Le président Ibrahim Boubacar Keïta et son Premier ministre, Boubou Cissé, ont été "arrêtés" aujourd'hui en fin d'après-midi à Bamako par des militaires en révolte, a affirmé à l'#AFP un des chefs de la mutinerie
“Ce mardi, aux environs de 8 heures, des tirs ont été entendus par des habitants de Kati”. C’est dans cette ville, située à seulement une quinzaine de kilomètres de Bamako, que se trouve le plus grand camp militaire du pays.
La ville a été “bouclée” par des hommes en treillis, “des pick-up et d’autres véhicules en sortent en cascade”, selon les informations de MaliJet
La situation reste très confuse, alors que la mutinerie est toujours en cours.
Selon nos informations, ce sont notamment des soldats de l’armée de terre et d’hommes de la garde nationale, le corps qui assure la sécurité d’Ibrahim Boubacar Keita, qui se sont soulevés ce matin.
Leur coup de colère aurait pour origine le limogeage du lieutenant-colonel Ibrahim Traoré, le chef de la sécurité présidentielle, lundi 17 août.
Les ambassades étrangères et la mission des Nations unies au Mali ont enjoint leurs ressortissants à rester chez eux et à faire preuve de prudence, à l’image de la représentation française.