Les attaques terroristes au Mali se sont intensifiées ce mardi 1er juillet 2025. Dès l’aube, au moins sept offensives coordonnées ont ciblé les Forces armées maliennes (FAMa) dans différentes régions du pays. Ces assauts ont visé les localités de Niono, Modolo, Sandaré, Nioro du Sahel, Diboli, Gogui et Kayes, selon un communiqué officiel de l’État-major général des armées.

La Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA) a confirmé l’information via sa page Facebook. À l’heure actuelle, aucun bilan officiel n’a été communiqué. Toutefois, l’armée affirme suivre de près l’évolution de la situation. Elle promet de fournir des détails supplémentaires dès que possible.

Ces attaques terroristes au Mali interviennent dans un contexte sécuritaire déjà fortement dégradé. Elles marquent une nouvelle étape dans l’intensification des violences qui ciblent les forces régulières dans le pays.

Une répétition des méthodes observées en juin dernier

Ce n’est pas la première fois que l’armée malienne est confrontée à des opérations simultanées. Au mois de juin dernier, plusieurs attaques terroristes au Mali ont été enregistrées à Mahou (région de Sikasso), Tessit (région de Gao), ainsi qu’à Tombouctou. Le camp Fort Cheick Sidi Békaye et l’aéroport de Tombouctou avaient alors été pris pour cibles.

Le 1er juin, c’est le camp militaire de Boulkessi, situé dans la région de Douentza, qui avait subi une attaque violente. Ces assauts, bien organisés, démontrent la capacité de certains groupes terroristes à frapper simultanément sur plusieurs fronts.

L’attaque de Boulkessi avait d’ailleurs été revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda. Ce groupe est dirigé par le chef jihadiste Iyad Ag Ghali, dont l’influence s’étend sur de vastes zones du Sahel.

Attaques terroristes au Mali : un défi majeur pour les autorités de transition

Les attaques terroristes au Mali constituent aujourd’hui l’un des plus grands défis pour les autorités de transition à Bamako. Malgré les partenariats sécuritaires renouvelés, notamment avec la Russie, la situation sur le terrain demeure critique. La multiplication des attaques complique la sécurisation du territoire, surtout dans les zones frontalières.

Face à cette menace persistante, les populations civiles sont de plus en plus exposées, tandis que les forces armées doivent adapter en permanence leurs stratégies. La pression reste forte sur le gouvernement pour montrer des résultats concrets dans la lutte contre le terrorisme.

L’intensification des attaques terroristes au Mali pourrait également avoir des répercussions sur les efforts de développement, la stabilité régionale et la tenue d’élections dans un futur proche.