Une personne blessée par l’attentat auquel a échappé le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa samedi dernier a succombé, a rapporté lundi une station de radio publique.
« Le ministre de la Santé et de l’Enfance, le Dr David Parirenyatwa, a confirmé la mort d’une des victimes de l’explosion au White City Stadium » de Bulawayo, où le président tenait un meeting de campagne pour les élections générales prévues fin juillet, selon Star FM News.
En rappel Un engin non identifié a explosé juste après le discours prononcé par le chef de l’Etat et candidat à la présidentielle – sorti indemne – dans un stade de cette grande ville du sud, fief de l’opposition. Au moins 49 personnes avaient été blessées, dont des responsables politiques, selon la police.
Emmerson Mnangagwa a été évacué sain et sauf, maisun nouveau bilan donné dimanche par la police faisait état d’au moins 49 personnes blessées, dont certaines grièvement. Parmi elles figurent les deux vice-présidents du pays, Constantino Chiwenga et Kembo Mohadi, ainsi que plusieurs hauts dirigeants du parti au pouvoir, la Zanu-PF, pour la plupart superficiellement atteints.
L’attaque n’a pas encore été revendiquée, mais le président a dénoncé un « acte lâche » qui le visait personnellement. « C’est l’œuvre de mes ennemis mortels, il y a déjà eu de nombreuses tentatives », a-t-il déclaré samedi soir à la télévision nationale, sans autre détail. « J’ai l’habitude. On est entré par effraction dans mon bureau à six reprises. On a tant de fois mis du cyanure dans mon bureau… Mais je continue ».