Le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, a révélé lundi le Complot terroriste déjoué au Burkina Faso. Ce plan incluait la signature d’un contrat avec des groupes terroristes nommés « les centraux ». Ces derniers devaient recevoir une formation dans la région du Centre-Est afin de cibler plusieurs points sensibles du pays.
Un plan coordonné avec des groupes terroristes
Ce Complot terroriste déjoué au Burkina Faso consistait en deux étapes principales. D’abord, les terroristes devaient mener des attaques violentes contre des civils innocents.
Ensuite, ils prévoyaient de cibler des institutions de la République et d’autres points stratégiques. Le 24 août 2024, à Barsalogho, une attaque a eu lieu, causant des massacres parmi la population civile. Cette première attaque visait à semer la panique et à affaiblir la cohésion nationale. Ainsi, le chaos aurait facilité l’exécution de la seconde phase du plan.
Complot terroriste déjoué au Burkina Faso: Basalhogo ,le prémisse
« La première attaque précurseur de cette opération était celle de Barsalogho le samedi 24 août 2024 qui consistait à massacrer le maximum de population civile pour créer le désarroi et le chaos au sein de cette population et ébranlé de ce fait la Nation entière facilitant ainsi l’exécution de l’action principale » selon le Ministre de la sécurité. »
Les investigations ont révélé que plusieurs groupes terroristes étaient déjà infiltrés. Le premier groupe, composé de 150 hommes, avait pour mission de s’emparer du palais présidentiel à Koulouba. Partant du Centre-Est, ils devaient passer par Sapouy avant de converger vers Ouagadougou. Ensuite, un autre groupe devait attaquer la base de drones militaires. Cela aurait empêché toute riposte des forces burkinabè.
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Des objectifs multiples pour semer le chaos
Le complot terroriste déjoué comprenait également une attaque prévue contre l’aéroport de Ouagadougou. L’objectif était de bloquer tout aéronef ami, isolant ainsi le Burkina Faso de l’aide extérieure. Par ailleurs, un autre groupe, venant de la Côte d’Ivoire, devait lancer une attaque sur les forces armées positionnées à Mangodara. L’objectif était de disperser les troupes burkinabè, créant une désorganisation totale.
Grâce à la vigilance des forces de sécurité, des informations cruciales ont été interceptées. Le 29 août 2024, deux suspects sans papiers ont été arrêtés à un poste de contrôle à Niamey, au Niger. Après des interrogatoires, ils ont révélé l’existence d’un homme clé : Acochi. Le lendemain, cet homme, tentant de fuir, a été arrêté à la gare Rimbo à Niamey.
Complot terroriste déjoué au Burkina Faso ,Arrestations et révélations cruciales
Les enquêtes ont révélé qu’Acochi n’était autre que le commandant Ahmed Kinda, chef des forces spéciales burkinabè. Ce dernier, censé être en stage au Maroc, était en réalité à la tête de toutes ces opérations. Par ailleurs, les deux suspects arrêtés à Niamey se sont révélés être des chefs terroristes nommés Ousmane Abdoulaye et Amadou Amadou Idrissa. Leur arrestation a permis de démanteler une grande partie du complot. Ils ont depuis été transférés au Burkina Faso pour y être jugés.
Grâce à ces arrestations, les services de renseignement ont pu empêcher une catastrophe de grande envergure. Le ministre Sana a assuré que toutes les mesures sont prises pour assurer la sécurité du pays.
Source Ministre de la sécurité
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