Des soldats français de l'opération Barkhane ont été visés dimanche par une attaque "terroriste" à Gao au Mali, qui a fait quatre morts et une vingtaine de blessés civils.
Selon les autorités maliennes citant un bilan provisoire de source hospitalière, cet attentat a fait quatre morts et 23 blessés parmi des civils.
A Paris, l'état-major français des armées a annoncé dimanche soir que quatre soldats français de la force Barkhane ont été blessés dans l'attaque. Il y a eu "quatre blessés chez Barkhane" et au moins deux morts et une vingtaine de blessés chez les civils, a indiqué l'état-major à l'AFP.
"Le terrorisme a encore lâchement frappé au Mali". "Des civils ont perdu la vie et des militaires français sont blessés", a tweeté la ministre française des Armées, Florence Parly.
Selon une source militaire occidentale, "des militaires français de la force Barkhane (4.000 hommes, NDLR) sont tombés ce dimanche dans une embuscade tendue par des terroristes à la sortie qui mène vers la localité de Bourem".
"C'est une patrouille de l'opération Barkhane qui a été visée par une voiture piégée conduite par un kamikaze (...) de Gao", a déclaré de son côté une habitante de la ville. "Très vigilant, un blindé lui a barré la voie et le véhicule kamikaze s'est fait exploser", a déclaré Fatouma Wangara.
"Le véhicule bourré d'explosifs a fait beaucoup de dégâts", selon une source hospitalière à Gao, principale ville du nord du Mali.
Le président français Emmanuel Macron doit rencontrer lundi à Nouakchott, en marge du sommet de l'UA, ses homologues du G5 Sahel, une organisation régionale regroupant la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad.
En fin de sommet, le Président de la République discutera avec ses homologues du G5 Sahel de la lente montée en puissance de la force conjointe mise en place par cette organisation régionale siégeant à Nouakchott pour lutter contre les djihadistes.