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Human Rights Watch dénonce des attaques contre les civils au Burkina

Un rapport Human Rights Watch publié en septembre 2025 met en lumière une situation préoccupante au Burkina Faso. Depuis mai 2025, deux groupes armés islamistes ont mené des attaques meurtrières dans le nord, causant la mort de plusieurs dizaines de civils. L’organisation précise que ces violences violent le droit international humanitaire et pourraient constituer des crimes de guerre.

Selon le rapport Human Rights Watch, ces exactions se sont produites dans plusieurs localités. En effet on peut citer la ville de Djibo où 26 habitants ont été tués en mai dernier. Les assaillants ont incendié des boutiques et même des centres médicaux, aggravant les souffrances des populations civiles.

HRW souligne des crimes de guerre possibles

Le rapport Human Rights Watch indique que les populations civiles paient le plus lourd tribut dans ce conflit. En plus des militaires et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), des civils appartenant à certains sous-groupes de l’ethnie peule ont été visés. Les groupes terroristes les accusent de soutenir les forces locales dans leurs opérations antiterroristes. Cette stratégie, documentée par le rapport , illustre une volonté délibérée d’instaurer la peur et de fragmenter la société. Pourtant, les représentants du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Jnim) nient toute attaque intentionnelle contre les civils, évoquant des « allégations infondées » ou des victimes de balles perdues. Mais les témoignages collectés par l’ONG contredisent fermement cette version.

Rapport Human Rights Watch appelle à enquêter et poursuivre

Le rapport Human Rights Watch rappelle que toutes les parties au conflit sont soumises aux lois de la guerre. En effet ses lois interdisent strictement les attaques contre les civils. Malgré cela, les enquêtes restent limitées, faute de moyens pour le pôle judiciaire spécialisé dans la répression du terrorisme. L’ONG insiste sur l’urgence de renforcer les capacités de la justice afin d’identifier et de poursuivre les responsables de ces crimes. Selon la chercheuse senior Ilaria Allegrozzi, au-delà des exactions, c’est aussi le silence de la communauté internationale qui inquiète. Le rapport Human Rights Watch invite donc à une réaction forte et coordonnée. Il s’agit d’éviter un abandon total des populations du Sahel face aux violences. Cette mise en garde fait écho à d’autres contextes, comme au Mali et au Niger, où des attaques similaires avaient déjà soulevé de vives préoccupations internationales.

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