Maladie mystérieuse en RD Congo : l’OMS mène l’enquête

Depuis le mois de janvier, une mystérieuse maladie a provoqué la mort d’une soixantaine de personnes dans l’ouest de la République démocratique du Congo (RD Congo).

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et les autorités sanitaires congolaises ont dépêché une équipe d’experts. Cette équipe cherche à comprendre l’origine de cette épidémie. Les premiers symptômes observés incluent la fièvre, des maux de tête, des vomissements et des pressions du nez. Bien que le paludisme soit suspecté, d’autres hypothèses, comme un empoisonnement lié à l’eau, sont également étudiées. Cette situation rappelle les précédentes épidémies de fièvre hémorragique, notamment celles provoquées par le virus Ebola.

Maladie mystérieuse en RD Congo, Des foyers d’infection éloignés

Les épidémies se sont déclarées dans deux villages éloignés de 200 km : Boloko et Bomate, dans la province de l’Équateur. Les premières victimes identifiées étaient des enfants ayant consommé une carcasse de chauve-souris. Les experts soupçonnent une possible transmission par voie alimentaire. Toutefois, les analyses en laboratoire ont écarté le virus Ebola et d’autres maladies similaires. L’OMS privilégie désormais la piste d’un empoisonnement lié à l’eau contaminée. Néamoins , tout en poursuivant les tests pour des maladies telles que la fièvre typhoïde et la méningite. Cette répartition géographique des cas et l’absence d’un lien évident entre les foyers compliquent les enquêtes.

Une crise sanitaire aggravée par l’épidémie de mpox

Parallèlement, la RD Congo fait face à une épidémie de mpox. En effet elle fait face à plus de 1 500 morts et plus de 79 500 cas suspects depuis début 2024. Cette double menace rencontre une pression énorme sur un système de santé déjà fragilisé par les conflits armés et le manque de financement international. L’aide de l’Usaid a été réduite de 92 % par l’administration Trump, limitant les capacités d’intervention des équipes médicales sur le terrain. La communauté internationale est appelée à réagir rapidement pour éviter une crise humanitaire de plus grande ampleur.

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