Côte d’ivoire: Nady Bamba , la deuxième épouse de Laurent Gbagbo brise le silence

« Nady » comme on l'a surnomme est originaire de la ville de Touba, dans le Nord-Ouest, le fief des Fadiga et des Bamba. Discrète lors des premières années de son idylle avec Laurent Gbagbo, elle sort de l’ombre au début de l’année 2000. Leur union est scellée en 2001, selon les rites coutumiers mahouka et musulman.

Acculé depuis quelques jours, par la demande de divorce de Laurent Gbagbo, elle est sortit de sa réserve dans la presse ivoirienne.

Nady Bamba allègue que le leader historique du Front populaire ivoirien (FPI) n’est ni plus ni moins que son époux. « Ceux qui m’attaquent sur ma relation avec mon époux (Président Gbagbo, ndlr) ne savent pas de quoi ils parlent. C’est un homme fidèle qui m’a séduit par sa gentillesse et sa simplicité.  Il m’a aussi beaucoup aidée pendant que j’étais journaliste à Africa Numéro 1. C’était des moments difficiles que je n’oublierai jamais». D’après ses dires, leur couple date de « près de 27 ans » et le fruit de leur amour est un garçon aujourd’hui âgé dit-elle, de 19 ans.

« Notre relation dure depuis près de 27 ans. Notre fils David a 19 ans. C’est par respect pour maman Simone que j’ai fait le choix de rester dans l’ombre tout ce temps. Mais l’épreuve de la CPI qu’il a traversée m’a obligée de prendre mes responsabilités et sortir de l’ombre pour lui apporter du réconfort », détaille Nady Bamba.

« Aujourd’hui, certains me découvrent, s’imaginent que je suis apparue comme par baguette magique dans sa vie. J’ai fait le serment devant mes parents de toujours lui être soumise tant qu’il le souhaite. Je rappelle que dans notre culture au Nord, nos génitrices nous enseignent dès notre adolescence à honorer nos futurs époux, peu importe les crises dans la famille. Je terminerai en souhaitant que les gens respectent notre intimité.  Le combat politique du président Gbagbo doit être le centre d’intérêt du peuple ivoirien. Pas sa vie privée», lit-ondans cette sortie qui fera certainement l’effet d’une bombe au sein de l’opinion publique ivoirienne et internationale.

Ajouter un commentaire