Burkina : le gouvernement réduit le nombre de policiers recrutés

Le conseil des ministres du jour s’est tenu sous la présidence du Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré et a examiné trois dossiers de fonds.

-Au titre du ministère de la sécurité, le porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou a affirmé qu’il y a eu le bilan des concours de police de la session 2017 et la programmation des concours pour 2018. Pour cette année, en terme de concours directe, il y aura le recrutement de 800 assistants de police et en terme de concours professionnels, 30 élèves commissaires et 100 élèves policiers. Pourquoi une telle réduction ? « La situation, au niveau des cadres de formation et la qualité de formation, nécessite qu’il y ait un regard plus approfondi sur le nombre de ceux qui sont formés », a indiqué le ministre en charge de la communication.

-Au titre du ministère de l’Administration territoriale, le conseil a choisi le thème du 11 décembre 2018 qui est intitulé : « Bonne gouvernance et équité sociale pour une nation forte et prospère ».

-Au titre du ministère en charge de la fonction publique, le conseil selon Rémis Dandjinou, a donné l’autorisation pour le recrutement des concours professionnels et des concours directs au titre de la session 2018.

Communication orale :

Au titre des communications orales, la ministre de l’économie et des finances, Rosine Sory Coulibaly, est intervenu pour s’exprimer sur la filière coton. Selon elle, la campagne 2017-2018 n’a pas été bonne au Burkina Faso surtout dans la zone Sofitex et la production attendue serait de 611 000 tonnes cette année.
« Il y a donc une baisse de rendement et compte-tenu de la situation, la Sofitex a fait le point du manque à gagner et des difficultés que rencontre la filière. Elle a sollicité des appuis au gouvernement pour pouvoir sauver la filière » a-t-elle ajouté. Ces appuis se situent à deux niveaux :
-Soutien au prix de cession des intrants;
-Apurement des impayés internes des producteurs de la zone Sofitex.

Pour la ministre de l’économie et des finances, Rosine Sory Coulibaly, le total de ce qui est demandé à l’Etat comme accompagnement s’élève 14,614 milliards FCFA et compte-tenu du fait que le coton est un secteur très important, le gouvernement a décidé de faire un effort, malgré un contexte difficile pour accompagner les producteurs de coton.

DCPM/ Ministère de la communication et des relations avec le Parlement

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