Eddie Komboigo le président du CDP n'aurait pas été libéré pour des raisons de santé mais plutôt pour insuffisance de preuve .
Selon l'observateur paalga Le motif de cet élargissement provisoire serait la vacuité du dossier : aucun élément de preuve ne fonderait l’implication de M. Komboïgo dans le putsch du 17 septembre. Mieux encore, à ce qu’on m’a confié, personne ne l’a dénoncé et son nom n’apparaît dans aucune pièce du dossier. En clair, Eddie Komboïgo aurait été victime d’une détention arbitraire. »
Mais si l’on en croit le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, le président du CDP a été libéré pour raison de santé. Or, écrit le quotidien » selon des sources proches du dossier, il n’en est rien : bien au contraire, la demande de liberté provisoire pour raison médicale aurait été déclarée irrecevable par les juges de la Chambre de contrôle du tribunal militaire.
De plus selon des informations recueillies par L’Obs, dans le milieu judiciaire, la sortie du ministre de la Justice, René Bagoro, et du chef de l’Etat pour annoncer la libération d’Eddie pour raison de santé serait interprétée par nombre de magistrats comme une façon pour l’exécutif de les dresser contre l’opinion publique dans le but de justifier les réformes envisagées pour mieux contrôler l’appareil judiciaire