Faisant suite à la décision de suspension des activités du Conseil norvégien pour les réfugiés en date du 27 septembre 2021, les responsables de ladite organisation ont, à travers plusieurs démarches, fait leur mea culpa et pris l’engagement que de tels actes ne se reproduiront plus.
C’est pourquoi, par le présent communiqué, j’ai le plaisir d’informer l’ensemble de la communauté humanitaire de la levée de la suspension des activités du Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC)et ce, à compter de la date du 21 octobre 2021.
Tout en exhortant les acteurs humanitaires au respect strict des décisions du Gouvernement, je voudrais les inviter à une meilleure collaboration avec les services gouvernementaux dans la mise en œuvre de leurs activités sur le terrain.
En rappel la décision de suspension du Conseil norvégien pour les réfugiés a été prise par la ministre de la solidarité nationale Marie Laurence Ilboudo.
Il était reproché à l’ONG norvégienne, de vouloir jeter le discrédit sur le gouvernement burkinabè et de saper les efforts fournis dans la réponse humanitaire.
Le NRC aurait procédé à la réalisation d’interviews et d’enregistrement vidéo de personnes déplacées internes sans autorisation préalable des autorités administratives compétentes.
Il aurait également dans des médias internationaux, laissé entendre que le gouvernement burkinabè refusait l’enregistrement des personnes déplacées internes par les ONG et empêchait celles-ci d’intervenir dans les zones les plus inaccessibles.
En dépit des "acquis notables", la ministre avait dit constater que le Conseil norvégien pour les réfugiés (NCR) dans une "campagne de communication" montée à travers des interviews dans les médias internationaux comme "la Voix de l’Amérique et le journal Le Monde, tente de discréditer le gouvernement arguant qu’il refuse l’enregistrement des déplacés internes par les ONG et interdit aux organisations de secours d’intervenir dans les zones les plus inaccessibles".
Le Conseil norvégien pour les réfugiés est une organisation humanitaire indépendante qui aide les personnes contraintes de fuir.
Elle intervient dans des crises dans 31 pays, où ou elle contribue à sauver des vies et à reconstruire l'avenir.
C’est la première fois que les autorités burkinabè suspendent les activités d’une ONG œuvrant dans le cadre de la prise en charge des personnes déplacées internes dans ce contexte de crise sécuritaire que vit le pays depuis 2015.