Le président du Faso contre les dernières nominations du gouvernement de la transition

Les derniers conseils de ministres, présidés par Michel Kafando, ont procédés à des nominations controversées, comme celles à des postes d’ambassadeurs de Bedializoun Moussa Nebié, de Amina Billa/ Bambara et de Jacob Pasgo. Si on en croit certaines indiscretions le nouveau président du Faso  serait contre ses nominations et surtout les dernières décisions.

Lors d’une rencontre qu’il a eue le 4 janvier à Ouagadougou avec des cadres de son parti d’origine, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), le nouveau président du Faso a exprimé son désaccord d’avec son prédécesseur, Michel Kafando. Roch Marc Christian Kaboré n’approuve pas toutes les mesures prises par le gouvernement intérimaires. Le président du Faso se réserve le droit de revenir sur de récentes nominations, tous comme des marchés dont les passations ont été autorisés par le conseil des ministres. Le président Kaboré a également fait part de sa déscision d’auditer la gestion du gouvernement dont il prend la relève.

Par ailleurs nos confreres de la lettre du continent nous informe que  Roch Marc Christian Kaboré prépare parallèlement le casting des collaborateurs appelés à constituer son cabinet. Ce dernier devrait logiquement être dirigé par Seydou Zagré. Seydou Zagré est le frère du général Pingrenoma Zagré, chef d’état-major des armées. Pour veiller sur sa santé, le nouveau président devrait faire appel au cardiologue Evariste Dabiré. Outre la nomination attendue du jeune lieutenant-colonel Oumar Ouedraogo comme aide de camp, l’instructeur au sein de la Gendarmerie nationale Cyprien Ouedraogo a été approché pour prendre les rênes de la sécurité rapprochée du nouvel homme fort du Burkina Faso.

Pour piloter la communication au palais de Kosyam, Roch Kaboré devrait faire appel à Souleymane Sawadogo. Ce dernier, ex-présentateur de la Radio-Télévision du Burkina (RTB), a dirigé l’équipe de communication du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) durant la dernière campagne électorale.Enfin, très connu au Burkina Faso pour y avoir fondé le mensuel FasoZine, le journaliste camerounais Thierry Hot (BBC, Africa24…) s’est d’ores et déjà vu confier un poste de conseiller spécial.

Source la lettre du continent.

 

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