Au moins quatorze soldats maliens ont été tués samedi 27 janvier lors d’une attaque contre leur camp militaire dans le nord du Mali, a annoncé l’armée malienne en évoquant une action de « terrorisme ».
« Les FAMA [Forces armées maliennes] ont été attaquées tôt ce samedi matin aux environs de 4 heures à Soumpi (Tombouctou). Les FAMA déplorent 14 morts, 18 blessés et des dégâts matériels », indique l’armée malienne sur sa page Facebook.
Le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, a annoncé avoir annulé son déplacement au sommet de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba pour se rendre à Boni samedi.
L’attaque contre le camp de Soumpi survient deux jours après la mort de 26 civils, dont des mères et leurs bébés, tués par l’explosion d’une mine à Boni, dans le centre du Mali, selon un bilan des Nations unies. Le Conseil de sécurité de l’ONU avait « [condamné] de la manière la plus ferme une attaque terroriste barbare et lâche », à propos de l’incident de jeudi.