New York, M. Guterres a déclaré avoir demandé à Martin Griffiths (secrétaire général adjoint pour les Affaires humanitaires, Ndlr) d’étudier immédiatement avec les parties impliquées la possibilité d’accords et d’arrangements pour un cessez-le-feu humanitaire en Ukraine​. Interrogé par des journalistes sur les modalités pratiques de la tâche confiée à M. Griffiths, M. Guterres a précisé que son adjoint allait revenir de Kaboul où il se trouve présentement et a dit espérer qu’il puisse se rendre à la fois à Moscou et à Kiev aussi vite que possible.

Incivisme routier: 11 véhicules mis en fourrière à Ouagadougou

Incivisme routier

La police Municipale de Ouagadougou a mis en fourrière 11 véhicules pour incivisme routier Dans la nuit du samedi 26 mars 2022 , la Police Municipale à travers la Direction de la Sécurité Publique a mené une opération de lutte contre « les mauvais stationnements » sur le Boulevard des Tansoaba (CIRCULAIRE). 11 véhicules ont été mis en fourrière et 71 documents saisis, soit au total 82 cas constatés et réprimés. Plusieurs endroits ont été identifiés par la Police Municipale comme étant des zones de récurrence pour ces infractions sur cette portion du boulevard. Il s’agit de la zone de la pédiatrie en face du mur du musée national, la sortie de l’échangeur de l’Est en allant vers le rond-point de Kossodo. En rappel Faisant suite à son communiqué du 23 mars 2022, la Police municipale de Ouagadougou a débuté le 24 mars 2022 ses opérations de lutte contre l’incivisme routier. Au cours de cette première journée, 278 engins à deux roues et plus d’une dizaine de véhicules ont été verbalisés pour diverses infractions au code de la route (les mauvais stationnements, le non-respect de la bande cyclable et le feu tricolore…). La Police Municipale invite la population à plus de civisme dans la circulation. La Police Municipale invite les citoyens qui fréquentent ces lieux au respect strict des règles de stationnement car une surveillance accrue sera exercées sur ces endroits. Le Service de l’Information et de la Communication. Contacts : ligne verte: 80.00.11.03 Numéro WhatsApp (uniquement pour la messagerie) +226 70.00.83.41 Incivisme routier

Conseil des Ministres : compte rendu du mercredi 18 Mars 2022

Conseil des Ministres

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le vendredi 18 mars 2022, en séance ordinaire, de 09 H 15 mn à 13 H 45 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Paul-Henri Sandaogo DAMIBA Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger. I. DELIBERATIONS I.1. AU TITRE DE LA PRIMATURE Le Conseil a adopté un décret portant attributions des membres du Gouvernement. Ce décret définit le rôle et la place de chaque ministre et ministre délégué et offre un référentiel précis et rationnel à l’administration publique pour son organisation qui prend en compte les exigences de la Charte et de l’Agenda de la Transition. L’adoption de ce décret permet aux membres du Gouvernement d’assurer efficacement leurs missions. I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS Le Conseil a adopté un rapport relatif au deuxième rapport périodique dû au titre de la Convention sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille. Ce rapport fait le bilan de la mise en œuvre de la convention ainsi que l’état de la mise en œuvre des recommandations issues de la présentation du rapport initial au comité des travailleurs migrants en septembre 2013. Notre pays, en dépit du contexte sécuritaire et sanitaire difficile ces dernières années, a entrepris des actions et pris des mesures de protection et de promotion des droits de tous les travailleurs migrants se trouvant sur son territoire et ceux des Burkinabè vivant à l’extérieur, conformément à la convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, ratifiée le 26 novembre 2003. Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit rapport au Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille. II. COMMUNICATIONS ORALES II.1. Le Conseil a entendu des communications relatives aux enjeux sécuritaires et les stratégies mises en place pour y faire face. II.2. Le ministre de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire a fait au Conseil une communication relative aux urgences humanitaires. Au regard de la situation humanitaire actuelle, des actions ont été entreprises pour permettre l’accès des populations déplacées et des communautés d’accueil aux services sociaux de bases. D’autres initiatives sont également en cours dans plusieurs secteurs afin de permettre aux populations de retrouver la quiétude. III. NOMINATIONS III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO – Monsieur Amadou Aristide OUEDRAOGO, Mle 273 429 B, Conseiller en études, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Conseiller ;- Monsieur Placide NIKIEMA, Mle 130 181 E, Magistrat, grade exceptionnel, est nommé Conseiller spécial ; – Monsieur Sékou OUEDRAOGO, Officier, est nommé Intendant du Palais ;- Monsieur Noufo Enok KINDO, Mle 102 942 T, Journaliste, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur de la communication. Le Conseil des Ministres a aussi mis fin aux fonctions de certains Conseillers et Chargés de missions de la Présidence du Faso. La liste de ces personnalités sera publiée dans le Journal officiel du Burkina Faso. B. AU TITRE DE LA PRIMATURE – Monsieur Ousmane TRAORE, Officier, Colonel Major, est nommé Secrétaire général de la défense nationale. C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE – Monsieur Adama NANA, Mle 49 366 S, Inspecteur divisionnaire des douanes, 1ère classe, 3ème grade, 4ème échelon, est nommé Directeur général des Douanes ; – Monsieur Victorien ZOUNGRANA, Mle 49 362 V, Inspecteur divisionnaire des douanes, 1ère classe, 3ème grade, 4ème échelon, est nommé Directeur général adjoint des Douanes. Le Porte-parole du Gouvernement Wendkouni Joël Lionel BILGO

la Police Municipale démantèle une boutique de vente illégal de gaz

la Police Municipale

La Direction de la Sécurité Publique de la Police Municipale de Ouagadougou, a saisi ce 17 mars 2022 une grande quantité de bouteilles de 6 kg de gaz butane dans l’arrondissement 11, secteur 50 (quartier Karpala) pour vente illégale et non-respect des conditions de site de stockage des produits pétroliers gazeux. Ces bouteilles de gaz étaient stockées dans une cour à usage d’habitation et présentaient un risque énorme pour les habitants de la cour et le voisinage. La Police Municipale invite la population à dénoncer ces genres de pratiques auprès de ses services pour des actions immédiates à entreprendre afin de préserver la sécurité publique. Elle informe que la commercialisation des produits spécifiques comme le gaz butane est régie par des textes règlementaires. Toute personne morale ou physique qui désire exercer dans ce domaine, peut prendre attache avec les services du ministère de l’énergie pour tout renseignement. Le Service de l’Information et de la Communication de la Police Municipale de Ouagadougou. Contacts : ligne verte 80.00.11.03, numéro whatsapp (uniquement sur messagerie) 70.00.83.41

Ouagadougou: Des fabricants d’huile impropre à la consommation interpellés

Ouagadougou

La Police Nationale, toujours fidèle à son sacerdoce de protection des personnes et de leurs biens vient de mettre un terme aux agissements d’un réseau de présumés délinquants dans la ville de Ouagadougou, qui s’adonnaient à plusieurs activités illicites, notamment la fabrication d’huile alimentaire impropre à la consommation. Grâce à la collaboration de la population, les enquêteurs du Commissariat de Police de l’Arrondissement (CPA) de Nongr-Mâasom (Ouagadougou) ont pu non seulement découvrir les lieux, mais aussi interpeller tous les individus qui y exerçaient. Ce sont au total huit (08) personnes qui forment le réseau, avec à leur tête une quadragénaire. Il ressort de leurs auditions que le réseau, évoluant en association, dispose de plusieurs barriques dans lesquelles des mélanges sont faits à base de produits achetés sur le marché. Et de ces mélanges, grâce à un processus de dissolution et de filtrage, un liquide est obtenu et, porté à ébullition, donne de l’huile. Cette huile est ensuite conditionnée dans des bidons de 20L sans marque et ni étiquette. Lesdits bidons sont vendus au prix de 13.500 FCFA l’unité à des commerçants à travers le territoire national, notamment dans le Centre-Ouest, la Boucle du Mouhoun et à la frontière d’un pays voisin. Aussi, pour pouvoir convoyer les bidons d’huiles dans les provinces, ils commandent les huiles des sociétés reconnues légalement ainsi que diverses autres marchandises. Ils remplissent les formalités pour obtenir les documents légaux y afférents. Ils profitent ainsi de ces commandes et chargent les bidons d’huile alimentaire impropre à la consommation et arrivent ainsi à se soustraire, voire contourner les différents contrôles. Au cours de leur interpellation, plusieurs objets ont été saisis entre leurs mains, notamment un (01) camion, neuf cent douze (912) bidons d’huile de 20L, cent soixante-huit (168) barriques vides de 200L, quarante-trois (43) barriques contenant de l’huile et divers autres produits. La Police Nationale renouvelle une fois de plus ses remerciements à l’ensemble de la population pour sa collaboration qui a contribué à l’atteinte de ce résultat. Elle l’exhorte par ailleurs à plus de vigilance et de prudence tout en signalant les cas suspects aux numéros verts que sont les 17 ; 16 et 1010. La Police Nationale, une force publique aux services des citoyens !

Burkina Faso : Levée des restrictions budgétaires

Burkina Faso

Les restrictions budgétaires imposées au lendemain du coup d’Etat du 24 janvier au Burkina Faso, ont été levées à la suite de l’entrée en fonction du nouvel exécutif ; mais les budgets publics devront être exécutés selon des priorités et suivant une gouvernance vertueuse, indique une note officielle. Dans une circulaire en date du 14 mars 2022, le ministre en charge de l’Economie Séglaro Abel Somé a informé les ministres et présidents d’institutions, qu’avec l’entrée en fonction des membres du gouvernement de la Transition, les restrictions budgétaires sont levées. En rappel, trois jours après le coup d’Etat du 24 janvier 2022, il avait été demandé aux ordonnateurs de s’en tenir strictement aux indispensables dépenses de fonctionnement. Les engagements de nouveaux contrats, les dépenses relatives aux séminaires, aux ateliers, aux formations, aux missions et aux rétributions, avaient été gelés. Toutefois, la levée des restrictions impose une priorisation des dépenses en vue de réduire le train de vie de l’Etat et suivant une gestion vertueuse, souhaite la Direction générale du Budget. En rappel, un nouvel exécutif a été formé le 05 mars 2022 avec 26 membres et avec comme président de la Transition, pour un mandat de trois ans, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba. Agence d’information du Burkina Faso