Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a promulgué une loi constitutionnelle qui rétablit l’ancienne devise nationale. Cette décision, officialisée le jeudi 21 novembre 2024, marque un retour aux symboles identitaires du pays. La loi entre en vigueur huit jours après sa promulgation.
Une restauration des symboles nationaux
Selon le décret publié, l’article 34 de la Constitution de 1990 a été modifié pour inclure la devise « La patrie ou la mort, nous vaincrons ». Cette phrase emblématique, ancrée dans l’histoire du Burkina Faso, rejoint d’autres symboles nationaux comme l’hymne, les armoiries et l’emblème. Ce changement s’inscrit dans une volonté de réaffirmer les valeurs de patriotisme et de souveraineté.
En outre, la modification de l’article 147 introduit une nouveauté majeure. Désormais, l’Assemblée législative de transition peut approuver des accords internationaux sur la base d’une majorité des trois quarts des voix. Cette disposition vise les accords sur l’intégration du Burkina Faso dans les fédérations ou unions africaines, sous réserve de l’avis du Conseil constitutionnel.
Des adaptations administratives pour soutenir le chef de l’État
Un autre changement notable concerne l’article 37 de la Constitution. Il crée une administration spécifique, appelée « Présidence du Faso », dédiée à l’assistance du président dans ses fonctions. Cette nouvelle structure vise à renforcer l’efficacité institutionnelle dans l’exercice des missions présidentielles.
La restauration de l’ancienne devise nationale et les ajustements constitutionnels traduisent une volonté de recentrer le pays sur ses fondamentaux. Cette démarche reflète une ambition nationale affirmée et une dynamique de transformation institutionnelle.
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