De retour de Malabo en Guinée Equatoriale et d’Antananarivo à Madagascar où il a pris part respectivement au Sommet Afrique-Monde arabe et au 16e Sommet de la Francophonie, le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, a fait à la presse nationale, le bilan de sa participation à ces deux rencontres internationales.
« Nous avons participé au Sommet afro-arabe à Malabo, qui avait pour objectif de travailler au développement des relations économiques entre les Arabes et les Africains. Nous avons salué le Koweït qui a mis à la disposition des Etats africains un milliard de dollars US à des conditions favorables pour aider à construire des infrastructures. Le Burkina Faso a déjà été bénéficiaire de ces financements pour les routes et pour un certain nombre de réalisations. Il y a également un milliard de dollars US qui a été remis à travers le système bancaire, c’est-à-dire la possibilité que le Fonds koweitien et d’autres banques comme la BAD puissent s’associer pour financer ensemble des projets », a confié Roch Marc Christian KABORE.
Cependant, a fait remarquer le Président KABORE, « ce Sommet n’a pas donné satisfaction à tous les espoirs qui étaient attendus parce que dès le départ, des questions politiques relatives à la question saharaouie se sont posées, entraînant de fait le départ de la salle d’un certain nombre de pays. C’est pour dire que nous repartons sur notre faim de ce Sommet afro-arabe qui s’est tenu à Malabo ».
« A Antananarivo, s’est tenu le 16e Sommet de la Francophonie qui a vu le retour de Madagascar sur la scène internationale. La rencontre s’est bien déroulée autour du thème « Croissance partagée et développement responsable ». Ce thème a permis aux pays francophones de réaffirmer leur adhésion à l’Etat de droit et de consolider la culture démocratique d’une part, mais aussi de travailler à ce que les rapports commerciaux soient équitables pour favoriser la lutte contre la pauvreté. Au cours de ce 16e Sommet, le Burkina Faso a été désigné comme rapporteur général, ce que nous avons fait. Un certain nombre de décisions ont également été prises. La Nouvelle Calédonie a été admise au sein de la Francophonie en tant que membre associé. L’Argentine, la Corée du Sud, et l’Ontario ont été admis en tant qu’observateurs. Il était question également d’une participation de l’Arabie saoudite à la Francophonie en tant que membre observateur. Le dossier n’étant pas complet, on a demandé à ce que le Secrétariat général de l’OIF puisse diligenter une mission en Arabie saoudite pour que nous puissions envisager l’examen de cette question lors de notre prochaine rencontre », a indiqué le Président du Faso.
Toujours par rapport à ce Sommet, le chef de l’Etat a expliqué qu’ « au-delà de l’ensemble de ces rencontres, cela a été une occasion de rencontrer en bilatéral un certain nombre d’Etats et d’organismes ». C’est ainsi qu’au Sommet de Malabo, a-t-il indiqué, « nous avons rencontré la BADEA autour des questions du Plan national de Développement économique et social. La Banque arabe a donné son accord pour nous accompagner et elle sera à la rencontre de Paris les 7 et 8 décembre 2016. Nous avons également à la Francophonie, rencontré le Premier ministre du Canada et nous avons fait le point sur la coopération entre nos deux pays et envisagé la consolidation de ces relations. Le Canada sera également présent à cette rencontre de Paris ».
Le Président du Faso a terminé ce point de presse par l’annonce de la « prochaine rencontre notamment la 17e session de la Francophonie qui aura lieu en Arménie en 2018 et la 18e qui se tiendra en Tunisie en 2020 ».
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso