Ce jeudi, l’état-major français a communiqué le nombre de 60 jihadistes neutralisés, tués ou capturés. La France porte encore un sérieux coup aux groupes armés. Barkhane menait encore, il y a quelques jours, une nouvelle opération du côté de Menaka aux confins des trois frontières : Mali, Niger et Burkina Faso.
"Depuis le 15 février, une soixantaine de terroristes ont été mis +hors de combat+ (tués ou capturés)" et "des matériels saisis ou détruits: des pickups, des motos, des équipements individuels ou collectifs, du matériel nécessaire à la confection d'engins explosifs improvisés", a détaillé le colonel Patrick Steiger dans un point presse du ministère français des Armées.
Les djihadistes, appartenant pour la plupart au groupe État Islamique au Grand Sahara (EIGS), ont également perdu dans ces opérations des armes, du matériel utilisé dans la fabrication d’engins explosifs et de moyens de transports, pick-up et motos, essentiellement.
Dans ces opérations, deux militaires de l’opération Barkhane ont été tués et un autre blessé le 21 février dans l’explosion d’une mine artisanale dans le nord-est du Mali. Ceci porte à 12 le nombre de militaires français tués depuis le lancement de l’opération Barkhane en 2014.
Le 17 février, "une dizaine de jihadistes" avaient été tués dans le nord-est du Mali par l'armée française. Deux autres opérations antijihadistes ont également eu lieu les 22 et 25 février, selon l'état-major.
Selon la revendication du groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), la double attaque à Ouagadougou, le 2 mars, venait en représailles à la frappe française du 14 février dans la région de Tinzaouaten dans laquelle aurait notamment péri l'important chef de guerre djihadiste Mohamed Ould Nouini.