Menace d’attentat terroriste : Le Sénégal alerté par la France et les Usa

Le Sénégal  serait visé par une attaque terroriste éminente. C’est en tout ce que laisse croire la déclaration de l’ambassade des États Unis  à Dakar

Dans un mail adressé à ses compatriotes et publiée sur son site officiel, l’ambassade des États-Unis conseille à tous ses ressortissants américains résidant à Dakar  de ne plus fréquenter ou de séjourner dans les hôtels en bord de mer jusqu’au mois de décembre.

Raison invoquée : l’existence d’une menace crédible liée à une éventuelle activité terroriste dans la capitale sénégalaise.

Ainsi, la représentation diplomatique leur demande, durant la même période, d’être vigilants en visitant les sites fréquentés par les Occidentaux et déconseille de rester dans les hôtels en bord de mer au moins jusqu’en décembre.

Toujours dans le mail, l’Ambassade des Etats-Unis conseille à ses ressortissants de regarder le filtrage de sécurité lorsqu’ils voyagent à Dakar  ou aux environs.

Pour le moment, le gouvernement du Sénégal, qui il faut le dire fait un travail remarquable dans le but d’éviter une attaque, n’a pas encore communiqué sur l’alerte lancée par les Américains.

Toutefois, les médias eux ont fini d’inviter les Sénégalais à suivre les recommandations de l’ambassade des États Unis  à Dakar.

Pour mémoire, le Sénégal, l’un des rares pays de la région ouest africaine qui n’ont pas encore été touché par une attaque terroriste, a, à plusieurs reprises fait objet de menaces de la part de mouvements djihadistes.

Guillaume Soro est rentré ce dimanche

Guillaume Soro a regagné son pays ce dimanche, vers 19h GMT. Le patron de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire s’est même exprimé à sa détente de l’avion.

Ce retour en Côte d’Ivoire du président de l’Assemblée nationale intervient dans un contexte où les spéculations autour d’une possible brouille entre l’ex-rebelle et le chef de l’Etat ivoirien vont bon train depuis l’arrestation le 9 octobre du chef du protocole de l’Assemblée nationale.

À son arrivée, le député de Ferkessédougou était accueilli par plusieurs personnes de son entourage proche. Plusieurs cadres de l’ex-rébellion étaient venus accueillir le PAN. Les anciens ministres Alain Lobognon et Affoussiata Bamba-Lamine étaient présents.

Interrogé par les journalistes à son arrivée, l’ancien patron de la rébellion en Côte d’Ivoire a déclaré : « J’ai de bonnes relations avec le président (Alassane Ouattara). D’ailleurs, en toute humilité, je vais aller rendre visite au président dans les prochains jours. »

Concernant l’incarcération de Souleymane Kamaraté, dit Soul to Soul, Guillaume Soro a expliqué qu’il laisserait la justice faire son travail. « J’espère que les juges feront leur travail en toute maturité ». Le PAN dit que « les Ivoiriens ont besoin de tranquillité » et qu’il ne fallait pas compter sur lui pour perturber cette quiétude.

C’est donc avec une intention de jouer la carte de l’apaisement, du moins en apparence, que le chef du parlement ivoirien a débarqué à Abidjan.

En rappel Soul to Soul  récemment encore le chef de protocole du président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire  a été arrêté pour atteinte à la sureté de l’État suite à une enquête ouverte contre lui après la découverte d’un arsenal de guerre à son domicile de Bouaké.

Somalie: un double attentat fait plus de 100 mort à Mogadiscio

Un double attentat à l’explosif à Mogadiscio a fait ce samedi 14 octobre au moins cent morts, selon un bilan établi par RFI, et des dizaines de blessés. Un bilan encore provisoire.

L’attaque n’a pas encore été revendiquée, mais les islamistes shebabs, qui multiplient les attaques ces dernières semaines, sont fortement suspectés.

Selon plusieurs témoins, un camion bourré d’explosifs s’est approché du Kilomètre 5, un carrefour embouteillé où l’on trouve hôtels, restaurants et agences gouvernementales. Les forces de sécurité ont tenté de l’arrêter, mais le véhicule a forcé le passage avant de sauter.

« C’était affreux, la bombe a explosé sur une route très fréquentée et a tué beaucoup de personnes. J’ai vu plusieurs cadavres, mais je n’ai pu les compter, c’était horrible », a témoigné un habitant, Ismail Yusu. Même écho de la puissance dévastatrice de l’explosion de la part des services de secours. « C’est un événement horrible. L’équipe chargée de ramasser les corps ne connaît même pas le nombre de victimes tellement il y en avait. On n’a jamais vu autant de morts et de destruction, a déclaré Abdukadir Haji Aden, directeur du principal service ambulancier de Mogadiscio. Ils ont ramassé des dizaines de tués et de blessés, et ils continuent. »

L’explosion s’est produite devant le Safari Hôtel, un établissement populaire mais qui n’est d’ordinaire pas fréquenté par des responsables gouvernementaux. Habituellement, les shebab ciblent plutôt les hôtels dans lesquels résident les responsables officiels et ont juré la perte du fragile gouvernement central somalien, soutenu par la communauté internationale et par les 22.000 hommes de la force de l’Union africaine (Amisom).

Côte d’Ivoire: Un avion s’écrase au large d’Abidjan et fait 4 morts

Un avion s’est écrasé samedi 14 octobre au matin au large d’Abidjan en Côte d’Ivoire, faisant plusieurs morts, selon des sources sécuritaires. Les pompiers font état de quatre Modlaves tués, et six blessés, dont quatre Français et deux Moldaves.

L’appareil, un Antonov, transportait 10 personnes, d’après le porte-parole de la police ivoirienne.

Selon un témoin interrogé par l’agence Reuters, le crash se serait produit pendant un orage, avec des pluies violentes et des éclairs. «L’appareil a raté son atterrissage et s’est écrasé dans l’eau, au large de Port-Bouët (commune située à côté de l’aéroport). Les pompiers et les forces de sécurité sont sur place», a cconfirmé à l’AFP le commissaire Charlemagne Bleu.

Selon une source militaire, l’appareil était affrété par l’armée française dans le cadre de l’opération antiterroriste Barkhane au Sahel. La base militaire française d’Abidjan sert de soutien logistique à l’opération dont le quartier-général est à N’Djamena.

Côte d’ivoire: Le PDCI dément avoir protesté contre l’arrestation de Soul to soul

La Direction du PDCI-RDA a été surprise de prendre connaissance dans la presse écrite et audiovisuelle du jour, que SEM Henri KONAN BEDIE, Président du PDCI-RDA a désapprouvé l’arrestation de M. KAMARATE Souleymane dit Soul To Soul, dans l’affaire de « Cache d’armes à Bouaké. »

Ni la Direction du PDCI-RDA encore moins, son Président, SEM Henri KONAN BEDIE n’ont fait de déclarations depuis la survenue de cet épisode de la vie politique de notre Pays.

Fait à Abidjan, le 12 octobre 2017

P/Le Président du PDCI-RDA
p.o. Le Secrétaire Exécutif du PDCI-RDA
Pr. Maurice KAKOU GUIKAHUE

Kenya:  L’opposant Raila Odinga se retire des élections présidentielle du 26 octobre.

Estimant que son retrait devrait conduire à de nouvelles désignations de candidats comme prévu par la loi kenyane, l’opposant kényan Raila Odinga a annoncé mardi 10 octobre son retrait de l’élection présidentielle qui devait être organisée le 26 octobre.

Raila Odinga a expliqué que le retrait de sa candidature a pour but de donner du temps à la commission électorale (IEBC) d‘annuler la nouvelle élection prévue ce 26 octobre et de réorganiser de nouvelles élections avec de nouveaux candidats, conformément à la loi électorale.

Saisie par l’opposition, la Cour suprême du Kenya avait invalidé le 1er septembre la réélection de M. Kenyatta avec 54,27 % des voix, contre 44,74 % à M. Odinga, évoquant des « irrégularités » dans la transmission des résultats, accablant la Commission électorale (IEBC) pour sa gestion du scrutin, et ordonnant la tenue d’une nouvelle élection.

Murithi Mutiga, analyste principal de la Corne de l’Afrique pour le groupe de réflexion international International Crisis Group, a déclaré que le pays se dirigeait vers une impasse politique prolongée qui pourrait rapidement dégénérer s’il y avait une erreur de calcul de part et d’autre.

Côte d’Ivoire-Arrestation de Soul to Soul: la réaction de Soro Guillaume

Guillaume Soro a vu un de ses proches écroué ce lundi à la Maison d’arrêt et de correction (MACA). Quelques minutes après cette nouvelle, le chef du parlement s’est exprimé sur les réseaux sociaux.

« N’arrive à l’homme que ce que Dieu permet. Paix sur la Côte d’Ivoire ». Tels sont les premiers mots de Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire après l’arrestation de son chef de protocole et bras droit, Kamaraté Souleymane dit « Sou to Soul ».

Poursuivi pour « complot contre l’autorité de l’Etat », Soul to Soul bénéficie déjà du soutien de toute la galaxie pro-Soro.

Déjà, sur les réseaux sociaux, Alain Lobognon rejetait les accusations contre son compagnon du temps de la rébellion. « Koné Souleymane responsable d’un complot contre l’Etat de Côte d’Ivoire. Non! C’est impensable et l’accusation le sait », a posté le député de Fresco.

Côte d’Ivoire: Soul to Soul déféré à la MACA

 Soul to Soul », a été interpellé et placé sous mandat de dépôt suite à son inculpation par le parquet, ce lundi soir.

Le directeur de protocole de Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale ivoirienne, est dans le viseur de la justice depuis la découverte, dans la nuit du 14 au 15 mai dernier, d’une cache d’armes dans une villa lui appartenant à Bouaké. Ces armes avaient été découvertes alors que le pays était secoué par d’importantes mutineries.

Quinze tonnes d’armes et de munitions avaient alors été retrouvées dans l’ancienne piscine réaménagée en sous-sol de la maison. Une saisie réalisée suite à des informations divulguées par Soul to Soul lui-même, lors d’une conversation téléphonique interceptée par les services de sécurité ivoiriens.

 

CPI : Gbagbo restera en détention (décision 25.09.2017)

Le 25 septembre 2017, la Chambre de première instance I de la Cour pénale internationale (« CPI » ou « la Cour ») a rendu sa décision sur la détention de M. Laurent Gbagbo.

La Chambre a décidé, à la majorité, M. le juge Cuno Tarfuser adoptant une opinion dissidente, que M. Gbagbo devra rester en détention.

Le 19 juillet 2017, la Chambre d’appel de la CPI a ordonné à la Chambre de première instance I de procéder à un nouvel examen concernant la question de savoir si M. Laurent Gbagbo devrait être maintenu en détention ou être mis en liberté, avec ou sans conditions.

La Chambre de première instance I, après avoir reçu des observations du Procureur, de la Défense et du Représentant légal des victimes, et rappelant les conclusions de la Chambre d’appel, considère que la détention demeure la seule mesure qui garantisse la participation de M. Gbagbo au procès, et qu’elle est donc raisonnable, appropriée et nécessaire.

La Chambre a examiné plusieurs facteurs tels que l’existence d’un réseau de partisans de M. Gbagbo qui pourrait l’aider à échapper à la justice, le risque que ce réseau entrave ou compromette les procédures à travers des pressions ou actions coercitives sur les témoins, ainsi que l’existence d’une incitation claire pour M. Gbagbo à prendre la fuite, à la lumière de la gravité des accusations portées contre lui et de la peine éventuelle s’il est reconnu coupable.

La Chambre a également examiné l’âge et la santé de M. Gbagbo, soulignant que le rapport médical confirme que l’état de santé de M. Gbagbo s’est amélioré, et que le quartier pénitentiaire de la CPI fournit un traitement médical adéquat et respecte toutes les exigences compatibles avec la dignité humaine.

La Chambre a également examiné la durée des procédures et a indiqué qu’elle a exercé une diligence particulière pour que le procès de M. Laurent Gbagbo et M. Blé Goudé se déroule avec célérité ; en exerçant le contrôle judiciaire de la procédure et évitant des retards inutiles dans le procès, tout en garantissant les droits des accusés.

La Chambre a également noté que bien que la Défense de M. Gbagbo demande une mise en liberté sous condition, elle n’a soumis aucune proposition adéquate à la Chambre et ne lui a pas fourni des conditions concrètes et solides qui garantiraient la présence de M. Gbagbo à son procès s’il est libéré.

Cordialement,

L’Unité des affaires publiques

Cour Pénale Internationale

Abidjan: attaque d’un commissariat par des hommes armés

Un commissariat de police a été attaqué ce mardi par des hommes armés, au nord d’Abidjan en Côte d’Ivoire. Des hommes armés ont attaqué un commissariat de police et se sont emparés d’armes dans le quartier populaire d’Abobo, dans le nord d’Abidjan, a appris l’AFP de source sécuritaire. « Des individus armés ont attaqué le commissariat … Lire la suite