Burkina : ouverture de deux ateliers sur la prolifération des armes légères

Le ministre en charge de la Justice Réné Bagoro a présidé ce mardi, la cérémonie d’ouverture de l’atelier sur les investigations et poursuites pénales des infractions liées aux armes à feu et celui de validation de l’avant-projet de loi sur les armes à feu et de son décret d’application.

L’atelier de validation de l’avant-projet de loi sur le régime général des APLC (Armes légères et de petits calibres) et son décret d’application au Burkina Faso, se tient du 28 au 30 mars 2017 à Ouagadougou et concerne les magistrats et les OPJ (Opérateurs de polices judiciaires).

Et celui sur les investigations et poursuites pénales des infractions liées aux armes à feu se tient du 27 au 31 mars 2017.

«Ces deux ateliers s’inscrivent en droite ligne des efforts du gouvernement pour faire du Burkina, un pays de paix, de sécurité pour une vie harmonieuse des populations», a indiqué mardi le ministre de la Justice Réné Bagoro, à l’ouverture de ces deux ateliers.

«Il convient de renforcer les capacités des acteurs du domaine de la sécurité pour y faire face à la situation sécuritaire délétère, soutenue par la prolifération et la circulation illicite des armes », a-t-il justifié.

M. Bagoro a par ailleurs ajouté que ces formations fourniront aux agents chargés de l’application de la loi, la connaissance et la compréhension sur les attitudes et capacités nécessaires à la réussite des « missions d’enquête, de traçage des armes à feu ainsi qu’en matière de coopération internationale et régionale ».

Il a également souhaité l’adaptation du dispositif juridique à la nouvelle situation afin que ‘’l’arsenal répressif soit plus dissuasif en matière de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes’’.

«Les cours qui vous sont destinés permettra d’aborder les concepts clés du thème retenu et vous fourniront une base sur les compétences principales exigées pour examiner les cas de trafics d’armes à feu et d’autres délits impliquant ces armes », a indiqué le premier responsable de la justice aux participants.

M. Bassolé a remercié les partenaires danois, japonais et allemands ainsi que l’Office des Nations-Unies pour la lutte contre la drogue et le crime (ONUDC) et le Centre régional des Nations-Unies pour la paix et le désarmement en Afrique (UNREC).
Agence d’Information du Burkina

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