Si les premiers résultats de l’enquête diligentée par les autorités burkinabè pour élucider les décès de onze personnes dans les locaux de l’Unité antidrogue à Ouagadougou ne sont pas encore connus, les autorités ont d’ores et déjà pris plusieurs mesures conservatoires. Une source proche du dossier évoque pour sa part « la conséquence d’une négligence et d’irresponsabilités ».
Alors que la mort de onze personnes détenues dans les locaux de l’Unité antidrogue de la police nationale à Ouagadougou suscite une vague d’incompréhension, voire d’indignation, au sein de l’opinion et qu’une enquête a été ouverte dans la foulée par la procureure Maiza Sérémé pour déterminer les causes de ces décès une source proche de l’enquête a affirmé à Jeune Afrique, sous couvert de l’anonymat, que « ce drame est la conséquence d’une négligence et d’une irresponsabilité ».
Selon nos informations, le commissaire de l’Unité antidrogue, Richard Bélem, a été relevé de ses fonctions à titre conservatoire, sur décision de la Direction générale de la police nationale. Un signe que les autorités suivent le dossier de très près, tandis que les conclusions de l’enquête ne sont pas encore officiellement connues.
Des autopsies en cours