Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a rencontré, ce jeudi dans la matinée, une délégation des partis membres du Chef de file de l’opposition politique conduite par Zéphirin Diabré. Cette rencontre, qui s’inscrit dans la volonté du chef de l’Etat de promouvoir le dialogue politique, a permis au président Kaboré d’échanger avec l’opposition politique sur l’adoption de la nouvelle Constitution et les élections de 2020.
« Nous avons, en tant qu'opposition politique, répondu à une invitation du chef de l’Etat pour une concertation sur un certain nombre de points qui étaient restés en suspens dans nos discussions antérieures », a indiqué à la presse le Chef de file de l’opposition politique, Zéphirin Diabré, après plus d’une heure et demie d'entretien avec le président du Faso.
Les échanges avec le président Kaboré ont permis de dégager un consensus en vue d’élargir ce dialogue politique à d’autres sujets au regard de la situation nationale, a ajouté Zéphirin Diabré.
« Notre pays traverse des difficultés et pour affronter ces problèmes, il est bon que toute la classe politique puisse, de manière consensuelle, identifier les problèmes et s’asseoir pour échanger autour de ces questions », a soutenu M. Diabré. C’est pourquoi, selon lui, le président du Faso a décidé que la rencontre du jour est un rendez-vous préparatoire qui sera suivie d’une autre rencontre au cours de laquelle le chef de l’Etat, l’opposition politique et la majorité présidentielle, vont rentrer dans le fond du dialogue politique.
Pour le Chef de file de l’opposition politique, les acteurs ont convenu de mener ce débat avant la fin de ce mois d’avril.
Sur la situation nationale marquée par des affrontements communautaires à Zoaga et Arbinda, l’opposition politique condamne ces violences, et prône la justice, dans le respect de l’Etat de droit.
Le ministre d’Etat en charge de l’administration territoriale, Siméon Sawadogo, qui a pris part à ces concertations aux côtés du chef de l’Etat, a, quant à lui, présenté les condoléances de la Nation aux familles, et déploré ces actes « ignobles et condamnables ».
Il a rassuré que la justice fera son travail et a appelé les Burkinabè au calme et à l’unité.
Direction de la communication de la présidence du Faso