Bobo Dioulasso: une fille retrouvée morte dans une chambre de passe

Vives tensions ce vendredi matin au secteur 14 de la ville de Bobo Dioulasso(Bindougousso) où des habitants exigent la fermeture « immédiate » d’une maison close (maison de tolérance) dans laquelle a été découvert le 20 février le corps sans vie d’une jeune fille de 25 ans.

Très remontés, les habitants du secteur 14 de Bobo Dioulasso ont sommé le propriétaire de la chambre de passe de procéder à la fermeture du « bordel », sinon ils vont y mettre le feu. Sur place, le chef du village de Bindougousso Omer Sanou a appelé les jeunes au calme.

« Depuis deux nuits, nous somme en train de calmer les jeunes du quartier pour qu’on ne puisse pas casser les chambres de passe. Si le propriétaire ne ferme pas le coin ou changer de destination, le verdict populaire risque de tomber. Et nous ne pourrons plus rien dire », a indiqué Omer Sanou.

selon le récit de nos confrères de radio Oméga, une proche de la victime raconte que le copain de la jeune fille, quelques jours avant le drame, est venu chez elle pour qu’elle aille demander pardon à sa copine pour lui. « Avant-hier à 23h, son copain est venu chez moi. Il m’a supplié d’aller demander pardon à ma fille. J’ignore la cause de leur bagarre. Ma fille m’a juste dit qu’il l’avait une photo compromettante. Ma fille ne m’a dit qu’il avait refusé de payer », indique cette proche qui dit être la marraine de la victime.

Une enquête a été ouverte et le copain de la jeune fille est activement recherché

« Le propriétaire des lieux est venu avec la police et la gendarmerie, le constat a été fait. L’enquête est en cours afin d’arrêter l’auteur du crime. C’est un qu’on connaît déjà, il ne peut échapper », a indiqué le chef du village de Bindougousso Omer Sanou. Les autorités coutumières du secteur 14 entendent purifier les lieux en procédant à des rituels.

Le propriétaire a été interpellé à plusieurs reprises par les habitants. « Nous avons signifié au propriétaire des lieux depuis l’année dernière de fermer, de cesser cette activité afin que nous puissions vivre ensemble. Nous avons aussi porté plainte et après enquête, on nous a signifié un non-lieu », a précisé Omer Sanou.

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