Redaction Ouaga24

Nommée par décret n°2021-1209/PRES en date du 26 novembre 2021, Madame Fatimata SANOU/TOURE, Magistrat de grade exceptionnel, a été officiellement installée dans ses fonctions de Médiateur du Faso devant le Conseil Constitutionnel conformément à la loi. Cette cérémonie solennelle de prestation de serment a eu lieu en présence d’éminentes personnalités dont le Ministre d’Etat, Ministre auprès du Président du Faso, chargé de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale, Monsieur Zéphirin DIABRE, représentant Son Excellence Monsieur le Président du Faso Roch Marc Christian KABORE. Collaborateurs du Médiateur du Faso, parents, amis et connaissances étaient également présents.La main droite levée devant les juges du Conseil constitutionnel, Madame Fatimata SANOU/TOURE, Médiateur du Faso a prêté le serment suivant : « Je jure solennellement de bien et fidèlement remplir ma fonction de Médiateur du Faso en toute indépendance et impartialité de façon digne et loyale et garder le secret des informations détenues dans le cadre de l’exercice de mes fonctions ». Après cet acte solennel, le Médiateur du Faso a d’emblée témoigné sa gratitude à l’endroit de son Excellence Monsieur le Président du Faso pour la confiance placée en sa modeste personne à la tête de l’Institution dans un contexte de double crise sécuritaire et sanitaire. En outre, elle a salué les efforts consentis par ces devanciers depuis la création de l’institution et s’est engagée à mener un travail de consolidation des acquis de ses devanciers tout en plaçant son mandat sous le sceau de l’équité et de la justice. Un mandat sous le sceau de l’équité et de la justice Installée dans ses nouvelles fonctions, Madame le Médiateur du Faso s’est exprimée en ces termes : “…Je prends la charge de cette institution à un moment où notre pays traverse une double crise sécuritaire et sanitaire. Par conséquent, je mesure l’immensité cette charge. C’est dire donc que c’est un sentiment d’humilité qui m’anime. J’ai conscience des attentes des populations envers l’administration qui a un devoir de redevabilité envers elles. Je vais m’employer à faire prévaloir la primauté du droit en ma qualité de magistrat. Nous veillerons à faire propager à travers nos actions les principes de justice et d’équité. Je place mon mandat sous le signe de la consolidation des acquis de mes illustres devanciers depuis la création de l’institution. Je m’engage à mettre en œuvre la bonne gouvernance administrative tout en participant à la consolidation du climat social à travers les actions posées au niveau de l’institution avec l’appui des collaborateurs en vue d’assurer les missions assignées d’intercession entre l’administration et les administrés, ce de façon pacifique…”. Que Dieu bénisse le Burkina Faso ! Département Communication et Information

Ce mercredi 15 décembre 2021 a eu lieu ma passation ( ndr Clément Sawadogo) de charge à mon remplaçant à la tête du ministère de l’administration du territoire, mon cher compagnon de lutte Maxime KONE. C’était en présence de la crème des 02 ex-ministères MATD et MSECU désormais fusionnés. Je glorifie le nom du Seigneur, lui qui est le maître de toutes choses, l’alpha et l’oméga. Cette fin de mission couronne mon 5ème passage dans une fonction gouvernementale : Secrétaire général du gouvernement puis ministre de l’administration territoriale sous l’ancien régime, ministres respectivement de la fonction publique, de la sécurité et de l’administration territoriale et de la décentralisation pour la 2è fois. Ainsi, c’est sous le magistère de 04 Premiers Ministres différents que j’ai servi à ces postes. Comment ne pas louer le nom du Seigneur quand on a été gratifié d’une telle carrière, de tant de promotions, sans oublier les autres types de responsabilités que j’ai assumé ? Ne pas le faire relèverait de l’ingratitude ! En terminant la présente mission, je voudrais ici adresser ma profonde reconnaissance au Président KABORÉ qui a plusieurs fois jetté son dévolu sur ma personne pour occuper des fonctions particulièrement sensibles, et sur la base d’une confiance indéfectible. Compagnons de lutte du temps de la gestation du MPP nous le sommes, et aujourd’hui, le devoir nous pèse sur les épaules, plus que jamais en ces moments difficiles où il s’agit de sauver le Faso, notre patrie menacée. Je prie pour lui et pour le Faso, avec la ferme conviction que notre Victoire est certaine et proche. La mission que je viens d’accomplir, quoique de courte durée, n’aurait pas été du tout repos. Le contexte sécuritaire n’autorise aucun vrai sommeil à un ministre en charge d’un territoire chaque jour plus menacé. Cet état de fait n’empêche cependant pas la survenue d’autres difficultés de gestion de la société auxquelles il faut également faire face. C’est ainsi que j’ai été chaudement accueilli dès mon arrivée par le dossier explosif de Pazani, celui non moins explosif de la crise interne de la communauté musulmane. Comme si cela ne suffisait pas, voilà que le renouvellement de la CENI menaçait de plonger notre pays dans une crise institutionnelle grave ! Et ce n’est pas tout, le dialogue politique lui aussi prenait du plomb dans l’aile. Finalement, ce sont les prochaines municipales qui se retrouvent dans l’oeil du cyclone en raison des complications sécuritaires. Autant donc de dossiers de crises aussi inédites les unes que les autres ! Mais toutes ces tempêtes ne nous ont pas ébranlé, bien au contraire, les bonnes inspirations et la dynamique de concertation nous ont permis d’en sortir digne. Gloire à Dieu ! Je ( ndr Clément Sawadogo) ne saurai clore ce mot d’aurevoir sans adresser une pensée agréable à un grand homme, le Premier Ministre Christophe DABIRE, qui a été un grand manager d’une équipe de temps de crise. Sous son leadership avisé, nous avons pu donner le meilleur de nous même. Bon repos et abondantes grâces à lui et à son épouse ! En terminant, je voudrais ici reconnaître que le Président du Faso, en renouvelant l’équipe gouvernementale, a pris une bonne décision. Il faut innover, il faut du sang neuf, de nouvelles énergies et répondre courageusement aux nouveaux paradigmes quu se présentent dans cet univers extrêmement mouvant. Je souhaite une belle chevauchée au Premier Ministre Lansina ZERBO et à son équipe de combat. Je remercie du fond du cœur toutes ces personnes qui m’ont soutenu dans cette exaltante mission: – mes camarades du MPP – les Présidents de parti et militants de l’APMP – les Présidents Simon COMPAORÉ (Majorité) et Eddie KOMBEOGO (Opposition) – Sa Majesté le Morho Naaba Baongho, les Presidents des faîtières religieuses, le Cardinal Philippe OUEDRAOGO, le Pasteur Henri YE, El Hadj Oumarou ZOUNGRANA. – mes collaborateurs du ministère, en particulier le SG, le DIR CAB, les Gouvs de région, mes Conseillers et Chargés de mission, les DG, … – les membres de ma famille. Que Dieu les bénisse abondamment et bénisse notre pays !LE BURKINA FASO VAINCRA !Aurevoir et courage à tous.tes ! Clément Sawadogo

Le Premier ministre du Burkina Faso Lassina Zerbo s’est engagé mercredi, au sortir du conseil des ministres de prise de contact, à « réduire le train de vie de l’Etat ». « On va essayer (…) de réduire le train de vie de l’Etat, de nous mettre proche des populations sans faire souffrir l’Etat. Les parrainages et autres seront réduits » s’est engagé mercredi le nouveau Premier ministre Lassina Zerbo. Il a indiqué que « les ministres iront sur le terrain (uniquement pour) des questions essentielles qui concernent leurs départements ». Le chef du gouvernement ne compte pas mettre fin au social parce qu’il fait partie de la culture burkinabè mais interpelle ses ministres, à une réduction du train de vie afin d’être en phase avec les populations. Le gouvernement Burkina Faso compte asseoir l’autorité de l’Etat avec certaines valeurs telles que la cohésion sociale, la solidarité et le sens du devoir afin de mériter la confiance des populations, a soutenu Lassina Zerbo. Le chef du gouvernement s’est exprimé au sortir du conseil des ministres de prise de contact du nouveau gouvernement, tenu sous la présidence du président du Faso Roch Marc Christian Kaboré. Agence d’information du Burkina