L’ancien président gabonais Ali Bongo, déposé par une junte militaire en 2023, a annoncé son renoncement définitif à la politique. Après des mois de silence, il a également plaidé pour la libération de sa famille. Ali Bongo, âgé de 65 ans, a déclaré qu’il se retirait de la vie publique et qu’il ne souhaitait pas devenir une menace pour la stabilité du Gabon.
Ali Bongo renonce à la politique et appelle à l’apaisement
L’annonce du renoncement politique d’Ali Bongo a été faite dans la nuit du 18 au 19 septembre 2024. En effet Dans une déclaration transmise par son avocate, il a affirmé qu’il se retirait définitivement de la scène politique. Il a reconnu les erreurs de sa gestion et en a pris la responsabilité. L’ancien président a déclaré qu’il ne voulait pas être une source de troubles pour son pays. Il a appelé à la fin des violences et des tensions.
Depuis le coup d’État du 30 août 2023, Ali Bongo vit dans sa résidence privée. Il est toujours sous surveillance militaire, malgré la liberté de mouvement qui lui aurait été accordée. Cette déclaration marque la première prise de parole publique d’Ali Bongo depuis son éviction.
Ali Bongo demande la libération de sa famille
En plus de son renoncement politique, Ali Bongo a également exprimé des inquiétudes pour sa famille. Son épouse, Sylvia Bongo, et son fils Noureddin Bongo sont incarcérés à Libreville. Ils font face à de lourdes accusations, notamment de blanchiment d’argent et de détournement de fonds. Ali Bongo a plaidé pour leur libération, affirmant qu’ils n’avaient pas été reconnus coupables des faits reprochés.
L’ancien président a dénoncé la violence et les tortures que sa famille subirait. Aussi Il a demandé aux autorités de la transition d’agir avec clémence. Le gouvernement de transition, dirigé par le général Brice Oligui Nguema, les accuse d’avoir abusé de leur position pour s’enrichir.
Quel avenir pour le Gabon après le renoncement politique d’Ali Bongo ?
Le renoncement politique d’Ali Bongo ouvre une nouvelle page pour le Gabon. En effet Le pays traverse une période de transition politique délicate. Après plus de 55 ans de domination de la famille Bongo, le Gabon doit maintenant reconstruire ses institutions. Le général Brice Oligui Nguema, à la tête du gouvernement de transition, a promis de rétablir l’ordre et la justice.
La déclaration d’Ali Bongo peut être perçue comme une tentative d’apaiser les tensions. Cependant, les défis restent nombreux, et la gestion des accusations de corruption sera cruciale pour la stabilité du pays. Le peuple gabonais attend des réformes profondes pour assurer un avenir meilleur.
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