Deux gendarmes burkinabè ont été blessés jeudi lors d’une patrouille par des individus armés, à Foutouri, à la frontière entre le Burkina et le Niger, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.
Une délégation du gouvernement composée des ministres en charge de l’Environnement, et de la Communication, s’est rendue vendredi au Centre hospitalier régional de Fada N’Gourma pour rendre visite aux deux gendarmes blessés.
Selon un communiqué du ministère de la Communication, « au chevet des malades, Daouda Ouédraogo, chirurgien, a rassuré de l’état de santé des blessés ».
Le médecin a souligné que le gendarme légèrement touché restera à l’hôpital régional, tandis que l’autre, fracturé au pied, sera transféré à Ouagadougou pour la suite des soins.
Le Burkina Faso a accentué sa lutte contre le terrorisme, qui a pris de l’ampleur depuis 2015 notamment dans le nord, le centre et l’est du pays.
Jeudi, une vingtaine de terroristes présumés, dont un chef de guerre « renommé », ont été arrêtés dans le nord, où plus de 200 écoles ont fermé la porte, mettant plus de 20.000 enfants dans la rue à cause de l’insécurité. Fin mars, des terroristes présumés ont été débusqués, des armes et des munitions saisies par les forces de sécurité burkinabé dans une forêt située dans l’est du pays où un groupe de terroristes voulait s’implanter, selon des sources locales.