Depuis quelques semaines, on assiste à des cas répétés de vols et de viols dans la ville de Diebougou.
Ainsi donc en un petit laps de temps, trois attaques à main armée ont été enregistrées dans la ville :
la première, contre un commerce de produits divers qui a été braqué ; quelques jours après, c’est une boutique «Orange money» qui a été la cible de bandits qui ont disparu dans la nature avec plus de quatre millions de francs ;
deux semaines après, c’est un établissement de vente de motos et d’achat d’or qui a reçu la visite de coupe-jarrets armés jusqu’aux dents. Bilan de cette opération : plus de dix millions emportés.
Cher cousin, il faut savoir qu’à ces scènes de cambriolage dignes de films western s’ajoute une série de viols de jeunes filles par des inconnus.
Une dame, récemment affectée dans la province, a été victime de viol après que son auteur l’a dépouillée de ses téléphones portables.
Le même cas a failli se répéter n’eût été les cris de la mère d’une jeune fille qui ont alerté les voisins.
Selon les témoignages, le mode opératoire est toujours le même : les sinistre individus entrent dans les cours, déguisés en femmes. Après avoir endormi leurs proies avec on ne sait quel produit, ils passent à leur acte ignoble. Au réveil, la victime n’a que ses yeux pour constater la souillure.
C’est dire donc que Tout-Diébougou est plongée dans la psychose, et entre interrogation et stupéfaction, ses habitants se demandent jusqu’à quand ces pratiques d’un autre âge se poursuivront.
L’Observateur Paalga