Conférence nationale sur la réforme du système de rémunération : CGT-B et CSFP ne se sentent pas concernés par les recommandations.

Lors d'un point de presse tenue ce 28 juin dans la capitale burkinabé la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) et la Coordination des syndicats de la fonction publique (CSFP) estiment que la seule alternative pour évoluer sur les questions salariales des agents publics, demeure l’examen de la plateforme minimale transmise au gouvernement le 6 juin 2018.

Pour les deux structures syndicales la conférence sur la remise à plat des salaires des fonctionnaires de l’Etat n’était pas opportune, en ce sens qu’elle ne représente ni un dialogue social, ni une tribune démocratique. En effet pour le secrétaire général du SYNTSHA , Pisyamba Ouédraogo, la conférence sur les rémunérations a occulté la principale question de fond qui impacte négativement la gestion de la richesse nationale dont les salaires des agents publics : les crimes économiques.

Pour ses organisations syndicales il serait plus judicieux de mettre un terme aux nombreux crimes économiques qui ont jalonné le parcours du régime déchu et qui reprennent de la vigueur sous le pouvoir du MPP. Ni la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B), ni la Coordination des syndicats de la fonction publique (CSFP)ne se sentent engagées par les recommandations issues de la conférence sur le système de rémunération des agents publics.

 

 

 

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