Le Secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, a déclaré samedi soir, qu’il "suit avec préoccupation” l’évolution de la situation au Mali, et les violents affrontements déclenchés par la tenue de manifestations de l’opposition dans la capitale, Bamako.
- Guterres a appelé, dans un communiqué de son porte-parole, "toutes les parties au calme et à la retenue”, et exhorté les acteurs politiques et de la société civile à privilégier le dialogue pour maintenir un environnement propice à la tenue d’élections crédibles et transparentes.
Les Nations Unies, a-t-il assuré, "sont prêtes à soutenir un règlement pacifique des différends entre les parties”.
Le communiqué rappelle que M. Guterres s’est félicité, lors de sa récente visite au Mali, des "avancées constatées dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale”.
Il a dit souhaiter que cette dynamique positive se poursuive avec la tenue d’élections dans un climat apaisé.
Le patron de l’Onu a, par ailleurs, rappelé l’importance d’un dialogue politique inclusif au Mali, exhortant le gouvernement à assurer la protection des droits de l’homme fondamentaux et la liberté d’expression et de manifester pacifiquement, y compris dans le cadre de l’état d’urgence actuellement en vigueur.
Au moins douze personnes ont été blessées samedi à Bamako lors d’une « marche pacifique » de l’opposition, interdite par le pouvoir, qui a rassemblé plusieurs centaines de manifestants, à deux mois de l’élection présidentielle, a constaté un correspondant de l’AFP.
Agence France Presse (AFP)