Une vingtaine de personnes ont été tuées dimanche 6 août au Burkina Faso lors d’une attaque de djihadistes présumés à Nohao, près de la ville de Bittou, dans la région du Centre-Est frontalière avec le Togo. De sources concordantes, au moins 25 personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées, évacuées à Bittou et à Cinkansé.
Les victimes étaient essentiellement des commerçants burkinabè qui revenaient du marché de Cinkansé, à la frontière avec le Togo.
Les militants affiliés au Groupe de Soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM) ont également pillé puis incendié les véhicules.
Un commerçant rapporte de son côté un bilan de « vingt-cinq personnes tuées ». Aussi « plus d’une quinzaine de camions de transport ont été pillés puis incendiés par les terroristes ». Un autre a fait part d’une « dizaine de blessés », évacués à Bittou. Notons que les commerçants s'y rendaient après s’être rendus au marché de Cinkansé, ville commerciale frontalière du Togo.
« Nous déplorons des pertes en vies humaines dont les corps ont été déposés » à « la morgue du CHR [centre hospitalier régional] de Tenkodogo », chef-lieu de la région du Centre-Est, a rapporté dans un communiqué un responsable local, Sami Beranger Pooda, qui ne précise aucun chiffre. Une autre attaque est survenue « jeudi vers 18 heures », selon la même source sécuritaire, et « a visé un convoi de plusieurs dizaines de véhicules transportant des marchandises ».
Bittou, L'Attaque Suspecte et Ses Conséquences
L'attaque récente à Bittou a mis en lumière la menace persistante que représentent les groupes jihadistes pour la stabilité et la sécurité . En effet ils ont spécifiquement ciblés un convoi de véhicules transportant des marchandises. Les assaillants ont clairement démontré leur volonté de perturber les activités économiques et de semer la terreur parmi la population. Malheureusement, cette attaque a eu des conséquences tragiques. On enregistre la perte de nombreuses vies innocentes, principalement parmi les commerçants locaux.
Cette attaque met en lumière les défis persistants posés par les groupes affiliés à l'État islamique et à Al-Qaïda. En effet ils ont semé la violence depuis 2015, causant des milliers de décès et des déplacements massifs de populations.
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