Dans un rapport remis aux membres du Conseil de sécurité de l’ONU, qui a fuité dans la presse, la « Commission d’enquête internationale pour le Mali », composée d’experts internationaux indépendants, accuse les groupes armées terroristes et la milice Dan Na Amssagou de crimes contre l’humanité.
Toutes les parties prenantes au conflit dont les groupes armées signataires des accords de paix mais aussi et surtout l’armée malienne sont accusées de crimes de guerre sur la période étudiée de janvier 2012 à janvier 2018.
Le concept de « guerre propre » n’existe pas, et cela est particulièrement vrai au Mali.
Couvrant une période de 6 ans, de 2012 à 2018, un rapport réalisé par des experts indépendants fait état de nombreuses exactions.
Tout commence au moment où des groupes armés indépendantistes combattent l’armée régulière.
L’un des faits marquants se déroule le 24 janvier 2012, ce jour, à Aguelhok dans l’extrême nord du pays, une coalition de groupes indépendantistes et terroristes massacre une centaine de soldats.
Au fil du rapport, toujours pas rendu public, d’autres violations des droits de l’homme sont largement documentés sur la base des standards de preuves internationales: massacres, meurtres, actes de tortures et viols. Des abus qui constituent des crimes de guerre, selon la commission d’enquête, et qui ont été commis par toutes les parties du conflit dont l’armée.
Dans les faits, l’armée malienne se serait rendue coupable d’assassinats et d’actes de torture en parallèle de certaines opérations notamment à Diabali ou 16 civils ont été assassinés en septembre 2012.
Sans être exhaustif mais documentant des cas graves et représentatifs, ce rapport se veut être un outil pour d’éventuels procès nationaux ou internationaux.
RFI
LA RÉDACTION VOUS RECOMMANDE
- Air Côte d’Ivoire lance son premier vol long-courrier Abidjan–ParisLa compagnie Air Côte d’Ivoire a franchi une étape historique le mercredi 16 octobre 2025 en inaugurant son premier vol … Lire la suite
- Cameroun : cinq recours pour fraude électoraleÀ la suite de l’élection présidentielle camerounaise, le Conseil constitutionnel a enregistré cinq recours pour fraude électorale .Tandis que les … Lire la suite
- Transition militaire à Madagascar : le colonel Randrianirina prend le pouvoirLe pays entre dans une nouvelle phase de turbulence politique. Le colonel Michael Randrianirina, membre du CAPSAT, a pris la … Lire la suite
- Élection présidentielle au Cameroun :le gouvernement dénonce la déclaration de victoire de TchiromaLe gouvernement a dénoncé une tentative de confusion politique après la déclaration du candidat Issa Tchiroma Bakary. En effet il … Lire la suite
- Présidentielle 2025 : la tension politique monte en Côte d’IvoireLa Côte d’Ivoire entre dans la dernière ligne droite avant la présidentielle du 25 octobre 2025 dans un climat de … Lire la suite