Le vice-Président du Tribunal de Grande Instance de Paris(TGI), le juge Cyril Paquaux a été officiellement saisi, dans le cadre de l’instruction, d’une Commission Rogatoire Internationale(CRI) du Burkina Faso, demandant la déclassification des archives françaises associées à la disparition de Thomas Sankara, a rapporté le journal « La lettre du continent ».
Le père de la révolution burkinabè, le « Ché-africain », a été assassiné le 15 Octobre 1987. A la tête de la Haute-Volta, qu’il rebaptise « Burkina Faso », le leader entrainera en l’espace de 4 ans de pouvoir, une révolution à tous les niveaux. Depuis cette date du 15 octobre, personnalités publiques, associations, leaders de la société civile du « Pays des Hommes intègres » de la diaspora et même de France font pression pour connaitre le rôle exact de la France dans cette séquence.
En voyage à Ouagadougou en fin Novembre 2017, le Président Macron, dans son adresse à l’amphithéâtre de l’Université Joseph Ki-Zerbo, s’est engagé à déclassifier tous les documents associés à la relation franco-burkinabè durant cette période.
Le journal indique également que parmi ces autres dossiers africains, Cyril Paquaux enquête aussi sur la disparition, en avril 2014 à Abidjan, du journaliste Guy-André Kleffer.
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