Dans sa longue interview accorde a nos confrères de la RTB et Canal 3 le président de la transition est revenu sur l'accord en 2020 entre les autorités d'alors et les groupes terroristes.
"En 2020, les négociations pour tenir les élections ont été une humiliation pour l'armée.
Des militaires ont été sommés de rester dans les casernes.
Cela a rompu la confiance entre les populations et l'armée car les soldats n'allaient pas au contact de l'ennemi malgré les appels au secours.
Grâce à l'argent reçu, des terroristes ont pu acquérir des matériels de télécommunication de pointe pour communiquer entre eux.
Voila pourquoi, ils ont détruit les pilonnes des réseaux de téléphonies mobiles".
Si depuis les élections en 2020, ils se murmurait dans certains cercles qu'un accord a été conclu entre les autorités et les groupes terroristes pour pouvoir tenir les élections, c’est la première fois qu’une personnalité de haut rang confirmait cette information.
Ce qui fait dire au président de la transition « Non. On ne cédera pas un cm du territoire avec qui que ce soit. On ne négocie pas, on ne mettra pas 5f du contribuable dans la main d’un terroriste. »
L'élection de 2020 était particulièrement importante pour le Burkina Faso, car le pays faisait face à des défis de sécurité liés à l'activité des groupes terroristes et à une instabilité croissante dans certaines régions.
Ces problèmes ont eu un impact sur le processus électoral, notamment en perturbant la participation dans certaines zones touchées par la violence.
Le résultat de l'élection présidentielle a été proclamé par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) du Burkina Faso.
Roch Marc Christian Kaboré a été réélu président avec 57,87 % des voix, lui permettant de remporter le scrutin dès le premier tour. Ses principaux adversaires étaient Zéphirin Diabré et Eddie Komboïgo.
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