Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a reçu en audience, ce lundi matin, le collège des conseillers du Conseil supérieur de la Communication (CSC).
Conduite par le vice-président du CSC, Aziz Bamogo, la délégation est venue remettre le rapport d’activités de l’année 2019 de l’institution en charge de la régulation des médias au chef de l’Etat.
Dans ce rapport, « il y’a un certain nombre de manquements que nous avons relevés, des manquements liés au respect de la loi, de l’éthique et de la déontologie », a déclaré le vice-président du CSC à l’issue de l’audience avec le président du Faso.
Cependant, en dépit de ces manquements, le CSC se satisfait de l’effort que l’ensemble des médias de notre pays fait pour être une presse appréciée à l’international.
Selon M. Aziz Bamogo, le président du Faso a salué le travail fait par le CSC à l’occasion des élections couplées du 22 novembre 2020.
Roch Marc Christian Kaboré a aussi demandé à l’instance de régulation des médias de faire en sorte que la contribution des médias à l’ancrage de la démocratie et de l'État de droit au Burkina Faso soit plus forte.
Dans cette perspective, le CSC a inscrit au titre de ses activités prochaines, la construction d'une antenne régionale à Ouahigouya, l’extension de son siège, et le déploiement du dispositif d’observation des médias dans plusieurs autres villes du pays.
En outre, le rapport 2019 recommande le renforcement institutionnel du CSC, et fait un plaidoyer pour une fiscalité plus adaptée aux médias et aux sociétés de publicité.
Pour les élections municipales de 2021, le conseil propose une déconcentration de l’institution pour être sur l’ensemble du territoire pour une couverture plus optimale de ce scrutin local.
Direction de la communication de la présidence du Faso