Le Conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire a publié, le 08 septembre 2025, la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle prévue en octobre. Cette liste, très attendue, réduit drastiquement le nombre de prétendants au scrutin. Alors que la liste initiale comptait soixante postulants, seuls cinq ont finalement été retenus après examen des dossiers.
Les candidats validés représentent une diversité politique et sociale. On retrouve trois hommes et deux femmes : Jean-Louis Billon, Ahoua Don Mello, Alassane Ouattara, Henriette Lagou et Simone Ehivet Gbagbo. Leur entrée officielle dans la course électorale marque une étape cruciale et lance véritablement la dernière phase de la campagne présidentielle.
Plusieurs figures écartées de la compétition
L’annonce a surpris une partie de l’opinion, car plusieurs figures politiques majeures n’ont pas été retenues. Parmi elles, l’ancien président Laurent Gbagbo, le président du PDCI-RDA Tidjane Thiam, ainsi que Pascal Affi N’Guessan, ancien Premier ministre et candidat régulier aux scrutins passés. Leurs éliminations traduisent la rigueur du processus de validation mené par le Conseil constitutionnel.
En excluant ces personnalités, l’institution veut rappeler le respect strict des conditions d’éligibilité fixées par la Constitution ivoirienne. La décision, bien que contestée par certains militants, place désormais le débat politique autour des cinq candidats validés. Cette configuration pourrait redessiner les rapports de force et offrir de nouvelles dynamiques dans la campagne à venir.
Côte d’Ivoire présidentielle 2025 : une campagne sous haute surveillance politique
Avec cette publication, la Côte d’Ivoire entre officiellement dans la dernière ligne droite avant le scrutin présidentiel d’octobre. Le pays s’apprête à vivre une campagne électorale où cinq voix tenteront de convaincre les électeurs. Les prochains jours seront marqués par les meetings, la présentation des programmes et la mobilisation des bases partisanes.
L’histoire politique ivoirienne a déjà connu des compétitions électorales tendues, notamment lors des scrutins de 2010 et 2020. Cette fois, la limitation à cinq candidats pourrait réduire la dispersion des voix, mais aussi renforcer les tensions autour des absents. Le Conseil constitutionnel, garant du processus, insiste sur l’importance de respecter les règles démocratiques afin d’assurer une élection crédible et transparente.