Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a présenté au Conseil des ministres les résultats du suivi-contrôle des Instituts privées d’enseignement supérieur (IPES) effectué entre le 29 janvier et le 5 mars 2025. Cette évaluation visait à vérifier le respect des normes nationales et la qualité des formations dispensées sur l’ensemble du territoire.
Une inspection à grande échelle des institutions privées d’enseignement supérieur
Au total, 98 Institutions privées d’enseignement supérieur ont été visitées, dont 17 universités et 81 instituts ou écoles. L’objectif était de contrôler leur conformité avec les textes régissant l’enseignement supérieur et les standards nationaux de qualité.
Dans la catégorie des universités privées, les résultats montrent :
- 4 d’excellente qualité
- 7 de très bonne qualité
- 4 de bonne qualité
- 1 d’assez bonne qualité
- 1 non classée, en raison d’un statut particulier lié à une convention avec l’État.
Des résultats contrastés pour les instituts et écoles privés
Concernant les instituts et écoles privés, le suivi-contrôle révèle :
- 10 d’excellente qualité
- 18 de très bonne qualité
- 24 de bonne qualité
- 9 d’assez bonne qualité
- 7 de qualité passable
- 1 de mauvaise qualité
- 7 de très mauvaise qualité
- 5 non classés car leurs formations concernent majoritairement des filières infirmières et obstétricales suspendues depuis septembre 2024.
Ces résultats mettent en lumière une diversité importante dans la qualité des Institutions privées d’enseignement supérieur, avec un besoin de renforcer l’accompagnement et la régulation.
Une amélioration saluée par le gouvernement
Malgré certaines insuffisances, le gouvernement a félicité les Instituts privées d’enseignement supérieur dont la gouvernance et l’offre de formation ont connu des progrès notables. Cette évaluation régulière s’inscrit dans la volonté de l’État de garantir aux étudiants un enseignement de qualité et conforme aux standards internationaux.
La démarche vise également à encourager les établissements performants tout en incitant ceux en difficulté à améliorer leurs pratiques, pour faire des Instituts privées d’enseignement supérieur un moteur du développement éducatif au Burkina Faso.