samedi matin soir le lendemain des attaques de Ouagadougou la gendarmerie a entendu durant toutes la journée l'un des responsables du mouvement MNLA en l'occurence Mossa Ag Attaher, porte-parole de l’ex-rébellion malienne du Mouvement national de libération de l’Azawad.
selon ce dernier « Il y avait pratiquement une dizaine de gendarmes lourdement armés et équipés en gilets pare-balles et tout le matériel militaire. Vraiment, on les voit et on a l’impression que c’était vraiment une intervention anti-terroriste qu’ils voulaient faire chez moi », a-t-il déclaré à RFI.
« La première des choses – m’ont-ils demandé - êtes-vous monsieur Mossa ?. J’ai dit, oui. Ils ont ensuite demandé de pouvoir avoir accès à la maison. Après, ils m’ont dit qu’ils n’avaient pas d’autres informations à me donner et qu’ils avaient l’ordre de m’accompagner à la gendarmerie. J’y suis resté pratiquement toute la journée de 8h00 jusqu’à 23h00, samedi soir. Il y a eu plusieurs séquences de questions avec différentes personnes, différents responsables de la gendarmerie. Ce qui revenait c’était : est-ce que vous avez des informations sur une menace imminente sur le Burkina ? Est-ce que le MNLA a des liens avec ceux qui opèrent et qui menacent le Burkina aujourd’hui, etc… », a ajouté le porte-parole du MNLA.
Le porte parole du MNLA a confié que son organisation était la cible des mêmes attaques terroristes.
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