Comme nous l’annoncions tout à l’heure l’un des fils du défunt Yanogo, en l’occurrence Allassane Yonogo, nous accoste pratiquement en larmes et raconte sa version des faits.
"Notre papa de son vivant était attributaire de la parcelle lot 227 quartier Bilbologo. De son vivant il avait récupéré les enfants de son frère et les avait élevés. Apres son décès en 1988 ces derniers ont laissés après le doua du centième jour ils ont volé notre permis Urbain d’habiter et sont allé établir un faux procès-verbal disant que c’est notre frère ainé décédé qui les a autorisés de faire la mutation au nom de leurs papa. Nous on était au courant de rien alors que notre maman était mariée légalement à notre papa.
Nous étions assis un jour, nos cousins-la sont venu nous dire qu’ils ont vendu la parcelle et que nous avons 6 mois pour quitter la cour. Ils nous ont proposé 2,5 millions pour que nous allons nous débrouiller. Chose que nous avons refusé et nous les avons convoqués chez le Baloum NABA. Ce dernier les a convoqués et leur a dit que la parcelle ne les appartenait pas mais appartient à la famille Yanogo. Eux ils ont dit en tout cas, eux ils peuvent rien faire parce que eux ils ont déjà vendu la parcelle. Certaines personnes nous ont conseillé d’aller voir la mairie. Ce que nous avons fait en nous rendant à la voirie, au domaine, à la division fiscale, au guichet du foncier et c’est toujours le nom de notre papa qui figure sur les documents.
Nos cousin ont établi un faux procès verbale pour établir un faux PUH car voyer vous aucun membre de la famille Yanogo n’a signé le PV et ils ont vendu la parcelle a un certains TIENDREBEOGO Boureima qui est vers le grand marché. Le commerçant a compris à un certain moment qu’il y a un problème et à demander que nos cousins lui rembourse son argent. Ils ont dit qu’ils ont n’ont plus rien et que ils vont s’arranger pour lui donner la maison. Celui qui a vendu la cour est décédé, tous les témoins sont décédés donc nous avons porté le problème en justice.
Ce que nous ne comprenons pas c’est que l’affaire est en justice au tribunal de grande instance. Le commerçant Tiendreogo Boureima a été convoqué deux fois et il n’est pas venu et ce matin parce qu’il a l’argent il a corrompu la gendarmerie qui est venu avec un bulldozer démolir la maison. Il faut que les autorités regarde cette affaire parce que c’est la force ils sont là nous faire. Aujourd’hui là nous on ne sait pas où va dormir".
Notons que ni l’huissier, ni la gendarmerie n’ont voulu se prononcer sur cette affaire.